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Testament : Paris / London  (ECM Records)  octobre 2009

On a presque tout dit sur l’art de l’improvisation de Keith Jarrett. Sur le moment de l’inexplicable. Ce moment qui s’invite en musique. Où tout devient possible au bout des doigts du pianiste. Ce moment d’angoisse et de liberté suprême. Où tout part de rien et y retourne parce que l’artiste l’a décidé, parce que c’était comme ça qu’il fallait qu’il commence et que c’est comme cela qu’il fallait finir.

On a déjà tout dit lorsque Keith Jarrett, à l’occasion de l’album Radiance, enregistré au Japon revenait au piano solo, à l’improvisation totale.

Ici, c’est une série de deux concerts donnés le 26 novembre et le 1er décembre à Paris et à Londres qui donne matière à ces trois CD’s. Jarrett dans des liners notes absolument bouleversantes y explique les conditions dans lesquelles il abordait ces concerts qui intervenaient quelques temps après sa séparation avec Rose-Anne sa compagne depuis 30 ans. C’est dans un état de grande vulnérabilité émotionnelle que le pianiste revenait à Paris et surtout à Londres où il n’avait pas joué depuis 28 ans. Il y raconte aussi son angoisse des lumières de la ville à l‘approche de Noël ou encore ses larmes d’après concert. Mais il ne dit rien sur ce processus magique d’improvisation qui lui est familier depuis l’âge de 6 ans lorsqu’il changeait déjà les thèmes qu’on lui enseignait.

Face au piano, Jarrett n’est plus tout à fait de ce monde-là. Nous entrons dans cet univers sans effraction, son univers intime, celui dans lequel il brasse autant de Bach que de Mozart ou de Bill Evans dans un flot, aussi construit que libre de suivre son propre cours. Le testament de Jarrett n’a rien de mortuaire. Jarrett nous livre au contraire cette musique qui ne cesse d’alimenter sa vie. Le piano comme l’intime prolongement de lui-même, comme ce regard en lui-même d’où surgit l’indicible du pianiste, sa vérité fondamentale. Ontologique. A l’heure où sa vie s’inscrivait dans une rupture très forte, Keith Jarrett que nous avions vu le soir de Pleyel parler au public et lui sourire, semblait aborder ces concerts sous un jour totalement nouveau. En se livrant à son public, en lui dédiant au travers de ses improvisations ce qui alimente sa vie de pianiste, son génie créateur, en rendant hommage à ses maîtres autant qu’à la musique même, Jarrett livre là bien plus qu’un testament. Une offrande.

Chronique originale publiée dans
Les Dernières Nouvelles du Jazz

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album After he Fall de Keith Jarrett - Gary Peacock - Jack DeJohnette

En savoir plus :
Le site officiel de Keith Jarrett


Jean-Marc Gelin         
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# 28 juin 2020 : Nouvelle Vague ?

Le premier tour des élections municipales fut le signe du début du confinement. Espérons que ce second tour ne sera pas l'appel à un second confinement. Quoi qu'il en soit : Soyez prudents, soyez heureux et cultivez vous ! c'est parti pour le sommaire en commençant par le replay de la Mare Aux Grenouilles #4 (eh oui déjà !)

Du côté de la musique :

"Grand prix" de Benjamin Biolay
"The Beethoven collection Vol1 : Sonatas by Clementi, Hummel, Dussek and Wolfl" de Jean-Efflam Bavouzet
"Eivind Groven Symphonies N°1 & 2" de Kristiansand Symphony Orchestra sous la direction de Peter Szilvay
"L'heure bleue" de Marianne Piketty, Le Concert Idéal
"Tu rabo Par'abanico" de Marion Cousin & Kaumwald
"Veines" de Merakhaazan
"Silas" de Silas Bassa
et toujours :
"As found" de Fugu
"Désordres" de Austyn
"Anda Lutz" de Cie Guillaume Lopez
"A l'instinct A l'instant" de Daniel Jea
"Cérébro dancing" de Epilexique
"Cobra" de François Club
"Coquette" de Hailey Tuck
"Springtime with no harm" épisode 18 des mixes de Listen In Bed
"Fanfare XP, volume 2" de Magic Malik
"Avec son frère" de Volo
"Safeplace" de Yadam

Au théâtre dans un fauteuil de salon avec :

des créations :
"Démons" par Lorraine de Sagazan
"Misery" de William Goldman
"L'obéissance de la femme du berger "de Sergio Martínez Vila
"Migraaaants" de Matéi Visniec
"Le Remplaçant" d'Agnès Desarthe
"Portrait d'Amakoé de Souza - Salade Tomate Oignon" de et par Jean-Christophe Folly

"La Chose Commune" de David Lescot et Emmanuel Bex
de la comédie de boulevard :
"Hier est un autre jour "de Sylvain Meyniac et Jean-François Cros
"Madame Doubtfire" de Jaja Fiastri
"Le Clan des divorcées" de Alil Vardar
"A gauche en sortant de l'ascenseur" de Gérard Lauzier
du côté des humoristes :
"Mimie Mathy - J'adore papoter avec vous"
"Denis Maréchal - J'dis franchement"
dans le répertoire classique :
"Le Jeu de l'amour et du hasard" par Catherine Hiegel
"Roméo et Juliette" par Eric Ruf
Shakeaspeare :
à l'anglaise au Globe Teater : "Macbeth"
et en comédie musicale "Roméo et Juliette, de la haine à l'amour" de Gérard Presgurvic
et de l'Opéra revisité :
"La Traviata" de Verdi par Simon Stone
"Cendrillon" de Jules Massenet par David Hermann

Expositions :

en "real life" avec la réouverture progressive des musées :
"Pompéi" au Grand Palais
"Turner, peintures et aquarelles - Collection de la Tate" au Musée Jacquemart-André
"Harper's Bazaar, premier magazine de mode" au Musée des Arts Décoratifs
"Christan Louboutin - L'Exhibition[niste]" au Palais de la Porte Dorée
"Otto Freundlich - La révélation de l’abstraction" au Musée de Montmartre
"Cézanne et les maîtres - Rêve d'Italie" au Musée Marmottan-Monet
"Coeurs - Du romantisme dans l'art contemporain" au Musée de la Vie romantique
"Les Contes étranges de N.H. Jacobsen" au Musée Bourdelle
les Collections permanentes du Musée Cernushi
"Le Monde selon Roger Ballen" à La Halle Saint Pierre
"Helena Rubinstein - La collection de Madame" et "Frapper le fer" au Musée du Quai Branly
"Monet, Renoir... Chagall - Voyages en Méditerranée" à l'Atelier des Lumières
"La Force du dessin - Chefs-d'oeuvre de la Collection Prat" au Petit Palais
"Esprit es-tu là ? Les peintres et les voix de l'au-delà" au Musée Maillol
"Le dessin sans réserve. Collections du Musée des Arts Décoratifs" au Musée des Arts Décoratifs
et en passant par la Lorraine, découvrir la Villa Majorelle œuvre de style Art nouveau.

Cinéma at home avec :

"Riens du tout" de Cédric Klapisch
"Noïse" de Henry Bean
"Sous surveillance" de Robert Redford
"La romancière" de John McKay
au Ciné-Club les années 50 :
"Un drôle de Dimanche" de Marc Allégret
"La vie à deux" de Clément Duhour
"L'homme au million ("The Million Pound Note") de Ronald Neame
des incontournables japonais :
des figures tutélaires :
"Tokyo drifter" de Seijun Suzuki
"A blind woman" de Teruo Ishii
et des plus jeunes :
"Mr Long" de Sabu
"Ichi, la femme samouraï" de Fumihiko Sori
et des raretés avec une sélection "Court metrage" :
"Le Chant du styrène" de Alain Resnais
"La chambre" de Chantal Akerman
"Pauline" de Céline Sciamma
"La traversée de l'Atlantique à la rame" de Jean-François Laguionie

Lecture avec :

"Be my guest" de Priya Basil
"De Gaulle sous le casque" de Henri de Wailly
"La faiblesse du maillon" de Eric Halphen
"Les jours brûlants" de Laurence Peyrin
et toujours :
"Le jour où Kennedy n'est pas mort" de R.J. Ellory
"Mauvaise graine" de Nicolas Jaillet
"Une immense sensation de calme" de Laurine Roux

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