Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Sigur Rós
Með Suð í Eyrum Við Spilum Endalaust  (EMI)  juin 2008

A un moment où d’autres se seraient lentement enfoncés dans une routine artistique, Sigur Rós garde plus que jamais les yeux rivés vers l’horizon. En perpétuel mouvement. Après un Takk (2005) en forme de transition, beaucoup avaient senti le vent tourner. Via les nombreuses pistes pop mélodiques alors découvertes. Mais surtout suite à Heima, documentaire retraçant une atypique tournée islandaise alternant prestations en pleine nature et scènes gigantesques.

Moins d’un an après sa parution en DVD, le quatuor effectue un somptueux retour avec son cinquième opus : Með Suð í Eyrum Við Spilum Endalaust.

Nouvelle direction donc. Clairement affichée dès l’ouverture avec l’époustouflant "Gobbledigook". Parfaitement en phase avec son temps (Yeasayer surtout mais aussi Animal Collective - époque Sung Tongs - et Radiohead). Des images oniriques et bucoliques s’entrechoquent dans nos têtes : innocence, rires, arbres, herbes hautes, rivières, beauté, elfes, blondeur… Percussions, chants, cascades de guitares électroacoustiques : trois minutes de pur génie.

Deuxième plage : "Inní Mér Syngur Vitleysingur". Une ritournelle pop admirablement arrangée, véritable ovni dans la carrière des islandais. Rapide coup d’œil dans le rétroviseur. En seulement deux titres, Sigur Rós vient de réaliser un tour de force tout aussi incroyable qu’improbable. En seulement deux titres, Sigur Rós vient de tirer un trait sur dix années d’atmosphères sombres et froides, de plages torturées pour une musique joyeuse et fragile, légère et libre. Mais avant tout empreinte de sensibilité.

Moins distants, le groupe et tout particulièrement Jon Thor Birgisson semblent enfin se livrer complètement. Un bouleversement n’arrivant jamais seul, le son du groupe a également considérablement évolué. Connu pour ses productions mastodontes (U2, NIN), Flood a opté pour la délicatesse, voire par moment pour l’artisanat. Laissant les voix et chacun des instruments s’exprimer séparément. Simplement enrobés dans un écrin ouaté. Exit donc les murs de son, amalgamant instruments et voix, jusqu’ici véritable marque de fabrique des islandais.

Après "Góðan Daginn" et ses délicats arpèges de guitare, l’apogée du disque arrive avec "Festival", tour de force de près de dix minutes, rappelant les classiques de (). Moins surprenante, la deuxième face n’en demeure pas moins passionnante : la douce "Illgresi" précédant l’épique "Ára Bátur" où le quatuor reçoit le renfort d’une armée de musiciens classiques. Avant de clore les débats sur un mini évènement : un premier titre en anglais ("Allright").

Au terme de onze morceaux condensés en une petite heure, on demeure soufflé par la beauté et la cohérence de l’ensemble. Moins grandiose et démonstratif que ses prédécesseurs, Með Suð í Eyrum Við Spilum Endalaust constitue le disque le plus abordable à ce jour de Sigur Rós. Lequel ne renie aucunement leurs valeurs de base. Une opportunité idéale de toucher une audience plus large. En témoigne d’ailleurs ce Zénith programmé à l’automne.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album Heima de Sigur Rós
La chronique de l'album Kveikur de Sigur Rós
Sigur Rós en concert au Grand Rex (13 février 2003)
Sigur Rós en concert au Grand Rex (13 février 2003) - 2ème
Sigur Rós en concert à La Villette (28 septembre 2004)
Sigur Rós en concert au Festival Les Eurockéennes 2006 (dimanche)
Sigur Rós en concert à Main Square Festival
Sigur Rós en concert au Festival La Route du Rock 2008
Sigur Rós en concert au Festival International Benicàssim 2008
Sigur Rós en concert au Festival International Benicàssim 2008 - 2ème
Sigur Rós en concert au Zénith (jeudi 28 février 2013)
Sigur Rós en concert au Festival Rock en Seine 2016 - samedi 27 août

En savoir plus :
Le site officiel de Sigur Rós
Le Myspace de Sigur Rós


Barbel         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco
# 5 janvier 2020 : 360 jours avant 2021

Le temps passe, mais Froggy's Delight est toujours là, sans doute avec une nouvelle peau bientôt mais ce qui importe c'est ce que nous vous proposons à l'intérieur avec pour démarrer l'année une belle petite sélection à découvrir tout de suite !

Du côté de la musique :

"Broken toy" de Dirty Bootz
"Voix du ciel" de Ensemble Gilles Binchois
"Telemann : Frankfurt Sonatas" de Gottfried von der Goltz
"Lemon the moon" de Nitai Hershkovits
"Le rêve et la terre : Debussy, Ginastera" de Orchestre de Lutetia & Alejandro Sandier
et toujours :
"Mozart, Youth symphonies" de Freiburger Barockorchester, Gottfried von der Goltz
"Gemma EP" de Gemma
"Emily the one" mix #7 de notre podcast Listen In The Bed en partenariat avec Radio Dio
"Né !" de Chris LeHache
"Constance" de David Giguère
"Années folles, Crazy Paris !" de François Chaplin, Marcela Roggeri
"Super parquet" de Super Parquet
Ca bouge à Saint Etienne avec :
- "Plastic Ono Utero", 7eme épisode du podcast Listen In Bed
- Rencontre avec MC Pampille autour de son album "Sur le banc de touche"

Au théâtre :

les nouveautés avec :
"L'Epaule de Dieu" au Théâtre L'Atalante
"Chien et Chat" à la Manufacture des Abbesses
"La Dame Céleste et Le Diable Délicat" au Studio Hébertot
les reprises :
'"Vertiges" au Théâtre de la Colline
'"Invisibles" à la MC93 de Bobigny
'"Vestiges Fureur" au Lavoir Moderne Parisien
"Les Carnets de Harry Haller" au Théâtre du Roi R
"La Loi des prodiges" à La Scala
"Alexandra Pizzagali - C'est dans la tête" au Théâtre du Marais
"Matthieu Penchinat - Qui fuis-je ?" au Théâtre du Marais
et la chronique des spectacles toujours à l'affiche

Expositions avec :

la dernière ligne droite pour :
"Moderne Maharahaj, un mécène des années 1930" au Musée des Arts Décoratifs
"Collection Weisman & Michel : Fin de siècle - Belle Epoque (1880-1916)" au Musée de Montmartre
"Balzac & Grandville - Une fantaisie mordante" à la Maison de Balzac

Cinéma avec :

"Les Siffleurs" de Corneliu Porumboiu
et la chronique des films sortis en décembre

Lecture avec :

"Juste une balle perdue" de Joseph D'anvers
"La séparation" de Sophia de Séguin
"Otages " de Nina Bouraoui
"Sukkwan island" de David Vann
et toujours :
"Un art de vivre à Paris" de France de Griessen
"Nino dans la nuit" de Capucine & Simon Johannin
"Nuit d'épine" de Christine Taubira
"On ne meurt pas d'amour" de Géraldine Dalban Moreynas
"Jacobins !" de Alexis Corbière
"La fabrique du crétin digital" de Michel Desmurget
"Le ghetto de l'intérieur" de Santiago H Amigorena

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

Les 4 derniers journaux
- 21 avril 2024 : Des beaux disques, des beaux spectacles, une belle semaine
- 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil
- 07 avril 2024 :Un marathon de nouveautés !
- 01 avril 2024 : Mieux vaut en rire !
           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=