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puce Combichrist - Rammstein
Bercy  (Paris)  mercredi 9 décembre2009

Quatre ans après leur dernière tournée pour l'album Reise, Reise, le groupe de metal allemand est enfin revenu à Paris. C'était donc l'occasion pour moi de prendre ma revanche et m'acheter un billet avant que les stocks ne soient écoulés. J'ai failli encore rater le coche mais, heureusement, ils ont ajouté une date le 9 décembre. Tout ça pour dire que ça faisait quatre ans que j'attendais ce moment et six mois que je gardais précieusement le billet.

Et voilà, vingt heures presque précises, la première partie commence avec Combichrist, un groupe de techno hardcore Norvégien qui chauffe la salle à coup de batteries puissantes et sons eĺectro. Le chanteur (Andy LaPlegua) à la voix caverneuse a de l'énergie à revendre sur la scène qu'il parcourt de long en large. Les deux batteurs se déchainent sur leurs instruments. Les baguettes volent et, peut-être excédés que des éléments de sa batterie tombent régulièrement sous le poids de sa force, un des deux batteurs va jusqu'à balancer deux de ses tambours sur l'autre batteur. L'ambiance est déjà très chaude... Dans le public, nous sommes tous debout, gradins compris. Andy LaPlegua dédicace une dernière chanson à Rammstein, histoire d'exciter le public un peu plus, et termine avec "What the F*ck Is Wrong with You People ?". Bon son. Bon échauffement.

21h. Les lumières s'éteignent. La salle bouillonne. Sur l'intro de "Rammleid" (premier morceau de leur petit dernier : Liebe ist für alle da ou LIFAD pour les intimes), le groupe fait son entrée à coups de hache qui transpercent les parois en fond de scène. Une lumière blanche jaillit vers la salle à chaque éventrement. Till Lindemann se présente en dernier dans son tablier rouge et entame la chanson, en dévoilant un appareil lumineux dans sa bouche. Dès les premières syllabes, sa voix méchamment caverneuse nous lobotomise. Déjà à bloc, nous scandons "Ramm...Stein !" les poings levés.

Suivent deux autres morceaux de LIFAD : "B********" et "Waidmann's Heil". Déjà les premiers feux d'artifice explosent et les premières flammes jaillissent de la bouche des guitaristes et du chanteur. Même en étant éloigné de la scène, on sent la chaleur des flammes dans le Palais Omnisport. Heureusement qu'ils ont prévu les ventilateurs géants qui descendent régulièrement faire de l'air.

Petit retour vers le passé ensuite avec "Keine Lust" (de Reise, Reise), "Weisses Fleisch" (de Herzeleid) et "Feuer Frei !" (de Mutter). Nous sommes en effervescence devant ces flammes qui sortent du plafond et sol. Il faut dire le groupe a pris le soin de ne choisir que des chansons bien enragées ce qui, certes, ne manque pas dans leur discographie.

Le groupe revient ensuite sur la présentation de LIFAD. Till, assis par terre, éteint la lampe de chevet qui illumine la scène avant de commencer à chanter "Wiener Blut", qui fait référence à l'histoire de l'Autrichien qui a séquestré sa fille dans une cave. Pour souligner l'ambiance morbide, des poupées pendues descendent au-dessus de la scène et finissent par tomber une à une sous l'effet de feux d'artifice qui brisent les fils.

A la fin du morceau, le groupe quitte la scène et laisse Christian Lorenz "Flake" à ses claviers. Celui-ci joue, comme d'habitude, le rôle de l'esclave de Till, à qui il essaie d'échapper, en vain. L'ambiance prend alors une touche plus suave avec "Frühling in Paris". Mais ça n'est qu'une courte parenthèse avant "Ich tu dir weh" ("Je te fais du mal") où Till martyrise à nouveau Flake en le jetant dans une baignoire, avant de s'élever à environ six mètres sur une colonne, avec un pot de lait à la main, pour lui déverser une douche de feu d'artifice. La baignoire explose de pétards à son tour et Flake en sort d'une nouvelle combinaison argentée.

Puis, le groupe enchaine avec le morceau "Liebe ist für alle da" et alterne de nouveau avec des morceaux des albums précédents. Sur "Benzin" (Rosenrot), Till asperge de feu un courageux volontaire (en habit anti-brûlure) venu sur scène. Puis il entame quelques pas militaires sur "Links 2 3 4" (Mutter) avant de terminer sur "Du hast" (Sehnsucht).

Le groupe s'éclipse après 1h15 de guitares saturées (de Paul Landers et Richard Zven), batterie et basse déchainées (Christoph Schneider et Olivier Riedel) et clavier excentrique. Le public en furie joue le jeu et Rammstein revient sur le très attendu "Pussy" (LIFAD). Till déverse ses paroles crues et conclut le morceau en chevauchant une machine de forme conique, de laquelle il envoie une éjaculation de mousse sur la première fosse, en se déplaçant sur la largeur de la scène pour être sûr de n'épargner personne.

Après "Sonne" de l'album Mutter, Flake se lance dans un slam à travers la foule sur un bateau pneumatique. Il fait le tour de cette marée humaine, guidé de main en main. A son retour sur scène, le groupe assis dans un coin porte un toast à l'anniversaire du guitariste Paul Landers. Avant de nous servir un "Ich will" (Mutter) bien rodé et de nous quitter à nouveau.

Dans la salle nous sommes complètement déchainés. On obtient un retour avec "Engel" (Sehnsucht) où Till apparaît avec de grandes ailes d'ange. Puisqu'un concert de Rammstein est un spectacle pyrotechnique et quelque peu "pyromane", il fallait que le groupe nous "allume" une dernière fois avec des flammes sortant des extrémités des ailes...

Après 1h40 de défoulement, il ne nous reste plus qu'à laisser retomber l'effet euphorisant de ce concert, à la hauteur de la réputation du groupe. Un moment transcendant.

 

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En savoir plus :
Le site officiel de Combichrist
Le Myspace de Combichrist
Le site officiel de Rammstein
Le Myspace de Rammstein


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# 24 mars 2024 : Enfin le printemps !

Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Dans ta direction" de Camille Benatre
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"Five to the floor" de Jean Marc Millière / Sonic Winter
"Invincible shield" de Judas Priest
"All is dust" de Karkara
"Jeu" de Louise Jallu
"Berg, Brahms, Schumann, Poulenc" de Michel Portal & Michel Dalberto
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"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
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