Mes très chers amis comédiens,
Si vous saviez combien je compatis quand je vous vois passer dans les rues brûlées par le soleil en plein après-midi, parfois grimés, costumés, chargés de tracts et de papiers.
Combien je compatis, tellement je sais ce que vous avez sacrifié pour venir jouer ici. Parfois devant des salles aux trois-quarts vides.
Mais aussi parfois avec, au bout, le succés d'une salle pleine, relayée par un bouche à oreille qui dévaste tout sur son passage : voilà qu'on ne parle plus que de votre spectacle dans les rues, aux terrasses et que déjà, vous avez réussi votre Festival.
A tous, vraiment bon courage et mes plus sincères sentiments. N'abandonnez-rien et continuez à arpenter cette belle ville, il suffit parfois d'une rencontre...
Et enfin rappelez-vous que vous faites le plus beau métier du monde. |