Texte
de Fabrice Melquiot, mise en scène Victor Gauthier-Martin,
avec Alban Aumard.
Drôle de petit bonhomme que ce Samuel Simorgh, ancien
trader reconverti en kidnappeur et lustreur de voitures qu’il
restitue ensuite à leurs propriétaires pour voir
le changement sur leurs visages, comme lavés du gris
ambiant.
Dans un intérieur de garage (malheureusement un peu
éblouissant pour le spectateur), Simon nettoie une mini
Austin avec l’amour du travail bien fait et raconte son
histoire, prouvant par le succès de son changement radical
que la réussite n’est pas forcément où
l’on croit.
Alban Aumard fait vivre avec une belle humanité et
une vraie sincérité le texte désabusé
mais bourré d’humour de Fabrice Melquiot qui présente
ici une alternative aux années money. Marqué par
les événements et les chocs successifs, Samuel
est touchant dans sa simplicité et son obstination à
rester positif malgré tout. Sa nouvelle vie et la renaissance
qui l’accompagne semblent lui donner incontestablement
une légèreté et une grâce.
On se dit que quoi qu’il arrive, forcément il
s’en sortira… |