Du nouveau de l'autre côté de la Manche avec la sortie du deuxième album de Windmill, Epcot Starfields, nouvelle livraison discographique, née des souvenirs d'enfance de Matthew Thomas Dillon, tête pensante et omnipotente de ce groupe qui n'en est pas vraiment un.
Façonné comme un album concept, Epcot Starfields évoque le parc EPCOT (Experimental Prototype Community Of Tomorrow) que Dillon visita gamin lors d'un séjour en Floride. A travers cet objet musical non identifié, Windmill nous invite donc à revivre ce voyage fantasmé en dix séquences étoilées, nous plongeant du prologue au dénouement dans cet univers spatial. Matthew Thomas Dillon nous guide au gré de ses souvenirs, jouant de sa voix nasillarde du meilleur effet et distillant une pop aérienne à coup de piano chatoyant et d'arrangements ciselés.
Avec Epcot starfields, Windmill nous livre un album attachant et plaisant qui saura trouver un certain public. Matthew Thomas Dillon, sans être un génie novateur, sait caresser nos oreilles avec ses savoureuses mélodies pop et sa douce mélancolie (notamment les remarquables "Airsuit" et "Big boom").
Pour celles et ceux qui seraient passés à côté du premier album Puddle city racing lights, le lunaire Epcot Starfields est donc une bonne séance de rattrapage de la matière Windmill. Pas de bachotage intensif mais pas d'impasse non plus !
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