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Interview  (Paris)  mardi 22 décembre 2009

Rendez-vous avait été pris juste avant noël avec Silvain Vanot pour discuter de son dernier album. En période de fête chrétienne, le disque dont nous nous apprêtions à discuter se nomme Bethesda, ce qui signifie "la maison de la grâce" en hébreu et dont le Nouveau Testament fait mention. Pourtant, Silvain Vanot ne semble pas traverser de crise mystique, c'est le nom de la petite ville du Pays de Galle où il a enregistré qui donne son nom à l'album. Rencontre avec un artiste qui, après l'album Il fait soleil sorti sept ans auparavant, semblait s'être réfugié dans l'ombre.

Pourquoi avoir arrêté la collaboration avec Delabel ? Comment cela s'est-il passé? Est-ce l'explication à votre éclipse durant sept longues années ?

En fait, j'étais en production chez Labels et en édition chez Delabel. Après cinq albums, je voyais que la motivation des uns et des autres, y compris la mienne, s'émoussait. Je trouvais que cinq albums, cela faisait déjà un bon corpus. J'ai donc proposé de partir. Je ne vous cacherais pas que la décision a été assez vite entérinée. De mon côté, j'avais l'impression d'avoir fait le tour de la chanson à ce moment-là, j'avais envie de vivre autrement et de voir autre chose.

Au début, je n'envisageais pas de refaire un jour de la chanson. J'ai d'abord commencé par composer des musiques de film. C'était un exercice auquel je me livrais déjà auparavant. Mais là il s'agissait de longs métrages, cela devenait plus "professionnel". J'ai aussi travaillé sur un projet pour enfants qui m'avait été commandé, mais n'est jamais sorti. Et les années s'enchaînent assez vite...

L'envie de recommencer à chanter m'est revenue par la marge, en proposant des chansons à des gens, en composant des chansons pour des films. Je me suis rendu compte que c'était quelque chose qui manquait à mon équilibre. Voilà comment sont passés les années de ce septennat de disparition.

Travaille-t-on de la même manière lorsqu'on compose les morceaux d'une musique de film et des chansons ?

D'abord, ce n'est pas le même travail. Ensuite ce n'est pas la même implication. On n'est pas au centre du projet, on est un satellite d'un gros objet artistique qui est le film. On se promène là-dedans, à la demande du réalisateur, pour dégager certains moments, pour souligner certaines émotions. La plupart du temps, je travaille avec l'image, ou au moins avec le script. C'est plus un travail d'accompagnateur que de soliste.

Composer des musiques de film est à mes yeux un travail, alors que j'ai encore du mal à assimiler l'écriture de chansons à un travail. La musique de film dépend d'une commande, cela n'a donc rien à voir avec le fait de se réveiller le matin et se dire "tiens, si j'écrivais une chanson". Écrire une chanson relève plus de l'ordre de l'instant, de l'intuition, de l'inspiration dégagée de tout. Cela ne signifie pas que ça demande moins de travail. Bien au contraire !

La collaboration avec Mareva Galanter semble s'être bien déroulée, puisque vous l'avez même accompagnée sur certaines dates de tournée ou qu'elle est venue vous rejoindre sur scène, au Divan du Monde, il y a quelques mois. Vos univers musicaux semblent pourtant assez éloignés. Pouvez-vous nous expliquer comment s'est effectuée la rencontre et comment s'est décidée la collaboration ?

La rencontre est due au hasard. Son producteur avait produit un de mes disques, et nous étions devenus amis. Nous avions retravaillé ensemble plusieurs fois, sur des musiques de film par exemple. Il cherchait un endroit où maquetter et quelqu'un qui saurait jouer du ukulélé. Quelques jours avant le début de l'enregistrement du disque de Mareva, il m'appelle en me demandant s'ils pouvaient venir travailler chez moi.

Sincèrement, le nom de Mareva Galanter ne m'évoquait pas grand-chose ; je ne suis pas très branché sur l'univers de Miss. Nous sommes allés boire un verre et nous avons discuté de musique. J'ai compris que ce n'était pas pour elle un simple passe-temps luxueux. Je considérais cela, avant tout, comme un travail. J'ai un studio et une petite structure de production qu'il est important de faire tourner. Faire de la musique est la première de mes priorités. Et, de fil en aiguille, on s'est bien entendu.

Elle faisait un album de reprises. Mais elle m'avait montré un carnet dans lequel étaient consignés des textes de son compagnon, Jean-Charles de Castelbajac. Elle les laissait pourtant dans le studio, traîner sur le piano pendant plusieurs jours. Je me suis dit que ça signifiait sûrement quelque chose. Un matin lorsqu'elle est arrivée, je lui ai dit, "tiens, je t'ai écrit une chanson sur un des textes de Jean-Charles". Elle l'a adorée. C'est ainsi que cette chanson s'est retrouvée sur le disque, alors qu'elle était différente de l'ensemble. C'était d'ailleurs la seule chanson de l'album qui ne soit pas une reprise yé-yé ou sixties à la mode tahitienne.

Quant à la tournée, je ne l'ai pas accompagnée sur toutes les dates, loin s'en faut. Mais lorsqu'elle a changé de groupe, elle m'a demandé de venir jouer pendant quelques jours au Canada, ou sur les casinos sur la Côte d'Azur. C'était très agréable. Pour son second album, elle a fait appel à plusieurs compositeurs. Pour ma part, je lui ai écrit deux musiques, toujours sur des textes de Jean-Charles. Une de ces chansons s'est retrouvée chantée par Rufus Wainwright, il y a pire mésaventure pour un compositeur.

Nos univers sont certes différents, mais parce que j'écoute énormément de styles musicaux, il se trouve que j'étais un assez grand fan de musique polynésienne avant de la connaître. La mode yéyé me touchait moins, mais il y avait sur cet album des morceaux que je connaissais et que j'appréciais déjà auparavant. Les morceaux de Jacqueline Taïeb, par exemple, sur un mode plus garage. La connexion s'est faite très simplement.

Votre dernier album, Bethesda, tire son nom de la petite ville où vous êtes allé enregistrer. Par quel hasard se retrouve-t-on dans un studio au Pays de Galles, au milieu de nulle part ?

On se retrouve généralement à enregistrer dans des endroits précis pour les raisons les plus simples. Ce n'était pas un fantasme. C'était un studio dans lequel le producteur de la maison de disques avait déjà fait travailler des groupes. Il connaissait l'endroit et m'en avait dit le plus grand bien. En plus, il n'était pas très cher. Ensuite nous voulions travailler avec des musiciens de Liverpool, qui n'était donc pas trop éloigné. Il y a eu un enchaînement qui s'est fait rapidement.

De mon côté, je ne voulais pas enregistrer à Paris, car cela faisait des années que je travaillais chez moi, ou dans divers studios de la région parisienne. Cela devenait difficile de séparer le processus créatif de la vie familiale et matérielle.

L'endroit s'est révélé être au-delà de mes espérances. C'était un endroit très spirituel, fort et riche. Un mélange de déserts, de steppes et de montagnes pelées. Il n'y avait pas d'autres activités que la musique, et les balades. En marchant seulement quelques centaines de mètres, j'étais déjà très loin du monde. C'était un endroit tellement bien qu'on y est retourné lorsqu'il a fallu mixer l'album. Je suis aussi allé à Bagnolet et à Montreuil, des endroits qui font moins rêver a priori, mais c'était pratique et néanmoins agréable.

Comme dans vos disques précédents, on retrouve les thèmes de l'eau et de la nature mais cette fois-ci, les références à la lumière ont disparu. Cela signifie-t-il qu'il s'agit d'un disque plus sombre ?

J'en ai l'impression. Il est plus sombre que Il fait soleil par exemple. La lumière qui éclaire ce disque me semblerait plutôt être celle d'une bougie ou d'une lampe. L'époque ne me semble pas forcément encline à inspirer des chansons très lumineuses.

Un de vos nouveaux titres s'appelle "Hawaii". Ce n'est pas l'Amérique de Dylan, Neil Young ou de Hank Williams à laquelle on vous associerait plus volontiers.

Comme je l'expliquais tout à l'heure, la musique polynésienne me touche. D'une part, elle est plus triste qu'on pourrait le penser ; le soleil et la mer n'impliquent pas forcément la frivolité. D'autre part, j'aime beaucoup la guitare hawaïenne. C'est un morceau plutôt mélancolique sur lequel je ne voulais pas de ukulélé.

J'avais la même image de Hawaii que la plupart des gens, celle des feuilletons américains, de Magnum. Or il n'y a pas que ça à Hawaii. C'est une terre très noire, très sombre. Il y a sur cette île des endroits plus grands que nature. On y trouve en particulier des falaises de 1000 mètres de haut, qui se jettent à pic dans la mer. En comparaison, les falaises de Moher en Irlande, où je m'étais rendu et qui m'avaient déjà fortement impressionné, ne font que 300 mètres de hauteur. Hawwaii est un endroit qui m'inspire sans que j'y ai jamais mis les pieds.

Dans votre discographie, on trouve des reprises qui semblent là aussi décalées par rapport à l'univers musical auquel on vous associe. Qu'est-ce qui vous intéresse dans l'exercice de la reprise ?

Il est amusant de constater qu'il y a des contradictions par rapport à ce qui est censé être mon univers. On a souvent fait des comparaisons entre mes disques et ceux de Neil Young, ce qui d'ailleurs me flatte. Je le comprends car il y a dans mes musiques des accords proches des siens et ma voix est aiguë comme la sienne. J'ai aussi, en effet, écrit un livre sur Dylan. Pourtant, ça ne représente qu'une infime partie de ce que j'écoute.

Ce que je demande d'abord à une reprise, c'est d'être abordable pour moi, car mon registre vocal me limite. Ensuite, c'est d'être soit un morceau très connu, mais de pouvoir l'attirer à moi et essayer modestement d'y apporter un éclairage personnel que les autres n'auraient pas apporté auparavant, soit, pour certaines reprises que j'ai fait sur scène, de m'apporter simplement du plaisir.

Il y a des morceaux que l'on fait sur scène qu'on enregistrerait pas. Par exemple, actuellement avec le groupe, nous reprenons sur scène "Knowing Me, KnowingYou" d'Abba, il ne me viendrait pas à l'esprit de l'enregistrer sur disque, mais sur scène c'est un défouloir et un véritable plaisir que d'interpréter une chanson aussi légère. Je suis incapable d'être aussi pop dans l'écriture que Benny Andersson.

Quelques fois, il s'agit simplement de chansons que j'adore. J'ai ainsi repris "I'm in love with a girl" de Big Star. Il ne me viendrait pas à l'idée de l'enregistrer car je ne vois pas le plus que je pourrais apporter au morceau par rapport à l'original, mais je ne vais pas me priver du plaisir de la chanter. Et il y a aussi des morceaux entièrement tombés aux oubliettes, que plus personne ne joue, ce que je trouve injuste. J'ai enregistré un morceau grec, un morceau du Bénin. Ce serait impossible de définir pourquoi ce morceau-là plutôt qu'un autre, si ce n'est en raison de mes possibilités vocales.

Enfin, il me semble que pour effectuer une bonne reprise, il faut que le morceau ait plusieurs portes ; lorsque j'ai enregistré "Nature Boy", qui est sûrement une des chansons les plus reprises au monde, une porte s'est imposée à moi. Celle de faire une chanson de marin, un peu claudiquant. C'est la perception que j'avais du morceau avant même de me dire j'allais en faire une reprise. A dire vrai, c'est beaucoup de hasards.

Pour les concerts à venir, quelle formation sera sur scène ?

Depuis la sortie de ce disque, nous rejouons en groupe, ce qui ne m'était pas arrivé depuis très longtemps. J'ai bien l'intention de continuer ainsi, même si économiquement ce serait beaucoup plus simple de tourner tout seul. Il y a John Greaves, qui est sur le disque, qui fait les basses, les chœurs et parfois se met au piano. Ensuite, il y a Philippe Sirop, avec qui j'avais travaillé sur mes premiers albums, et sur "Tout brille", qui est à la batterie et à la mandoline. Et nous avons, depuis le dernier concert, un nouveau camarade de jeu, Laurent Valéro, qui est un musicien de John. Je l'ai d'ailleurs connu en accompagnant John pour ses concerts consacrés à Verlaine. C'est un multi-instrumentiste, ce qui est bien car il peut défendre les différentes couleurs de l'album. Il joue de la flûte, de l'alto, du bandonéon. Pour la date parisienne, il y aura quelques invités, dont peut-être un ou deux musiciens qui étaient présents lors de l'enregistrement de l'album mais ne peuvent m'accompagner en tournée, qui me feront l'amitié de venir.

Après une longue éclipse, est-ce qu'on arrive à garder de vraies amitiés dans le métier ? Y a-t-il des personnes avec lesquelles vous aviez perdu contact et avec lesquelles le contact est difficile à renouer ?

Si le contact a été perdu, je ne vois pas la nécessité de chercher à le renouer. C'est un peu le hasard des routes. Il y a des gens que le destin m'amènera forcément à croiser à nouveau sur les routes. J'ai, par exemple, déjà croisé des amitiés perdues de vue sur une aire de station-service d'autoroute en allant faire un concert. Il y a des retrouvailles qui amènent un grand plaisir, comme effectuer une interview croisée avec Jean-Louis Murat il y a quelques mois, au début de l'été. On s'est retrouvé comme si on avait discuté la veille.

Je m'étais, de toute façon, mis en retrait. J'ai gardé quelques amis musiciens, pas des vedettes. Les vedettes, je ne les fréquentais déjà pas auparavant, alors ça n'a pas changé grand-chose. Mais j'ai continué de voir des gens, par exemple certains musiciens américains avec lesquels j'avais travaillé qui, lorsqu'ils passaient à Paris, me téléphonaient et nous allions prendre un verre.

Je pensais à Bernard Lenoir ?

Ces dernières années, j'avais croisé Bernard à un festival des Inrocks. Comme avec Jean-Louis, lorsqu'il m'a invité dans son émission, j'avais l'impression qu'on s'était quitté la veille. Et c'était très agréable.

En travaillant avec Mareva, cela m'avait permis de croiser à nouveau des amis musiciens. Et mon activité de compositeur de musiques de film m'amenait aussi à faire appel parfois à certains avec lesquels j'avais déjà travaillé. Cela a été des grandes vacances relativement longues, et aujourd'hui je ne me sens pas comme le bizuth qu'on met au fond de la cour sans lui parler. Je n'ai pas le sentiment d'avoir été oublié, ce qui est très satisfaisant.

En cette fin 2009, quels sont les disques et les concerts qui vous ont le plus marqué durant l'année ? D'ailleurs, j'ai l'impression que je vous croise moins souvent dans les salles de concert qu'auparavant.

Pourtant, je continue à aller voir de nombreux concerts, mais peut-être dans des styles plus diversifiés. Cette année, j'ai vu des norvégien Thinguma*jigSaw, c'est un duo folk, un peu gothique, très sombre, et ils jouent entièrement acoustique. Ce n'était pas une découverte, je les avais rencontrés une fois où je partageais l'affiche avec Sport Murphy, qu'ils accompagnaient. Je les ai revus avec lui, il y a peu de temps à la Java. Ils m'ont d'ailleurs demandé de venir jouer avec eux, en Norvège, dans les bars. Je les adore vraiment, alors je vais le faire.

J'ai aussi vu Sunn O))), ces moines noisy extrémistes, à la Villette. J'ai trouvé ça formidable. Les concerts de John Greaves. C'est difficile à dire parce que je suis dans le groupe, mais parfois je regarde les gens dans le public et je vois qu'ils ressentent exactement ce que je ressens au même moment. Il crée des ambiances formidables.

Concernant les disques, en France, Clair de JP Nataf sans aucune hésitation. Un très bon disque, il n'y a pas de compétition possible. J'aime aussi beaucoup l'album de The XX. Pourtant a priori, le côté hype m'énervait. Mais leur immédiateté m'a rappelé pourquoi je faisais de la musique quand j'étais adolescent. Il y a un côté violent et agressif mais aussi doux, tout en retenu. Quelque chose qu'on se prend dans la tête.

Il y a aussi Omar Souleyman, un chanteur syrien. Son label, Sublime Frequencies, a commencé à sortir certains de morceaux sur des compils. Je l'ai vu lors d'un concert gratuit à La Villette, un dimanche après-midi. Ça a été une claque. C'est comparable à Suicide ou Alan Vega. Il arrive avec des lunettes de soleil, un keffieh sur la tête, une grande djellaba noire. Il est uniquement accompagné par un clavier, une boîte à rythmes et un oud. C'est parfait, à la fois dansant, minimaliste et très rock, alors que ça n'a rien à voir avec ça au départ. Donc Omar Souleyman est un de mes disques favoris pour 2009 en même temps qu'un bon souvenir de concert.

Je viens aussi d'écouter le Jim O'Rourke, que je trouve très beau. Sinon, je passe aussi beaucoup de temps à écouter des choses plus anciennes. Je n'établis pas de hiérarchie en fonction de la date de sortie des disques. Parfois, je découvre un disque qui était sorti deux ans auparavant. Ce n'est pas une raison pour attendre deux ans avant d'écouter mon disque (rires).

Et votre bilan personnel ?

Je suis très content de revenir, de sortir un disque à une période où il est devenu extrêmement difficile d'en faire. Certes, je n'en vends pas beaucoup, mais je me dis que j'ai déjà beaucoup de chance par rapport à ceux qui n'arrivent même pas à en sortir.

C'est la fin de l'année, alors je suis plutôt en train de regarder les projets qui se profilent pour 2010 et qui ont l'air assez excitant. Comme je suis superstitieux, je préfère ne rien en dire. Mais si tout se passe bien, je vais passer pas mal de temps à l'étranger, à travailler sur des disques de chansons et de musiques instrumentales. A priori mon problème en 2010 sera de trouver du temps.

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Silvain Vanot en concert au Grand Mix (jeudi 11 mars 2010)

En savoir plus :
Le site officiel de Silvain Vanot
Le Bandcamp de Silvain Vanot
Le Facebook de Silvain Vanot

Crédits photos : Thomy Keat (Toute la série sur Taste of Indie)


Laurent Coudol         
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