Spectacle choral mis en scène par Georges Gagneré avec Emmanuelle Guillot, Etienne Guillot, Christophe Drag, Christophe Raymond et Laurent Deffaux.
Avec leur nouveau spectacle "Déferlantes", le quintet vocal Piccolo petit mais costaud (sic), s’inscrit dans la grande tradition des groupes vocaux a capella et balaye toutes réserves sur son passage.
Dans une scénographie originale, sans décor ni accessoires, en tenue noire à peine rehaussée de rouge, Emmanuelle Guillot, Christophe Drag, Etienne Guillot, Christophe Raymond et Laurent Deffaux, habillés de belles lumières, chantent le monde d’aujourd’hui en polyphonie et accrochent aux notes les grands maux et les petits bonheurs contemporains.
Leur répertoire, composé aussi bien de compositions originales ("Les Aquariens", "Mes banques"), de déclinaisons humoristiques ("Au lycée Papillon" de Georgius devenant "Au lycée Matignon"), de chants avec onomatopées que d’époustouflantes et inspirées variations inspirées de classiques de la chanson française comme "Je me suis fait tout petit" de Brassens, "Le mur de la prison d’en face" d’Yves Duteil ou le magnifique "L’amour est cerise" de Jean Ferrat, picore dans tous les registres de la poésie à l’humour, du réalisme lyrique à l’impertinence, de la fantaisie à la poésie.
Un choix de morceaux qui constitue un bel éventail de leurs talents dans des partitions vocales où chaque voix a sa place unique et sa ligne de chant.
Et puis, point de staticité ici. Tout est mouvement et grâce, regardez donc les mouvements de leurs mains, avec une véritable chorégraphie des corps orchestrée à la mise en scène par Georges Gagneré.
Tout est tiré au cordeau, pensé jusqu’au moindre détail et pourtant extrêmement fluide, léger comme la caresse d’une plume sur la joue, et donne cette impression de naturel et d’apparente facilité, marques du talent et du travail.