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The Dark Tree  (Hat Hut Records)  septembre 2009

Totalement méconnu, le pianiste Horace Tapscott (1935-1999) a traversé la scène du jazz scotché à Los Angeles sans que les labels n’y prêtent une réelle attention.

À l’origine, tromboniste dans un certain nombre de big band de la côte Ouest, Horace Tapscott a ensuite abordé le piano avec une maestria dont on s’étonne qu’elle soit aujourd’hui ignorée.

Il y aurait lieu pourtant de rapprocher son talent d’autres pianistes de sa génération au titre desquels on rangera certainement Andrew Hill avec qui l’on trouvera quelques ressemblances dans le jeu. Ne serait ce terreau Monkien sur lequel ils ont tous deux évolué. Fondateur du Pan Afrika People Akestra et membre de l’Undergroung Musicians Association (UGMA), Horace Tapscott est malheureusement trop peu sorti de son microcosme local pour être découvert au-delà de ce cercle restreint.

D’où l’intérêt de se ruer sur cette réédition de The Dark Tree, album live enregistré en 1989 et édité une première fois en 91. Le pianiste y joue sur un piano un peu bastringue une musique tirée essentiellement de ses propres compositions auxquelles il associe le remarquable clarinettiste John Carter, le contrebassiste Cecil Mc Bee et Andrew Cyrille aux baguettes. Avec force et engagement, ce quartet sonne la charge et se met en branle sans tomber dans aucun cliché du free (le free est déjà largement dépassé ici) et fait durer le plaisir de compositions superbes et remarquables écrites.

Deux versions de The Dark Tree de 20 minutes chacune laissent aux solistes le temps de développer un jeu vigoureux et d’une réelle inventivité sur des ostinatos rythmiques qui ne faiblissent jamais. Et c’est surtout l’occasion de découvrir la puissance et l’audace du jeu du clarinettiste totalement affranchi des stéréotypes de l’instrument et surtout un Horace Tapscott qui, dans une veine post-Monk, affiche une liberté et un éclectisme du jeu totalement fascinant qui le rend quasiment inclassable.

Il y a dans cette musique-là une force et une sorte de rage contenue, presque ténébreuse. Un volcan qui gronde.

Chronique originale publiée dans
Les Dernières Nouvelles du Jazz

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album The Quintet de Horace Tapscott Quintet


Jean-Marc Gelin         
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