Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce The White Stripes
Zenith  (Paris)  1er février 2004

Coup d'oeil dans le rétroviseur, deux ans et demi après la révélation au monde du désormais incontournable duo de Detroit tout de rouge et blanc vêtu. Beaucoup d'eau a coulé sous les ponts, la sensation rock de la rentrée et des Inrocks 2001 n'a désormais plus grand chose à voir avec le groupe brut de décoffrage d'alors : Jack White se voit imprimé sur papier glacé dans la presse people, le dernier-né Elephant s'est vu dépoter par camions, et comble ultime, "Seven Nation Army", l'incontournable simple de 2003, passe en boucle sur des radios même pas respectables.

Côté scène, les incroyables prestations première époque ont trop souvent laissé place à de bons sets néanmoins un peu ampoulés (comme à l'Olympia en mai dernier), concessions au succès obligent ... d'où une certaine frustration. Tout comme Radiohead à l'automne dernier, quel peut être l'intérêt pour le fan de toujours de casser le mythe en se rendant à ce show du Zenith. Autant être clair, aucun.

Juste l'espoir d'assister à une renaissance, voire plus modestement d'écouter quelques bons morceaux. A peine rentré, la grande salle de la Vilette demeure fidèle à sa sinistre réputation, dénuée d'âme entre ses publicités pour Coca Cola et ses panneaux à l'effigie de RTL2.

Dans la grande tradition des premières parties de choix (Von Bondies, Whirlwind Heat ...), le premier groupe à jouer assure sévèrement. Encore un nouveau venu de la Motor City, il se prénomme Blanche, rappelle Calexico - probablement pour l'utilisation du banjo -, mais surtout le Gun Club et son emblématique leader trop tôt disparu : Jeffrey Lee Pierce. Simple et propre sur elle en apparence, la musique du quintet s'avère en réalité malsaine, obsédante et avant tout fascinante. La parution de leur premier album dans quelques mois est désormais attendue de pied ferme

. Ne restent ensuite plus que quelques minutes à patienter, au son de "Fire Of Love" du Gun Club justement avant de pouvoir tirer une (ultime ?) conclusion sur les faux frères et soeur de Detroit. Dernier - avant un bout de temps, comme le laissent supposer les ennuis judiciaires se profilant à l'horizon du leader - d'une tournée dédiée au Royaume-Uni, ce show des White Stripes, en forme de franche réussite, demeure (et demeurera certainement encore longtemps) un mystère complet. Le groupe s'est montré tranchant comme jamais, a retrouvé cette urgence faisant initialement sa force, ne cédant jamais à la facilité de satisfaire le public récent, complètement absorbé dans une folle réinterprétation de l'intégralité de son répertoire. Et le groupe de ressusciter nos classiques chéris semblant perdus à jamais : "Let's Shake Hands", "Astro", "Jimmy The Exploder", "Death Letter" et les non moins jouissifs "Hotel Yorba" , "Fell In Love With A Girl" (irrésistible), "We're All Gonna Be Friends" tout en réservant quelques surprises comme "Superstition" des Kills. "Elephant" n'a cependant pas été laissé sur la touche mais interprété avec classe : "In The Cold Cold Night" , "Blackmath" ...

Preuve suprême de la détermination du groupe, l'exécution en simple filler au milieu du set du tubuesque "Seven Nation Army" . Tout comme Noir Désir à l'automne 2002 en ces mêmes lieux, une partie non négligeable du public reste perplexe, complètement coite, donnant presque l'impression de s'être trompée de lieu, visiblement déroutée par un groupe qu'ils imaginaient autrement. Ultime concession (ou remerciement à un si nombreux public), "I Just Don't Know What To Do With Myself" pour finir.

Claque générale, chers amis snobeurs, c'est vraiment trop bête, comme souvent, vous avez eu tort de ne pas venir ...

 

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album Elephant de The White Stripes
La chronique de l'album Get behind me Satan de The White Stripes
The White Stripes en concert à l'Olympia (22 mai 2003)
The White Stripes en concert au Festival Rock en Seine 2004
The White Stripes en concert au Festival Primavera Sound 2007 (jeudi)


Barbel         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco

Abonnez vous à la Newsletter pour recevoir, outre les mises à jour en avant première, des infos de première importance et peut être des choses dont vous n'avez même pas encore imaginé l'existence et l'impact sur votre vie... et nous non plus.

se désabonner, changer son mail ... c'est ici!


» Contacter un membre ou toute
   l'équipe (cliquez ici)


Afficher les chroniques d'un membre :

Liste des chroniques... Cécile B.B.
Liste des chroniques... Cyco Lys
Liste des chroniques... David
Liste des chroniques... Didier Richard
Liste des chroniques... Fred
Liste des chroniques... Jean-Louis Zuccolini
Liste des chroniques... Julien P.
Liste des chroniques... LaBat’
Liste des chroniques... Laurent Coudol
Liste des chroniques... Le Noise (Jérôme Gillet)
Liste des chroniques... Margotte
Liste des chroniques... MM
Liste des chroniques... Monsieur Var
Liste des chroniques... Nathalie Bachelerie
Liste des chroniques... Nicolas Arnstam
Liste des chroniques... Paola Simeone
Liste des chroniques... Philippe Person
Liste des chroniques... Rickeu
Liste des chroniques... Séb.T

 

Les articles de ce site sont la propriété de froggydelight.com et de leurs auteurs.

           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=