Et paf ! C'est reparti. Il n'y a pas une semaine où on ne nous sort pas d'on ne sait où la nouvelle révélation super secrète qui va révolutionner le monde de la musique moderne.
En fait la plupart du temps, et je vous l'ai déjà dit mais au lieu de m'écouter, vous vous dispersez sur myspace, pour essayer de trouver, vous aussi, le futur prochain groupe le meilleur du monde, que voulez-vous que j'y fasse... La plupart du temps donc, il s'agit de jeunes minets qui tentent vaguement, voire vainement, de reproduire la musique des disques tout rayés de papa.
Souvent, c'est quand même un papa un peu rebelle dont on imagine la discothèque chargée de vieux vinyls des Sex Pistols, plein de bières séchées, plutôt que du best of des valses de Strauss par André Rieu, mais tout de même à force, ça lasse.
Et bien devinez quoi ? Les Stalkers sont en plein dedans. Ca tombe bien que je vous en parle du coup. Ne me remerciez pas, c'est normal.
Comment dire pour parler de ce disque... Le premier titre éponyme est très bon ("Yesterday is no tomorrow"). Du vrai punk comme quand on était petit, bon comme une réédition de Best avec Sid Vicious en couv'.
Le cul entre deux chaises, les Stalkers tiennent autant du punk anglais au sens large, des Pistols aux Clash en passant par les irlandais de Pogues (notamment pour la voix un peu éraillée) que du rock américain. Celui de Presley et de toute une ribambelle de rockabilly à ses trousses ("Feeling alright").
Un mélange amusant ("I couldn't wait to get home") mais parfois incroyablement à coté de la plaque comme sur le sirupeux "I'm watching you" qui fait presque office de gag sur cet album, malgré un chant appliqué.
Un album probablement trop long pour un disque de punk mais quelques titres sont à sauver comme "Yesterday is no tomorrow" ou "Silverblood", en attendant que papa sorte les disques les plus intéressants du coffre fort !