Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Ben Harper and Relentless 7
White lies for dark times  (EMI)  avril 2009

Ca alors! Finalement le Ben Harper des musiques pleines de groove, qui tournait toujours autour des sons funk, soul et reggae cachait un vrai rockeur capable d'évoquer brillamment l'atmosphère  des supergroupes des années 70 et d'abdiquer de la production en studio pour obtenir des enregistrements plus purs et authentiques, sans artifices ni douceur! Nous devons cette découverte à ses nouveaux amis, les Relentless 7, avec qui Ben Harper a retrouvé les sons qui l'ont vu grandir et qui ont marqué une part importante de la formation de sa personnalité musicale.

White Lies for Dark Times, première édition de la grande marque de Ben Harper et Relentless 7 est indubitablement un album Rock et un hommage aux héros les plus mythiques de son histoire. Ceux qui l'écouteront ne vont pas y trouver de l'innovation ni de l'originalité : juste du rock. Du Rétro-Rock intensément ressenti et superbement exécuté.

Tout commence avec "Number With No Name", musique qui est un résumé de l'esprit original du Rock, héritier du Blues, avec de puissants riffs de deux guitares qui continueront de jouer en duo pendant le reste du CD et qui m'évoquent les Cream ou les Yardbirds du mythique Eric Clapton, voire même les Rolling Stones et le Lenny Kravitz de "Let Love Rule". Vient ensuite "Up to You Now", qui me transporte vers les annés 70 et ses supergroupes (dans ce cas Asia). Avec "Shimmer and Shine" le registre passe vers les précurseurs du Hard-Rock Black Sabbath et Deep Purple, qui seront à nouveau évoqués dans le morceau "Why Must You Always Dress in Black", autre grand moment de ce disque-hommage.

C'est avec "Lay There and Hate Me" que, finalement, nous écoutons quelquechose qu'on identifiquerait comme du "vieux" Ben Harper. Il s'agit d'un soul-rock plein de groove avec un solo de talking guitar qui me fait aussi penser aux grands Peter Frampton et J. Geils Band. Les deux musiques suivantes font partie, d'après moi, des morceaux les plus faibles de l'album. La première, "Skin Thin", est une balade acoustique typique de Ben Harper, quelque chose déjà souvent entendu et qui me paraît un peu hors contexte dans un CD comme celui-ci. La seconde, "Fly One Time", est une balade rock-FM dans un style intemporel telles qu'on en entend tous les étés dans les campements de scouts et qui deviennent l'hymne de la saison.

Cependant, il y a une bonne nouvelle : le meilleur était gardé pour la fin. Et comme c'est évident que dans une oeuvre en révérence aux monstres du Rock il ne pouvait pas manquer les Led Zeppelin, c'est justement eux qui nous envahissent les oreilles sur "Keep It Together". Ce magnifique morceau va jusqu'à inclure un moment zen de dialogue entre les deux guitares presque muettes de Ben Harper et de Jason Mozersky et la voix presque éteinte du premier, à la manière des Zeppelin. Et il ne pouvait pas manquer non plus Santana et Jimi Hendrix, qui suivent dans "Boots Like These", autre grand moment de ce White Lies For Dark Times.

Arrive une autre balade rock-FM sans histoire (celle-ci s'appelle "The Word Suicide"), en terminant l'évocation avec "Faithfully Remain", autre morceau acoustique à la Ben Harper, peut-être pour nous confirmer ce qu'il a déjà dit lui-même : que l'aventure avec les Relentless 7 ne représente pas un virage dans son orientation musicale dominante mais seulement un projet parallèle pour jouer des choses  différentes.

Peut-être que c'est mieux ainsi. Néanmoins White Lies For Dark Times n'en est pas moins un album revigorant pour un amoureux du Rock comme moi.

Ca m'a bien plu !

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album Diamond on the inside de Ben Harper
La chronique de l'album Get Up ! de Ben Harper & Charlie Musselwhite
La chronique de l'album No Mercy in this land de Ben Harper & Charlie Musselwhite
Ben Harper en concert au Festival Les Eurockéennes de Belfort 2008
Ben Harper en concert au Festival des Vieilles Charrues 2008 (jeudi)
Ben Harper en concert au Festival Les Eurockéennes de Belfort #27 (édition 2015) - Vendredi 3
Ben Harper en concert au Festival Beauregard #11 (édition 2019)
Ben Harper en concert au Festival Beauregard #11 (édition 2019) - Les Découvertes
Ben Harper en concert au Festival Beauregard #11 (édition 2019) - Samedi 6 juillet

En savoir plus :
Le Myspace de Ben Harper
Le site officiel de Ben Harper en français
Le site officiel de Ben Harper


Nuno         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco
# 12 janvier 2020 : Pas de soldes sur Froggy's

C'est la saison des soldes. Peut être l'occasion d'acheter au rabais quelques oeuvres d'artistes qui auraient mérité que l'on paie le prix fort. Qu'à cela ne tienne, voici le sommaire de la semaine rempli de découvertes et d'artistes à soutenir, soldés ou non.

Du côté de la musique :

"Nougaro" de Babx, Thomas de Pourquery et André Minvielle
"Demain est mort" de Larme Blanche
"True colors" de David Bressat
"Splid" de Kvelertak
"Bach, Handel : An imaginary meeting" de Lina Tur Bonet & Dani Espasa
"My favourite things", le podcast de Listen In Bed #8
"Turn bizarre" de Livingstone
"Le musc" de Petosaure
"En voyages" de Pierre Vassiliu
"Shadow in the dark" de Tiger & the Homertons
"Caipirinha" de Tiste Cool
et toujours :
"Broken toy" de Dirty Bootz
"Voix du ciel" de Ensemble Gilles Binchois
"Telemann : Frankfurt Sonatas" de Gottfried von der Goltz
"Lemon the moon" de Nitai Hershkovits
"Le rêve et la terre : Debussy, Ginastera" de Orchestre de Lutetia & Alejandro Sandier

Au théâtre :

les nouveautés avec :
"Phèdre" au Théâtre des Abbesses
"Du ciel tombaient des animaux" au Théâtre du Rond-Point
"Les Passagers de l'aube" au Théâtre 13/Jardin
"Pièce en plastique" au Théâtre de Belleville
"Les Feux de l'Amour et du Hasard" au Grand Point Virgule
"Ruy Blas, grotesque et sublime" au Théâtre Essaion
"Les Michel's" au Théâtre Essaion
les reprises :
"Dom Juan - Le festin de pierre" au Théâtre de la Cité internationale
"Le dernier carton" au Théâtre du Gymnase
"Le K" au Théâtre Rive-Gauche
"La promesse de l'aube" au Théâtre de Poche-Montparnasse
"Ritals" au Théâtre La Scène Parisienne
"Odyssée" au Lavoir Moderne Parisien
"Philippe Fertray - Pas de souci" au Théâtre de la Contrescarpe
"Trinidad - Pour que tu t'aimes encore" à la Comédie Bastille
"Constance - Pot pourri" au Théâtre de l'Oeuvre
"Dans ma chambre" au Théâtre Les Déchargeurs
"Carla Bianchi - Migrando" à la Nouvelle Seine
"Giorgia Sinicorni - Comment épouser un milliardaire" à la Nouvelle Seine
et la chronique des spectacles de janvier

Expositions avec :

la dernière ligne droite pour "Vampires - De Dracula à Buffy" à la Cinémathèque française

Cinéma avec :

"Barthes*" de Vincent Gérard, Cédric Laty, Bernard Marcadé et et Camille Zéhenne
la chronique des films sortis en décembre
et la chronique des sorties de janvier

Lecture avec :

"Celle qui pleurait sous l'eau" de Niko Tackian
"Je suis le fleuve" de T.E. Grau
"La prière des oiseaux" de Chigozie Obioma
"Sang chaud" de Kim Un Su
"Un millionaire à Lisbonne" de J.R. Dos Santos
et toujours :
"Juste une balle perdue" de Joseph D'anvers
"La séparation" de Sophia de Séguin
"Otages " de Nina Bouraoui
"Sukkwan island" de David Vann

Froggeek's Delight :

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

Les 4 derniers journaux
- 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil
- 07 avril 2024 :Un marathon de nouveautés !
- 01 avril 2024 : Mieux vaut en rire !
- 24 mars 2024 : Enfin le printemps !
           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=