Les frères Smith et Paul Rafferty nous offrent Drop It Till It Pops sous un nom de groupe plutôt amusant : Hot Club De Paris.
Guitares qui jouent vite, basse omniprésente et batterie méchamment martelée : c'est simple, effectivement toujours efficace, mais tellement lassant. Quelques mois auparavant, j'aurais sans doute aimé ce groupe, et à juste titre, mais j'avoue que cet album est légèrement fatiguant. Du déjà vu... Futurheads, Rakes, Maximo Park... Il ne serait peut-être pas mauvais de tourner la page de toute cette vague post-punk, une sorte de roue de groupes qui tourne tous les mois, voire toutes les semaines pour les moins chanceux.
Et bien Hot Club de Paris fait partie de ce cercle et j'ai bien l'impression qu'il manque à ce groupe un je-ne-sais-quoi qui leur permettrait de toucher le plafond des ventes d'albums ne serait ce que pendant un petit mois. Des singles, le groupe en a au moins un : "Everyeveryeverything".
La n'est pas le problème. Il vient sans doute de l'impression que le trio anglais n'a pas de fait de tri dans ses chansons afin de mettre sur l'album le maximum de titres possibles. Ne cherchons pas plus longtemps...
Ajoutons tout de même que Hot Club De Paris parvient tout de même à battre des records. La palme de la chanson au nom le plus... imprononçable attribué à "Sometimesitsbetternottostickbitsofeachotherineachotherforeachother". Et puis, la palme des chansons avec un tempo à faire frémir les Ramones, mais comparons ce qui est comparable tout de même...
Mais il y a de la bonne volonté, du talent si l'on veut en trouver et surtout un groupe qui débute et manque d'expérience aussi, ne l'oublions pas. Laissons le temps leur donner une chance...
Enfin si dans deux ans on se rappelle encore de leur nom... je comprend mieux maintenant pourquoi avoir choisi un nom aussi original... |