Aujourd’hui sort Tandoori, le nouvel album d’Eiffel.
Le groupe a donc choisi cette date pour présenter ses nouvelles chansons à son public. Les retrouvailles se feront à la Maroquinerie…Ironie du sort (ou une volonté déterminée), c’est dans ce lieu que le groupe avait quitté le public parisien il y a trois ans.
La file d’attente est longue dans la petite rue, on croise les mêmes têtes que d’habitude…
Les fans d’Eiffel sont là…la salle est archi comble…
Romain monte sur scène pour nous présenter la première partie : Samy Decoster. Il en profite aussi pour nous dire que ce soir, ce ne sera pas vraiment un concert normal…plutôt une petite fête…
Samy Decoster avait déjà fait la première partie d’Eiffel en novembre, pendant la pré-tournée, au concert de Chelles.
Il débarque sur scène, seul avec sa guitare.
Il nous présentera un set impeccable de "pop" pendant une trentaine de minutes. En français ou en anglais, sa voix passera des basses aux aigus de façon remarquable… En poussant un peu son imagination, on pourrait presque ressentir Jeff Buckley, dans la manière de chanter, dans le son de sa guitare et dans sa voix… Vraiment sympa ce début de soirée !
Vient alors le tour du groupe de la soirée : Eiffel…
Le quatuor commence en douceur par "Shalom". Le groupe est tout sourire, visiblement content d’être là.
Le son est excellent, les guitares se font plus agressives au fur et à mesure du titre ; le nouveau batteur, Christophe Gratien, tape de plus en plus fort…
Le très énergique single "Ma Part D’ombre" permet au groupe de se déchaîner… un son très électrique, Romain pousse sa voix.
Renouant avec leur passé, le groupe enchaîne avec "Ne Respire Pas", issu du ¼ d’heure des ahuris. Suivent "Loony Tune For The Moon" et "Saoul", tous deux extraits de Tandoori.
La chanson "Saoul" est encore meilleure en live !
Un rescapé d’Abricotine, "Inverse-Moi" réjouira les fans de la première heure.
Le groupe ne parle pas beaucoup et enchaîne les titres…
"Dispersés" et "Qu’ai-Je Donc A Donner" viendront calmer le rythme. Le batteur viendra rejoindre Romain à la guitare sur "Dispersés" tandis que le nouveau bassiste, Hugo Cheschoz, accompagnera Estelle aux claviers.
Après le calme, la tempête de "Bigger Than The Biggest"… un titre encore plus électrique sur scène !
La ballade "Les Yeux Fermés" viendra stopper la hausse de température dans la Maroquinerie et permettra à Hugo de jouer de la contrebasse.
Cependant, le répit sera de courte durée puisque "Tes Vanités" et ses guitares viendront revitaliser le public.
Eiffel se permettra ensuite de reprendre un titre de l’une de leur référence, David Bowie, avec une très bonne reprise de "Modern Love", titre extrait de Let’s Dance. "Sombre" clôturera la première partie du concert.
Le groupe reviendra très vite sur scène pour interpréter "Rien N’est Pour De Vrai", le très rapide "Paris minuit", la ballade "Tandoori" et le rituel et énergisant "Hype". Un dernier rappel pour finir le concert : "Une A Une" et "Je Ne Voudrais Pas Crever" avec le texte de Boris Vian.
Sous de nombreux applaudissements, le groupe quittera définitivement la scène…
Le temps d’aller chercher des saladiers remplis d’olives et de saucissons et le groupe viendra continuer la fête en se mêlant au public pour un apéro / discussion très sympa !!!
Bref, une très bonne soirée, le groupe est toujours aussi intéressant sur scène.
La playlist mélange les trois albums, on passe de l’un à l’autre tout le long du concert…seul petit regret, l’absence de "Te Revoir"…
J’ai pourtant vu une bonne dizaine de concerts d’Eiffel mais je n’arrive pas à m’en lasser… le groupe est à chaque fois excellent, présent, énergique et musicalement sans reproches…
Les chansons d’Eiffel se vivent en concert, elles changent, évoluent, gagnent en intensité et en émotions; les nouvelles chansons prennent un autre tournant en live…
Chez Eiffel, écouter le disque ne suffit pas, il faut absolument les voir en concert. |