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Why there are mountains  (Memphis industries / PIAS)  octobre 2009

Ça a commencé en duo, par un cover-project de Weezer aux marges d'un campus étatsunien, en 2005. Muté en quatuor, c'est parti pour finir sous les feux de la rampe, en pleine lumière, tout au milieu d'une scène rock-indé qui n'en aura jamais fini de s'inventer sans cesse de nouveaux renouveaux. Rendez-vous est pris avec la postérité : l'album fera date. C'est Pitchfork et le NME qui le disent. Alors autant la noter tout de suite : 26 octobre 2009, sortie officielle de Why there are mountains. Premier album déjà célébré de Cymbals eat guitar, nouvelle coqueluche de l'independentia rock.

Il faut reconnaître des attributs testiculaires au quartet et une capacité de les déballer dès la première rencontre ("sévèrement burnés, les ricains, et ils le montrent", comme on dirait). À ce titre, "...and the hazy sea", impérial titre d'ouverture, s'impose en incontournable : tout en énergie, en tension – et en invention tant il est vrai que l'on n'est jamais tout à fait sûr de savoir où les prochaines mesures nous mèneront. La voix s'écorche, explose, à l'avenant d'un rock non stabilisé et pas tout à fait revenu du psychédélisme et des 90's. Tout simplement excellent.

Malheureusement toutes les compositions n'ont pas cette carrure et l'on retombe trop souvent, comme par réflexe, dans les méandres d'une pop ennuyeuse où la voix et la guitare de Joseph d'Agostino ne semblent pas trop savoir comment se tenir. C'est palpable sur l'embarrassante deuxième moitié de "Indiana", outrageusement sous-beatlesienne quand elle aurait pu tirer parti des saturations oniriques de la première moitié. Même constat pour "Share", dont l'électricité statique, tristement, n'éclate pas en l'orage que l'on espère, mais alimente le groupe de secours d'une pop poussive.

"Living north" rattrape la sauce en laissant un peu saillir les muscles, couleur la sueur, avec de vrais-faux airs de Dinosaur Jr et de Pavement. "What dog sees" prouve que le quartet peut aussi jouer la carte d'une densité minimaliste. "Like blood does", en clôture d'album, n'est pas loin d'être inspiré. Mais, n'en déplaise aux hérauts du nouveau renouveau du rock indé, reste un album en demi-teintes, capable de véritables traits de génies mais capable aussi du plus quelconque. Quand les saveurs languides et sucrées dégénèrent en sirupeuses plages d'ennui... Il y aurait pu avoir la grandeur d'un Ok computer ou d'un Black Black dans ce Why there are mountains. Dommage.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

Cymbals eat guitars en concert au Nouveau Casino (mardi 24 novembre 2009)

En savoir plus :
Le Myspace de Cymbals eat guitars
Le site officiel de Cymbals eat guitars


Cédric Chort         
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