Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce The Immediate - Hey Gravity !
La Maroquinerie  (Paris)  28 mars 2007

Ah le concert du mercredi ! Celui qui donne envie d’être déraisonnable tout simplement parce que c’est le milieu de semaine… mouais, on se ressaisit… il reste quand même deux bonnes journées de taf à faire… argh, ça sera un demi tavernier finalement merci, la pinte attendra vendredi soir.

On passe les doubles portes battantes de la Maroquinerie pour accéder à une salle déjà plongée dans le noir. Elle est à moitié pleine (l’optimisme fait partie des bonnes résolutions 2007), les quatre de The Immediate arrivent tout juste sur scène.

Formation classique en apparence, guitare-basse-batterie-claviers, pourtant à chaque morceau, c’est le jeu des chaises musicales (sans perdant bien entendu), et vas-y que je te prends ta guitare, tiens file moi ta batterie, excuse je t’emprunte le micro, mon clavier t’en veux ?… Attention, ce va et vient n’a pas pour unique but de nous divertir les yeux. Il est indispensable au quatuor. Il lui confère sa fabuleuse originalité, aussi bien dans ses compositions que dans ses interprétations.

La preuve avec "Let This Light Fill You Eyes" et son chant hurlé. Ce soir, les guitares sonnent bien plus électriques que sur l’album (normal me direz-vous, c’est le principe du concert), mais en fait c’est l’ensemble qui est bien plus énergique que sur leur disque. On sent bien que quelque chose est en train de se passer. Confirmation avec "Stop and Remember" et "Don’t You Ever". Ce soir, nos amis irlandais de The Immediate ont décidé d’envoyer du bois, une vraie déforestation.

Le disque du groupe sus-cité étant sorti le 26 mars dernier, on peut facilement imaginer que le public présent est principalement constitué de néophytes. Pourtant tous semblent largement convaincus, pour preuve des applaudissements francs et soutenus.

Même lorsque le rythme ralentit pour la fabuleuse balade "Big Sad Eyes", la salle ne relâche pas son enthousiasme. Normal, la musique est bonne, comme dirait Jean-Jacques. Enfin pour être précis, elle est carrément géniale, intelligente et inédite. La performance quant à elle, est impressionnante. Le groupe nous gratifie d’un rappel avec "In Towers and Clouds", titre de leur album.

C’est l’entracte. The Immediate ayant fait bien plus que leur boulot, la bonne humeur flotte dans l’air.

Ça tombe bien ! Hey Gravity !, n’a pas non plus l’intention de nous faire redescendre sur terre. Justine Berry "la nouvelle voix du rock anglais" met les choses au point, direct ! Crinière de feu, robe zébrée, le show sera sauvage. La dame se démène et libère sa voix rauque et puissante sur "Lonely".

Les musiciens aussi se donnent à fond, du bon gros rock old school, made in grosses guitares électriques. Le tube, également titre de l’album, "Risen (she said)" déclenche cris et applaudissements dans une fosse bien remplie. Pendant "Scumbag", Justine grimpe, munie de ses talons aiguilles, sur une des grandes enceintes, histoire de dominer complètement son royaume. Elle s’amuse aussi régulièrement à descendre d’une marche pour chanter yeux dans les yeux avec son public.

Certains spectateurs semblent quelque peu apeurés par la donzelle bien que celle-ci soit inoffensive. En effet, le show sera régulièrement ponctué par les interventions reconnaissantes et aimantes de Justine, à l’attention du public français auprès duquel le groupe (à l’époque M.A.S.S.) a toujours eu son petit succès.

Pour nous prouver leur amour, Hey Gravity ! nous gâte. Ce soir c’est cadeau ! Une fabuleuse reprise de "Dancing Barefoot" de Patti Smith, suivi par la balade "Everything" interprétée en duo avec Eamon Hamilton, chanteur-leader de Brakes, venu tout exprès.

Le set officiel touche à sa fin alors que le public, lui, reste un peu sur sa faim. Il suffit simplement de demander… en sifflant très fort.

Hey Gravity ! est de retour avec Eamon Hamilton, encore, pour une nouvelle reprise. "Jackson" de Johnny Cash et June Carter puis, "Risen" le single, sera rejoué et clora ainsi les festivités.

Ce mercredi soir, pour nos 2 formations, il n’y avait ni de milieu de semaine, ni de raisonnable qui tenait. Chacun a donné sans compter et de manière radicalement différente, un rock énergique, arraché et bien transpirant.

Une pinte pour fêter ça ?

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album In tower and clouds de The Immediate
The Immediate en concert au Festival Inrocks Indie Club Avril 2007
L'interview de The Immediate (mars 2007)
La chronique de l'album Risen de Hey Gravity !
L'interview de Hey Gravity (février 2007)

En savoir plus :

Le site officiel de The Immediate
Hey Gravity sur Myspace


Syx         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco
• A lire aussi sur Froggy's Delight :


# 28 avril 2024 : Une sélection hebdomadaire fraiche comme le printemps

Ce n'est pas parce que le pays est plongé dans le froid et la morosité qu'il ne faut pas se faire plaisir. Alors, sortons, dansons, rêvons au travers de notre sélection culturelle de la semaine. Pensez aussi à nous soutenir en suivant nos réseaux sociaux et nos chaines Youtube et Twitch.

Du côté de la musique :

"Edgar is dead" de Edgar
rencontre avec Johnny Carwash qui était en concert avec TV Sundaze à Saint Etienne
"J'irais ailleurs" de Les Soucoupes Violentes
"Sublimer" de Marine Thibault
"For once" de Mélys
"Tu sauras pas quoi faire de moi" de Olivier Marois
"Boomerang" de The Darts
nouvel épisode du Morceau Caché, consacré à Portishead
et toujours :
"Génération (tome 1)" de Ambre
"Out" de Fishtalk
"Take a look at the sea" de Fontanarosa
"Venus rising" de Trio SR9 & Kyrie Kristmanson
"Perpétuel" de Vesperine
"Liminal status" de Watertank
"The great calm" de Whispering Sons
"Keep it simple" de Yann Jankielewicz , Josh Dion & Jason Lindner
Quelques nouveautés en clips avec Isolation, Resto Basket, Greyborn, Bad Juice, Last Temptation, One Rusty Band, We Hate You Please Die

Au théâtre :

les nouveautés :

"Capharnaüm, poème théâtral" au Théâtre de la Cité Internationale
"Jean Baptiste, Madeleine, Armande et les autres" au Théâtre Gérard Philipe
"Majola" au Théâtre Essaïon
"Mon pote" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Tout l'or du monde" au Théâtre Clavel
"Dans ton coeur" au Théâtre du Rond Point
"Du pain et des jeux" au Théâtre 13 Bibliothèque
"Vernon Subutex" au Théâtre des 2 Rives
"37 heures" au Théâtre la Flèche
"Fantasmes" au Théâtre La Croisée des Chemins

"Sonate d'automne" au Théâtre Studio Hébertot
"Frida" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses

"Preuve d'amour" au Théâtre du Guichet Montparnasse
"Après les ruines" au théâtre La Comète de Chalons En Champagne
"Objets inanimés, avez-vous donc une âme ?" au Théâtre du Guichet Montparnasse
des reprises :
"Rembrant sous l'escalier" au Théâtre Essaion
"Le chef d'oeuvre inconnu" au Théâtre Essaion
"Darius" au Théâtre Le Lucernaire
"Rimbaud cavalcades" au Théâtre Essaion
"La peur" au Théâtre La Scala
et toujours :
"Royan, la professeure de français" au Théâtre de Paris
Notes de départs" au Théâtre Poche Montparnasse
"Les chatouilles" au Théâtre de l'Atelier
"Tant que nos coeurs flamboient" au Théâtre Essaïon
"Come Bach" au Théâtre Le Lucernaire
"Enfance" au Théâtre Poche Montparnasse
"Lîle des esclaves" au Théâtre Le Lucernaire
"La forme des choses" au Théâtre La Flèche

Une exposition à la Halle Saint Pierre : "L'esprit Singulier"

Du cinéma avec :

"Le déserteur" de Dani Rosenberg
"Marilu" de Sandrine Dumas
"Que notre joie demeure" de Cheyenne-Marie Carron
zt toujours :
"Amal" de Jawad Rhalib
"L'île" de Damien Manivel
"Le naméssime" de Xavier Bélony Mussel
"Yurt" de Nehir Tuna
"Le squelette de Madame Morales" de Rogelio A. Gonzalez

Lecture avec :

"C'était mon chef" de Christa Schroeder
"L'embrasement" de Michel Goya
"Nouvelle histoire d'Athènes" de Nicolas Simon

"Hervé le Corre, mélancolie révolutionnaire" de Yvan Robin
"Dans le battant des lames"' de Vincent Constantin
"L'heure du retour" de Christopher M. Wood
"Prendre son souffle" de Geneviève Jannelle
et toujours :
"L'origine des larmes" de Jean-Paul Dubois
"Mort d'un libraire" de Alice Slater
"Mykonos" de Olga Duhamel-Noyer
"Des gens drôles" de Lucile Commeaux, Adrien Dénouette, Quentin Mével, Guillaume Orignac & Théo Ribeton
"L'empire britanique en guerre" de Benoît Rondeau
"La république des imposteurs" de Eric Branca
"L'absence selon Camille" de Benjamin Fogel
"Sub Pop, des losers à la conquête du monde" de Jonathan Lopez
"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=