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puce Hark ! - White Darkness - MC14/22 Ceci est mon corps
Opéra National de Paris  (Paris)  mai 2009

"Hark ! " chorégraphie, costumes et lumière de Emanuel Gat, avec Stéphanie Romberg, Amélie Lamoureux, Marie-Solène Boulet, Christelle Granier, Laura Hecquet, Ludmila Pagliero, Lucie Clement, Marion Barbeau, Valentine Colasante, Leila Dilhac, Peggy Dursort, Ninon Raux et Jennifer Visocchi.

"White Darkness" chorégraphie de Nacho Duato, avec Marie-Agnès Gillot et Stéphane Bullion.

" MC14/22 Ceci est mon corps", chorégraphie de Angelin Preljocaj, avec Bruno Bouché, Mallory Gaudion, Jean-Christophe Guerri, Emmanuel Hoff, Aurélien Houette, Gil Isoart, Yong Geol Kim, Alexis Renaud, Simon Valastro, Pascal Aubin, Vincent Cordier et Sylvain Groud (danseur invité).

Le programme présenté à l'Opéra Garnier de trois chorégraphes contemporains était très homogène dans la noirceur.

Le premier programme, "Hark !" du chorégraphe israélien Emanuel Gat, se joue dans les gris sombre. Devant le décor d'un rideau de fer, les treize danseuses, en justaucorps noirs, les cheveux tirés en arrières par une queue de cheval, composent un ensemble qu'on pourrait, par leur port, qualifier de religieux. Seules les deux solistes se reconnaissent au fait qu'elle ne portent ni collants opaques, ni pointes.

Le style du ballet est épuré. Les mouvements d'ensemble légèrement désynchronisés lorsque les danseuses viennent de l'arrière de la scène vers le devant. Certains passages sont très rapides, puis les danseuses continuent par de longues stations en pointe. Les deux rôles principaux ont du mal à tirer leur épingle du jeu dans un ensemble relativement homogène.

Cette pièce est agréable par les mouvements d'ensemble, mais son austérité, la lumière grise qui la berce, ne la rende pas particulièrement aimable.

A l'aune des applaudissements, c'est la seconde pièce, "White Darkness", de l'espagnol Nacho Duato qui a été la plus appréciée. Cette chorégraphie suit le rythme de la musique. Marie-Agnès Gillot, grande danseuse dans une longue robe rouge, et Stéphane Bullion forment un beau couple. Souvent, il la pousse ou la traîne au sol. Comme pour les autres couples, les mouvements sont virtuoses, les corps virevoltent, l'énergie est palpable.

Je n'ai cependant pas apprécié la scénographie sur la symbolique de l'addiction à la cocaïne. De la poudre blanche qui tombe du plafond recouvre la scène noire par endroit. La scène en est même rendu difficilement praticable puisque l'une des danseuses a même chuté. Les puits de lumière qui éclairent le sable tombant en pluie blanche sur les danseurs, m'a semblé être (sans mauvais jeu de mots) de la poudre aux yeux, un procédé facilement lyrique et spectaculaire, trop souvent répété, qui ne rend pas justice à la danse. La scène, plus rapide et énergique, qui voit les danseurs se démener dans des cages de lumière blanche m'a, de ce point de vue-là, semblé largement plus réussi.

L'ensemble donne une pièce d'une grande maîtrise au niveau de la gestuelle, des sauts, des portés, mais qui m'a semblé sonner faux quant au traitement de son sujet.

Après l'entracte vient la troisième pièce, "MC14/22 Ceci est mon corps"d'Angelin Preljocaj, qui s'essaie à l'esthétique de la souffrance et de la torture. Difficile de rire lorsqu'on scotche un danseur, memebre après membre, pour l'empécher de s'exprimer, c'est pourtant ainsi qu'a réagi une partie du public. Certes, la volonté "comique" semble présente, mais rend-elle l'exercice intéressant? Sur des tables métalliques, les corps d'homme bougent, se touchent, se maltraitent.

La lumière est verte, orange, rouge. Les mouvements sont souvents hachés, avant que ne soient prises des poses qui évoquent plus les orgies romaines que la Cène, malgré le titre de cette pièce.

On en ressort persuadé de la virtuosité des artistes, surpris par les qualités de chant de Sylvain Groud, mais avec l'impression d'avoir été certes dérangé mais sans que le message n'ait été compris.

 

Laurent Coudol         
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