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Interview  (Paris)  samedi 14 novembre 2009

Laurent Paranthoën, alias Commuter, est un artiste breton en train de monter dans le milieu techno. Au Glaz'Art, en ce soir de novembre, c'est à lui que revient la lourde tâche d'ouvrir les hostilités dans cette soirée Electro Night Live, dont les têtes d'affiche ne sont autres que les vétérans, unanimement respectés, de T21 (Trisomie 21). Il répond aux questions de l'équipe de Froggy, de manière détendue, alors que sa balance est terminée.

Quel est ton parcours ?

Laurent : Quand j'étais gamin, ma mère avait la bonne idée d'avoir dans sa collection de disques beaucoup de variété française vraiment pourrie. Mais au milieu de tout ça, j'y ai trouvé Radioactivity de Kraftwerk. Enfant, je l'ai beaucoup écouté, et je sentais que les sons électroniques m'attiraient. Et plus tard, en 88-89, alors que j'ai 13 ans, le mouvement house débarque. Je tombe dans ce mouvement en écoutant d'abord les premiers disques de house anglais, puis de la techno de Detroit.

C'est bien plus tard que je découvre des groupes comme Depeche Mode, à travers l'album Violator, DAF, Front 242, etc., qui m'amèneront vers le côté plus froid de la musique électronique. J'ai un parcours peut-être différent, voire inverse, d'autres musiciens qui venaient de la new wave et ont découvert plus tard la house et la techno. Gamin, j'avais un petit clavier electronique très cheap et j'ai ensuite acheté un magnéto 4-pistes. Je bricolais mes morceaux. C'est vers 17/18 ans qu'un ami m'a montré ce qu'était un vrai synthétiseur sur lequel on pouvait programmer ses propres sons.

En fait, je suis autodidacte. J'ai appris à jouer du clavier en reproduisant les musiques des autres. C'est en essayant de rejouer des morceaux de Depeche Mode que je me suis véritablement mis à la musique.

A quel moment as-tu essayé de créer tes propres sons ?

Laurent : Au tout début, j'essayais donc de reproduire le son des autres. Plus tard j'ai acheté plusieurs machines (grooveboxes, samplers, etc.). Mon influence principale a été la techno, mais j'ai toujours gardé aussi un pied dans le monde de la synth pop et de l'EBM, puisqu'à la base j'ai aussi beaucoup écouté Depeche Mode et Kraftwerk, des trucs plus mélodiques.

J'ai commencé à tourner en live très tôt. Ce que je fais sur scène n'est pas du DJ-ing. Je reproduis sur scène les morceaux composés en studio, dont j'ai la structure autour de laquelle j'improvise. Sur scène, j'ai un ordinateur, des contrôleurs midi, et je reconstruis mes compositions en direct.

Dans le mouvement où tu te situes, estimes-tu que la scène soit française ou européenne ?

Laurent : Je suis sur un label electro/Techno : Elektrofon. Le mouvement techno est mondial. Par contre, puisque on me situe entre la techno et la synth pop (même si ce n'est pas vraiment musicalement le cas), on me demande souvent de jouer dans des soirées avec des groupes synthpop, EBM, cold wave, etc. Et dans ce cas, la scène s'étend au niveau européen. Je ne joue pour l'instant qu'en France, mais je croise les doigts pour que ça se développe.

As-tu des collaborations en vue ?

Laurent : Pour l'instant, je continue à collaborer avec des personnes avec lesquelles j'ai déjà travaillé. Le premier maxi vinyl qui est sorti était le fruit d'une collaboration avec LAAG, un artiste breton, issu du milieu electro-cold-dark-indus, qui a sorti des titres sur des compils underground comme les Electronic Manifesto. Quand nous collaborons, je compose et lui chante. Il y aura sans doute d'autres morceaux ensemble...

J'ai aussi remixé un titre de Nomenklatür, qui viennent de sortir un album sur le label de David Carretta, Space Factory. Je vais sans doute aussi collaborer avec Franck Kartell, un autre artiste Elektrofon et d'autres choses sont en vue, comme un remix pour le groupe Foretaste qui va aussi bientôt sortir.

Quelle image as-tu de T21 et de Waiting For Words, les deux groupes avec lesquels tu partages l'affiche ce soir ?

Laurent : Waiting For Words sont avant tout des amis. Même si nous n'avons pas le même univers musical, nous partageons des influences communes. De T21, je connais les classiques. Je sais l'influence qu'ils ont pu avoir sur une certaine scène électro. Ce sont des gens pour lesquels j'ai du respect. Ce que je préfère dans leur son, c'est le côté froid et électronique de certains de leurs morceaux, ceux sur lesquels il y a moins de guitares.

Quelle est ton actualité dans un avenir proche ?

Laurent : Un titre prévu en fin d'année sur le quatrième volume de Electronic Manifesto. Le concept de cette compil est d'écrire sa propre épitaphe. Ce sera un morceau plus mélodique, electro au sens robotique et kraftwerkien du terme.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album Dits For The Commuter Belt de Bromheads Jacket
La chronique de l'album Yours Truly, The Commuter de Jason Lytle
Commuter en concert au Glaz'Art (samedi 14 novembre 2009)

En savoir plus :
Le Myspace de Commuter

Crédits photos : Richter (avec son aimable autorisation)


Laurent Coudol         
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