Le groupe le plus fou de la scène rock indépendante américaine est de retour !
Le Brian Jonestown Massacre , révélé par le documentaire "Dig !" dont ils sont les vedettes avec les Dandy Warhols, était de passage dans la capitale auvergnate le jeudi 7 juin à l'occasion d'un Garage Club enflammé.
20h50, les Lovetones s'emparent de la scène. Groupe australien inconnu en France, les Lovetones délivrent une pop enflammée pendant près d'une heure.
Puis vient l'heure du Brian Jonestown Massacre. On ne sait pas vraiment à quoi s'attendre, si le groupe va être à la hauteur de nos espérances. Et celles-ci sont hautes à en juger par le niveau de leur excellent E.P We Are The Radio.
Les lumières s'éteignent et là surprise ! Joel Gion, le tambouriniste a repris du service au sein du groupe ! Le public ne peut cacher sa joie en criant les noms des membres du groupe ou des "MASSACRE!". Le groupe reste cependant imperturbable. Anton Newcombe, leader junkie, fait une entrée très discrète, casquette vissée sur la tête.
Le Brian Jonestown Massacre s'arrête souvent entre deux morceaux pour boire un verre d'alcool et fumer. Ont-ils vraiment changés ? Le public se pose la question, amusé, se rappelant de scènes de "Dig'!" où Anton et ses amis se droguent sans modération.
Le groupe a vu défiler 40 musiciens, tous renvoyés par Newcombe. Mais pas de bagarre ni d'incidents ce soir-là !
La formation nous quitte après presque deux heures de concert et un dernier morceau psychédélique qui termine le show en apothéose. Les lumières se rallument et l'on sort abasourdi dans la nuit devenu noire depuis bien longtemps sans même qu'on ne s'en soit rendu compte |