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She wants revenge - Editors - The Secret Society - Yann Tiersen - Madness - ZZZ - Depeche Mode - Art Brut - Placebo - dEUS - The Rakes  (Espagne)  22 juillet 2006

Quatrième journée de concerts ibériques, les poumons s'essoufflent, le ventre se dilate, le public transpire et boit plus que de raison. Une belle soirée en perspective.

Qui commence tôt avec l'apparition de She wants revenge, duo cold-wave habitué aux premières parties de Depeche Mode.

Pas des manches donc, dans l'art de transcender les foules amatrices de décadences froides. Et si le concert du duo débute à l'heure du goûter, 17h 30, ce n'est que pour mieux assurer la transition vers la nuit qui s'annonce, aux sons froids et stellaires de leur premier album éponyme, bourré jusqu'à l'os de références aux mentors, de Joy Division à Interpol.

Justin Warfield, chanteur guitariste, âme charismatique du duo, débute avec un Red flags saisissant, puis entraîne la foule en terrain limite gothique, y ajoutant une ficelle pop du meilleur effet, comme sur "I don't wanna fall in love" ou "Out of Control". Une bonne révélation, menée de main de maître par l'acolyte Adam Bravin à la basse et aux claviers. "C'est la première fois que nous jouons en Espagne" clame le sosie de Jimmy Hendrix, sexuel et métisse.

Une première fois heureuse qui voit She wants revenge séduire la foule, à base de clin d'œil sympathiques ("Tear u apart", parallèle évident avec Ian Curtis) et de titres évocateurs ("She is in the bathroom", "She pleasures herself", uh uh…).

Bonne route pour la revanche.

Même scène et même ambiance "douche froide 80'" avec les britons d'Editors , leur Back room dans le cartable, défendu à toutes les sauces depuis un an déjà.

Véritable succès, artistique et commercial, Editors possède la classe racée des groupes capables de jouer en hiver comme en été, de jour comme de nuit, avec ses 11 perles mélangées entre Echo & the Bunnymen et U2, bonne période précisera-t-on.

Tom Smith et les siens débutent dans la torpeur. Problème de sono sur la guitare de Tom, énervement, balance en plein milieu du set, re-énervement, intro et grésillement sur la guitare du chanteur. C'en est trop. Tom Smith se barre comme un voleur, quitte la scène excédé par trois intros bousillées par le son pas à la hauteur.

Doute dans la foule. Concert annulé ? Non. Tom Smith revient et bon an mal an débute son set sur un "All Sparks" plus nerveux qu'à l'accoutumée, on comprend pourquoi, et une rage au ventre salutaire vue la propreté des concerts qu'il nous a été donné de voir du quatuor de Birmingham.

Ce soir, Editors prend sa revanche et laisse les guitares couler à flot, comme ce "Bullets" laché d'un seul trait, cet autre Munich à l'intro ravageuse, ou ce "Blood" à l'émotion réelle ("You don't need this disease, not right now"). Voir Editors sortir de ses shows millimétrés au riff près fait plaisir, l'auditoire silencieux et bruyant comme un public de fidèles, prêt à transpirer pour le jeu de scène si grandiloquent de Tom Smith, possédé comme un Ian Curtis du nouveau siècle.

Bonne pioche. Il n'y a pas de mots pour décrire le bonheur de jouer ce soir devant un public si réceptif» lâchera Tom Smith en conclusion, "Ce soir c'est vous qui avez gagné".

Waouh, frisson dans la foule.

Un poil moins de monde pour le set de Secret Society, programmé à la même heure que celui d'Editors.

Euphémisme de rigueur nous dira-t-on, tant les 10 000 ou 15 000 personnes présentes pour Editors ne laissaient pas beaucoup de chances au combo de Pepo Marquez. Les quelques fidèles, 3000 personnes au bas mot, tout de même, ont pu malgré tout savourer le songwriting émotionnel du groupe, porté par des titres comme "Sad boys dance when no one's watching". Le lieu, l'horaire, l'ambiance, ont peut-être eu raison du passage de Secret Society .

A écouter chez soi et voir sur une scène plus humaine. Pour l'heure, cette société restera secrète quelques semaines encore.

Cocorico. Yann Tiersen envahit la scène Fiberfib.com , encore remplie et emplie de joie par le concert d'Editors.

Le Breton a le sourire, 10 000 fans d'un soir, cela ne se refuse pas, et, rebel rebel, commence par des titres plus ardus que les thèmes d'Amélie Poulain. Manière de casser les préjugés autant que d'éviter la facilité.

Il faudra plutôt regarder du coté de Mogwai ce soir, tant le set louche vers l'instrumental, avec des titres montant lentement jusqu'à l'explosion.

Voix discrète, sourires scènes, contagieux pour la foule, et ambiance forcément lyrique avec les "Monochrome", "Macro Boules" ou "La Rade" joués comme un seul homme. Par un seul homme en fait, multi-instrumentiste de rigueur, alternant guitares, violons, onde Martenot... Impressionnant.

Et salutations de la foule transie.

Back in the mainstream. Avec le grand retour de Madness vingt ans après leurs débuts couronnés de succès avec leur Ska cuivrée.

30 000 personnes présentes sur la Escenario Verde pour ce premier grand concert du dimanche.

Le groupe de ska anglais le plus connu au monde est de retour au festival de Benicassim, qu'on se le dise. Après avoir connu son heure de gloire dans les annees 80 avec des albums tels que One step beyond ou Divine madness, la bande à Suggs remet le couvert, avec une ambiance bon enfant, bal populaire, où chaque festivalier y va de son petit déhanchement au rythme des tempo reggae et ska.

Les Anglais arrivent avec leurs éternels costumes et chapeaux très Brett Sinclair, et la section cuivre toujours bien présente. Début des hostilités avec un One step beyond évident, reprise célébre de "Prince Buster" ayant propulsé Madness dans la case commerciale. Case ô combien douloureuse pour l'artistique. Las. Puis des chansons du dernier album de covers Dangermen sessions volume 1, avec entre autres "Shame and Scandal in the Family" ou "I chase the devil", son côté décalé, fun, festif, léger comme un ska qui fume.

Inéluctablement, "Our House" est reprise en choeur par toute la foule, de même que "House of fun" ou "Baggy Trousers".

Une manière de dire qu'en 1978, à l'apparition du punk, une autre musique était possible, orientée vers la Jamaïque et ses refrains syncopés. Un brin d'air joyeux pour les réfractaires aux contemplations dépressives en vogue à l'heure actuelle.

Et un message d'amour de Suggs à la foule transpirante : "All you need is love". Certes, il faut aimer…

Les papis du Ska ont encore de la ressource sous le capot, quoi qu'on en pense, et le final sur "Night boat to Cairo" ne fait que confirmer cela.

Quelques mètres plus loin, grosse surprise car inconnus au bataillon. ZZZ s'installe tranquillement sur la Fiberfib.com.

Batteur molosse au look de Joe l'indien, et frêle maigrelet à la casquette devisée au clavier, rien ne laisse supposer que ZZZ semble être le mariage parfait entre Suicide et LCD Soundsystem.

Le duo formé par Björn Ottenheim et Daan Schinkel, un duo nordique présume-t-on, impressionne d'emblée par son rock électronique, débordant de sexualité et d'énergie. Il est - trop - rare de voir un batteur assurer sa partie et celle du chanteur.

Bjorn est de ceux la, batteur et chanteur posé en avant de la scène, impressionnant de métronomie, chant rauque et rock, Alan Vega d'un autre temps, bandana en sus. Et cet orgue qui martèle le chant hippie sur lequel un Ray Manzarek n'aurait pas vomi…

Il faut entendre "O.F.G" et se relever après. Tenter du moins. Et se prendre "Ecstasy" dans la face après, comme un train lancé à pleine vitesse, carburant à la moiteur incendiaire du duo de Suicide. Malsaine, susurrée comme un secret volontaire, la musique de ZZZ laisse pantois. Le mariage de l'orgue et de la batterie donne au combo d'Amsterdam une saveur bien particulière, comme ce House of sin lancé à tout berzingue sur la piste transformé en dance-floor.

Peut-être avec Justice la révélation post-rock apocalyptique de ce festival. Meilleur que !!!, ZZZ possède une poignée de chansons impassables en radio, mais bigrement efficaces pour qui veut gober sans avaler. Lucy, chanson de l'année ? Le public présent voudrait bien le croire, tant ZZZ combine la candeur des 60' aux beats puissants des années 00.

ZZZ, pas de quoi ronfler dirait-on, tenter par la facilité. Se procurer l'album d'urgence, se procurer l'album d'urgence…. (Sound of ZZZ , Howler)

LA tête d'affiche. Depeche Mode. Dave Gahan et les siens, peut-être les seuls rescapés, avec Nick Cave, des années 80. Les seuls sortis grandis de cette épopée sévère.

De come-back en retour, la musique de Depeche Mode est aujourd'hui célébrée, vénérée, devant un parterre de 45 000 personnes. La faute à Dave Gahan, leader maximo du trio synthétique, qui, comme le remarque certains, pourrait être le père des 2/3 de l'audience du FIB.

Showman sexuel, bigrement plus que Molko, Gahan emmène donc la foule en terrain connu, avec la reprise des classiques, "I feel you", "A question of time", le merveilleux "Walking in my shoes", le tout sur un tempo plus lent qu'à l'accoutumée.

Déconcertant de prime abord, le public s'adapte au tempo, savourant les souffrances électroniques triturées par Alan Wilder et Martin Gore derrière l'esthète. Qui incite la foule à chanter, danse son flamenco usuel, se touche les parties, chante, vocifère, dévore "Stripped" du bout de la langue et entame les plus récentes compositions, comme "John the revelator", et ses guitares pompiers, ou le lancinant "Precious" .

Depeche Mode va bien, merci, grande forme olympique avec en sus le meilleur, à savoir "Enjoy the Silence" et "Personal Jesus", le genre de chansons éternelles dont on se demandera encore dans 20 ans quel diable les a piqué pour avoir composé ces hymnes.

Comme d'habitude, Alan et Martin, ailes noires d'ange maudit dans le dos, sont relégués au second plan, et l'on comprend dans l'instant les rivalités anciennes pour le leadership. Que diable ce groupe est bon, en dépit du slowtempo infligé aux chansons…..

Dur de cracher sur l'apothéose de "Behind the wheel".

Plus loin, Art Brut, avec son buzz grandissant, fait parler de lui depuis longtemps déjà.

Et son chanteur, Eddie Argos, parle beaucoup, mais alors beaucoup. Pendant les morceaux, après, avant, pendant, n'arrête pas, de décomposer ses chansons, en faire l'explication de texte, bruiter, descendre dans la foule, remonter, parler aux musiciens, au public, à lui-même peut-être.

Qui sait… "Nous sommes la pour 1h15 !" clame Eddie, la foule répondant comme un seul homme de manière positive. Tu m'étonnes…Les chansons d'Art Brut portent bien leurs noms. Puissance, rage, riffs rageurs et naïveté portées par le semblant de voix d'Argos, "Bang Bang Rock & Roll" avec son riff simpliste fait mouche, pas d'idées, point de concepts, juste du rock sanguinolent.

Et puis Eddie de parler de "Emily Kanne" comme le récit de sa jeunesse sexuelle difficile, "lorsqu'il avait 15 ans", public qui se marre, bon enfant. Eddie descend dans la foule pour faire chanter le public.

On se croirait au CBGB ou au Max Kansas. Décontraction. Puis "Bad Weekend", très Artic Monkeys, qui libère définitivement la foule de toute inhibition, Eddie, pas con, qui en profite. Art Brut sur scène, c'est un peu tout ça et plus encore, une façon cool de jouer une musique légère avec un chanteur à la voix plus que limitée.

Agréable fin de soirée qui se prolonge. On se retire doucement, laissant Eddie énumérer le nom de chaque groupe présent au FIB, réclamant pour chacun d'entre eux le Top of the Pops. On se retire doucement vers Placebo.

Placebo justement, grande attraction de cette soirée. Peut être 50 000 personnes debout devant la Escenario Verde attendant le trio anciennement Glam.

Brian Molko est devenu une bête de scène, de foire, un animal en cage on ne sait plus trop, tant leur dernier passage à Benicassim en 2003 semble différent du live de ce soir.

Placebo et Molko semblent s'être assagis, moins asexuels, plus hétéros, plus centrés ce soir sur les titres du dernier opus, Meds, avec forcément les "Infrared", "Postblue" ou "Cops" qui fonctionnent pour le rock à stade.

La foule, pas folle, se force à aimer Placebo comme un dieu obligé.

Et comme pour tous les groupes en vie depuis plus de 5 ans, ce sont les anciens titres qui retiennent l'attention et forcent le respect. De "Nancy Boy" à "Every you Every me" en passant par "Pure Morning", l'époque Glam/Glitter de Placebo semble plus appréciée que le virage métal des deux derniers albums, au delà du hit "The Bitter End". Une reprise de "Running up that hill" de Kate Bush pour crédibiliser l'ensemble, Placebo a fait son choix, du rock et des hommes, au détriment de l'eyeliner et des volutes de fumée.

C'est un choix, quelque peu décevant pour les amateurs de la première heure, qui satisfera néanmoins les novices. S'il en reste. Brian Molko, impeccable dans son ensemble petit bateau, mène la danse en chef d'orchestre qu'il est, sans pour autant laisser transparaître la moindre émotion.

Un rock à la papa, où l'on emmène le fiston. Passons.

Passons à dEUS. Le premier groupe indé Belge à avoir signer avec une Major a malgré tout su garder son indépendance, sa luxuriance créative poussant à l'ombre des compositions du seul survivant de l'ancienne époque dEUS , le bien nommé Tom Barman.

Génial leader de la formation à tête changeante, Barman en impose, son groupe itou ; pianiste cowboy soufflant dans les cuivres, batteur sidéral, bassiste possédé…Le dEUS 2006 n'a rien à envier au passé. Toutes voiles dehors, le combo d'Anvers met les pendules à l'heure avec "Turnpike" et surtout "Instant Street", titre génial de The Ideal Crash, avec son Ad-lib faramineux de hargne, riff sorti d'un autre monde.

La machine en marche, Tom fait penser au maetro Nick Cave avec ses Bad Seeds, maître à penser et chef d'orchestre, un œil à gauche, l'autre à droite, le regard devant. Le rock libre de toutes contraintes dans la tête, dEUS enfonce le clou avec "Little Arithmetics" et "Nothing really ends", avant d'entamer la danse sinueuse sur "Bad Timing", titre d'ouverture du dernier album, Pocket Revolution.

Lente montée à la "Heroin" du Velvet, Bad Timing prouve que le groupe n'a rien perdu de sa hargne ni de sa cohésion avec sa nouvelle formule. Tom Barman est dieu, le prouve sur le final "Roses", joué et chanté à l'unisson avec l'ensemble du groupe, guitares en avant.

Le public moins présent que pour Placebo, on le regrette, et l'on se dit qu'une programmation moins tardive aurait peut-être permis une tout autre dimension au groupe stratosphérique d'Anvers. S'il est resté confidentiel, le plaisir était d'autant plus jouissif.

C'est au tour du groupe londonien The Rakes de clôturer le dernier concert du festival sur la scène verte.

Avec seulement deux années d'existence le quatuor ont déjà partagé la scène avec Franz Ferdinand, Bloc Party ou bien encore Art Brut. Emmenés par le chanteur Alan Donohoe, les quatre garçons sont venus nous présenter leur premier album Capture/Release. Inspiré du rock fin des années 90 et rock actuel leur style s'accorde à être tranchant explosif et remuant.

Simple et efficace dès le premier morceau le public est dans le rythme et tapote du pied sévère. Pas évident de passer en dernier et en plus après toutes les têtes d'affiche mais le groupe peut compter sur leur popularité auprès des «teenagers» qui sont venus en masse sauter et remuer. Succession de morceaux euphoriques sous l'impulsion des riffs incisif de Matthew Swinnerton "Open book" (morceau choisi par Canalsat pour la coupe du monde), "Strasbourg" ou bien "We are all animals" (inspiré en partie par le livre de Peter Singer," Animal liberation") représente les morceaux les plus appréciés du public en très grande majorité anglaise. Alan nous administre la gestuelle qui traduit l'ensemble de ses chansons. Un style peu commun mais idéal pour ceux qui ne connaissent pas l'anglais !

A vrai dire, même si The Rakes n'a rien inventé, le groupe fait partie des groupes qui surfent sur le rock brut et immédiat, il faut seulement espérer que cette tendance actuelle ne fossilise pas dans quelques années dans l'oubli les "petits dinosaures" … seul l'avenir nous le dira !

Voilà c'était le dernier concert sur la grande scène et déjà le staff s'empresse de vider les spectateurs pour tout ranger…à l'année prochaine Escenario Verde.

Au final, et en dépit du changement de date, le FIB se déroule maintenant en juillet (en août auparavant) sans que cela ait nullement changé la donne du plus grand festival d'Europe. On attendait officiellement 35 000 personnes par soirées, mais le spectateur habitué se rend rapidement compte que la jauge est explosée, notamment sur les soirées du vendredi et samedi où ce sont plutôt 50 000 personnes qui trémoussent et se déhanchent…

La logistique du FIB, ainsi que le service de sécurité exemplaire, ont permis le changement de date sans le moindre encombre. Et grandement faciliter le travail des 1 200 journalistes présents sur place (450 journalistes espagnols et 750 étrangers). Mieux même, la programmation 2006 a laissé entrevoir de bien belles surprises, le FIB conservant ses choix artistiques indé qui ont fait la célébrité du festival.

Alors oui... Heineken est présent à chaque coin de tente, dans les verres, sur les spots, sur les T-Shirts, oui, la chaleur est caniculaire, outrancière presque. Mais le rock sort grandi de cette aventure estivale, et il est bien rare à l'heure actuelle de voir 100 000 personnes festoyer dans le même esprit, sans aucun incident majeur à remarquer sur l'ensemble du festival. Si ce n'est le cas d'école classique de la groupie transpirante au premier rang vomissant et s'évanouissant devant ses idoles.

Rendez-vous en 2007 pour de nouvelles claques sonores. Pour l'heure, le festivalier rentre chez lui, esseulé, bronzé, carbonisé, rêvant d'une douche et de sommeil. Don't acte.

Benicassim est déjà loin, frêle esquif sur lequel on réembarquera sans problème à la prochaine marée.

 

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Crédits photos : Little Tom sauf Depeche Mode (Oscar Tejeda)


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