Comédie de Thierry Crifo, mise en scène de Francis Dombret, avec Patrick Harivel et Francis Dombret.
Pour sûr, voilà un spectacle pas banal qui nous transporte au temps des Gabin et autres Ventura, aux côtés de Berti et de Monsieur Raymond, deux amis d'enfance du dix-huitième arrondissement qui ont fait les quatre cent coups ensemble et qu'on retrouve à la maison de retraite des Eglantines près de Beauvais, toujours vifs, la malice dans l'oeil et prêts à en refaire de belles...
Patrick Harivel et Francis Dombret composent un duo absolument jubilatoire (avec des scènes cultes comme le réglage du moteur ou la belote coinchée). Le premier, magnifique en marlou des maisons de retraite, gouailleur à la Audiard est malin, séducteur et attachant.
Le second (à qui l'on doit la mise en scène inventive et rythmée), hilarant en vieux beau, pince sans rire.
Brillamment adapté du roman de Thierry Crifo, "Vieux comme le monde" oscille
en permanence entre burlesque et tendresse, humour noir et nostalgie. Un spectacle qui détonne vraiment sur ce festival par son originalité, sa poésie du bitume et la mémoire restituée d'un Paname disparu.
Mes compliments, messieurs !
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