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puce Mell - Les Grosses Papilles
Salle des fêtes  (Venelles (13))  6 octobre 2007

Rugby oblige (à quoi ça tient, tout de même), scène presque confidentielle ce samedi soir à Venelles pour accueillir Mell, lorraine de coeur, d'humour et de rime (c'est elle qui le dit) et nouvelle égérie du label Mon Slip ! - vous savez, celui de Christian Olivier, le chanteur des Têtes Raides ? D'ailleurs, on vous le dit tout de suite : Mon Slip ! vient de publier le troisième album de Mell, C'est quand qu'on rigole ? avec à la réalisation, justement, le sieur Christian Olivier.

C'est bien beau, tout ça, mais Mell, c'est qui, c'est quoi ? toute révérence gardée, Mell, ce serait ce que la France du camembert aurait de plus proche d'une Polly Jean Harvey ou d'une Shannon Wright.

Du blues et du terroir, tout avec les tripes, mais parfois aussi d'autres abats : coeur, poumons, langue, foie ; voire même un peu de cervelle. Tout en force et en fragilité. Mais no hollywood inside, en aucun cas. Ici, le romantisme sent bon le quotidien, quelque chose comme les amours d'une Ginette et d'un Gino. La vie, la vraie, comme d'autres s'en réclament.

Zéro pointé au glamouroscope, Mell est brut de décoiffage, toute fraiche décoffrée, du haut de son quart de siècle à peu près - ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas là-dedans une bonne grosse dose de poésie. Seulement... la poésie doit-elle nécessairement être sinistre ? "On ne lave pas la poésie, un poète ça pue des pieds", clamait Léo. Toute mimi qu'elle est dans sa robe et ses souliers qui lui donnent un vrai-faux air de Marion Cotillard en môme Piaf voletant dans les rues du pauvre Paris, Mell sent bien la poésie, à plein nez.

C'est quand qu'on rigole ? interroge drôlement le troisième album de la drôlesse. La réponse en son et image, sur scène. La chanteuse ne manque pas d'humour, ses chansons et son spectacle non plus.

En duo ce soir-là avec son seul trompettiste (mis à part une brève apparition de son saxophoniste, égaré là plus ou moins par hasard avec son instrument), avec le plaisir évident de se trouver sur scène et un véritable sens du contact avec le public, Mell s'amuse à vaincre petit à petit la timidité du public, pour sa part ravi de se laisser prendre au jeu.

Alors Mell c'est : la vie, la jeunesse, la spontanéité, le réel et son quotidien, une farandole folle et sans boussole, des rimes (pauvres), un peu de swing et beaucoup de feeling, du feu, des larmes, pas d'armes, du jeu, des sourires, de l'amitié, la fête, ses misères, ses grandeurs, décadences, petitesses, tristesses... la vie, la vraie, on vous le disait.

Après un début de soirée comme celui-là, il fallait bien l'énergie des Grosses Papilles pour relever le défi.

Entre swing, rock, musette, slam, punk, électro... en bonne chanson française déjantée, volontiers gauloise d'ailleurs, le quatuor propose sur scène un spectacle total, à peine moins théâtral que musical, où, à côté de la guitare, de la batterie, de la contrebasse et de l'accordéon, se bousculent rôles, costumes, lumières, accords et syncopes, textes poétiques, mimes et poses, clowneries, sampling, refrains et incantations...

Faussement brouillon mais bazar véritable, leur show tout en énergie fini ce soir-là de renverser un public déjà bien secoué par la prestation de Mell, emportant la réserve des plus sérieux dans le sillage de sa folie.

Une prestation aussi foisonnante que réjouissante, tout à fait dans le prolongement de l'ouverture du dernier album (Dans la langue, janvier 2007, Productions Spéciales), qui avait vu les Grosses Papilles exploser et s'enrichir de nouvelles couleurs, à commencer par des guitares électriques.

Sur la scène comme dans la salle où ils descendent volontiers, les Grosses Papilles font grosse impression. C'est que leurs compositions, déjà très riches et très écrites (jetez une oreille attentive sur "Je sexy", ludique petit bijou d'écriture), savent se (re)mettre en scène avec autant d'ardeur que d'autodérision, pour mieux se laisser (re)découvrir.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album C'est quand qu'on rigole de Mell
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Mell en concert au Festival Paroles et Musiques #20 (édition 2011) - jeudi
L'interview de Mell (janvier 2008)
L'interview de Mell (8 février 2010)
Les Grosses Papilles en concert à La Maroquinerie (14 octobre 2004)

En savoir plus :

En savoir plus :
Le site officiel de Mell
Le Bandcamp de Mell
Le Facebook de Mell
Le site officiel des Grosses Papilles

Crédit photos : Cédric Chort (Plus de photos sur Taste of Indie)


Cédric Chort         
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# 26 juillet 2020 : Que le spectacle (re)commence

Des petits concerts commencent à pointer le bout de leur nez, des petits festivals accueillent timidement leurs premiers spectateurs du côté du théâtre... Ce n'est pas encore ça, mais c'est une meilleure nouvelle que si rien ne se passait. Voici le programme de la semaine (et n'oubliez pas le replay de la MAG #7)

Du côté de la musique :

"Pain olympics" de Crack Cloud
"Waiting room" de We Hate You Please Die
"Surprends-moi" de Cheyenne
"Nina Simone 1/2" le mix numéro 20 de Listen in Bed
Interview de Bruno Piszczorowicz autour de son livre "L'ère Metal"
"Noshtta" de L'Eclair
"Moderne love" de Toybloid
  "Les îles" de Benoit Menut
"Echange" de Brussels Jazz Orchestra, Claire Vaillant & Pierre Drevet
et toujours :
"INTENTA experimental & electronic music from Switzerland 1981-93" par divers artistes
"Jimmy Cobb" mix #19 de Listen In Bed
"Chausson le littéraire" de Musica Nigella & Takenori Nemoto
"Alessandro Scarlatti, il Martirio di Santa Teodosia" de Thibault Noally & l'Ensemble Les Accents"

Au théâtre :

en salle dans le cadre des Estivades du Théâtre Le Verbe fou à Avignon:
"Requiem pour un louis d'or"
"Une Reine en exil"
"Le corps de mon père"
et miscellaneous at home :
"A mon seul désir" de Gaëlle Bourges
"L’Amour Vainqueur" d’Olivier Py

"Cabaret Apocalypse" de Jonathan Capdevielle
"Le Pays lointain (un arrangement)" par Christophe Rauck
"A 90 degrés" de Frédérique Keddari-Devisme
"Le Malade imaginaire" par Michel Didym
"Les Bonobos"
de Laurent Baffie
et finir en chant et musique avec un grand écart stylistique de l'opéra à al comédi emusicale :
"Katia Kabanova" de Leos Janacek par Christoph Marthaler à la comédie musicale kitsch avec "Cléôpatre, dernière reine d'Egypte" de et par Kamel Ouali

Expositions :

en virtuel :
"Warhol" à la Tate Modern de Londres Exhibition Tour avec l'exhibition tour par les commissaires et et 12 focus
"Plein air - De Corot à Monet" au Musée des impressionnismes de Giverny
avec l'audioguide illustré ainsi qu'une approche en douze focus
en real life :
"Le Monde selon Roger Ballen" à La Halle Saint Pierre
"Otto Freundlich - La révélation de l’abstraction" au Musée de Montmartre
"Turner, peintures et aquarelles - Collection de la Tate" au Musée Jacquemart-André
"Harper's Bazaar, premier magazine de mode" au Musée des Arts Décoratifs
"Christan Louboutin - L'Exhibition[niste]" au Palais de la Porte Dorée
"Cézanne et les maîtres - Rêve d'Italie" au Musée Marmottan-Monet
"Coeurs - Du romantisme dans l'art contemporain" au Musée de la Vie romantique
les Collections permanentes du Musée Cernushi
"Helena Rubinstein - La collection de Madame" et "Frapper le fer" au Musée du Quai Branly
"Monet, Renoir... Chagall - Voyages en Méditerranée" à l'Atelier des Lumières

Cinéma

en salle :
"Guendalina" d'Alberto Lattuada
dans son salon :
"Fitzcarraldo" de Werner Herzog
"Un long voyage" de Lucia Murat
"Les Portes du temps" de David L. Cunningham
"Noise" de Henry Bean
"Cookie" de Léa Fazer
et un spécial Abbas Kiarostami avec :
"Au travers des oliviers"
"Et la vie continue"
"Close-up"

Lecture avec :

"Il était deux fois" de Franck Thilliez
"La goûteue d'Hitler" de Rosella Postorino
et toujours :
Interview de Bruno Piszczorowicz autour de son livre "L'ère Metal"
"Fleishman a des ennuis" de Taffy Brodesser-Akner
"Summer mélodie" de David Nicholls
"La Chine d'en bas" de Liao Yiwu
"La nuit d'avant" de Wendy Walker
"Isabelle, l'après midi" de Douglas Kennedy
"Les ombres de la toile" de Chris Brookmyre
"Oeuvres complètes II" de Roberto Bolano
"Un été norvégien" de Einar Mar Gudmundsson

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