En novembre, Bertrand Louis jouait à l'espace Kiron, salle propice à
l'écoute de ses textes et à l'instauration d'une ambiance dans
laquelle le groupe avait donné un concert mémorable. Avec sa meute,
il clôture leurs concerts de l'année en jouant ce jeudi soir, en
première partie de Prohom à l'Elysée Montmartre.
Difficile de trouver sa niche devant un parterre de fans ... du groupe tête
d'affiche. Le set amputé aura du mal à percuter du fait d'un auditoire
dispersé et inattentif et le groupe, moins à l'aise, paraissait
moins viscéralement heureux d'être sur scène.
Si "La chatte", "Le chien" ou "Dans
ma chambre géométrique" tirent leur épingle du
jeu, des morceaux comme "L'éloge de la paresse" ou
"Le pays où le noir est une couleur" se perdent dans
la trop grande salle.
Dommage bien sûr, mais il paraît évident que le registre
dans lequel oeuvre Bertrand Louis s'accomode mal d'une telle salle notamment
en première partie.
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