Coco. Voilà un nom qui peut évoquer pas mal de choses : la noix, la drogue, la créatrice de mode, le coca-cola en rémois… Mais finalement l’évocation la plus juste, c’est la musique.
Peut-être l’aviez-vous d’ailleurs interprété de cette manière, Coco étant de plus en plus présent sur les scènes parisiennes, ceci expliquerait cela. Faisons officiellement connaissance.
Coco, c’est un jeune homme de 30 ans, qui depuis plusieurs années s’adonne au songwriting et a d’ailleurs finalisé en 2004 sa démo Under Pressure. S’en sont suivis les premiers contacts avec les maisons de disques, les premiers échos d’encouragement mais surtout une rencontre évidemment importante, celle de son groupe : Gauthier Méjanel à la batterie, Mika Géraud aux guitares, Vladimir Monduc à la basse et Etienne Tios William aux claviers. Au total, cinq musiciens adhérant totalement à un nouveau projet pop ambitieux.
Coco - le groupe - sort aujourd’hui un premier EP co-produit et mixé par Bertrand Fresel (AS Dragon, Vendetta, Daddy Long Legs…) intitulé Great and Awful. Un titre d’album jouant sur le paradoxe, probablement une clé d’entrée dans l’univers musical de ce quintet.
En effet, Coco a su amalgamer la fraîcheur des pop-songs british originelles - façon Beatles - à l’énergie d’un rock plus actuel - tels que dEUS ou Super Furry Animals - pour s’inventer un style propre. En 6 titres seulement, ils prouvent que leur style fonctionne et sonne parfaitement bien.
Des harmonies délicates ("My Brilliant Sun"), des mélodies séduisantes et imparables ("Hear Me Callin’") qu’on retient dès la première écoute. Une recette musicale qui prend grâce à des riffs aux résonances élégamment new wave, au clavier artilleur, mais aussi et surtout, grâce à l’originalité du chant, cristallin et oscillant, lui conférant ainsi une place d’instrument à part entière dans cette formation prometteuse.
Pour voir si ce joyeux cocktail devient molotov sur scène, RDV le 21 novembre au Triptyque (dans le cadre des soirées Rock n’ Zoo).