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puce Jukebox the Ghost - Adam Green
L'Aéronef  (Lille)  jeudi 11 février 2010

Adam Green, connu pour sa présence au sein des Moldy Peaches a commencé sa carrière solo en 2002. Dans la lignée anti-folk et lo-fi qu’il entretenait dans le groupe avec Kimya Dawson, avec des paroles aussi explicites que dépouillées de tout artifice musical, le duo s’est remarqué auprès des jeunes dans un registre de rock indépendant, mais s’est ensuite scindé en deux projets solo. Tandis que Kimya Dawson regroupe dans un style plus underground les fans anti-folk, Adam Green voit sa réputation grandir au fur et à mesure de ses albums.

Découvert par certains avec le titre "Anyone Else but You" (Moldy Peaches), bande titre du film américain Juno, Adam Green a en tout cas rempli le petit club de l’Aéronef de Lille, qui débordait d’énergie et de présence.

En première partie, Jukebox the Ghost mérite que l’on s’attarde sur leur musique qui a véritablement enflammé le public et remplit complètement son rôle de début de concert à tel point que nombre de personnes se sont ruées sur l’album en fin de partie. Un mélange de pop-punk disco des années 60, une dextérité musicale incontestable. Même si leur musique est relativement banale, le trio joue de sa proximité avec le public pour l’emporter sur quelques notes de piano ou dans les levées de batterie. Leur joie de vivre et leur fraîcheur d’ado talentueux plein d’optimisme laissent d’ailleurs percevoir à la fin du set quelques inquiétudes dans la foule pour les moins connaisseurs d’Adam Green, à savoir la peur de préférer la première partie à la principale.

Mais leur peur semble vite ravalée ! Ce sont les premiers surpris, pris à crier dès les premiers morceaux. Le gars est un personnage. Plein de charisme, de culot, de personnalité... Il arrive clairement déjà bien empreint par l’alcool et son public l’accueille chaleureusement. Très vite, il débute et sa voix grave reconnaissable entre mille soulève la foule. Il va très rapidement à la rencontre de son public, profite de la petitesse du lieu pour s’avancer, jouer avec ses musiciens, entre deux trois titubations volontaires ou non.

Un mélange de rock blues, des paroles modernes, simples, allant droit au but. Dans un mouvement enthousiaste, il se jette dans la foule, et se fait porter jusqu’au bout de salle puis revient avec les marques d’ongle sur le corps. Cela ne semble pas le perturber, puisqu’il recommence un peu plus tard, sans stopper sa chanson pour autant.

Alors, on aime ou on aime pas. Mais on ne reste pas indifférent à la présence de Green sur scène. Son show à l’américaine représente 50% de sa prestation, mais sa voix de crooner assure tant dans ses balades acoustiques que dans ses délires les plus fous. Un spectacle touchant, presqu’humoristique par moment, et pas de tout repos. Il offre par ailleurs à ses fans de longue date des morceaux plus anciens alternés avec les plus récents, une set-list dynamique qui s’enchaîne parfaitement, avec "You get so lucky", ou encore "Broadcast beach", "Emily", "Tropical Island"... Certains morceaux font véritablement frémir le public au plus profond, les plus sceptiques semblent envoûtés.

Le gars est un personnage. Assurément. Il lâche son micro, s’approche trop près des enceintes, manque de s’étaler par terre, mais sa performance vocale reste toujours impeccable et son énergie incroyable.

Il finit son concert torse nu, épuisé, après plusieurs rappels. Il rentre dans l’arrière-scène après avoir embrassé à pleine bouche une demoiselle de la foule. Beaucoup restent épâtés de la performance à laquelle ils viennent d’assister. Un aller/retour très rock n’roll auquel ils ne s’attendaient sans doute pas, mais les fans sont en tout cas comblés.

 

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En savoir plus :
Le Myspace de Jukebox the Ghost
Le site officiel de Adam Green
Le Myspace de Adam Green


Marion Agé         
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# 17 mai 2020 : le joli mois de mai

Après tout ce temps confiné, l'impression d'une liberté quasi retrouvée n'a d'égale que la prudence avec laquelle il faut aborder ses semblables. En attendant des jours meilleurs, voici de quoi se mettre du baume au coeur avec notre petite sélection culturelle hebdomadaire.

Du côté de la musique :

"Chante-nuit" de Facteurs Chevaux
"9 songs" de Pierre
"Sex education" de Ezra Furman
"Cage meet Satie" de Anne de Fornel et Jay Gottlieb
Interview de Batist & the 73' réalisé à l'occasion de son live Twitch dont des extraits accompagnent cette entretien
"Hundred fifty roses" de Dune & Crayon
"F.A. Cult" de Hermetic Delight
"Love is everywhere" de Laurent Bardainne & Tigre d'Eau Douce
"Hum-Ma" de Les Enfants d'Icare
"Spirals" de Sébastien Forrestier
et toujours :
"Soir paien" de Alexis Kossenko, Anna Reinhold & Emmanuel Olivier
Interview de Morgane Imbeaud accompagnée d'une belle session acoustique
"Enrique Granados : Oeuvres pour piano" de Myriam Barbaux-Cohen
"For their love" de Other Lives
"Schubert, sonates pour piano D.845 & D.850" de Philippe Cassard
"Nothing is never over" de The Eternal Youth

Au théâtre dans un fauteuil de salon avec :

des créations :
"Cléopâtre in love"
"Affordable Solution for Better Living"
"Queen Blood"
"One night with Holly Woodlawn"
du des classiques revisistés :
"Antigone"
"La Dame de chez Maxim"
des comédies de moeurs:
"La garçonnière"

"Deux hommes tous nus"
du boulevard :
"Panique au Plaza"

"Grosse chaleur"
"Oscar"
du côté des humoristes :
"Shirley & Dino à Marigny"
"Philippe Lelièvre - Givré !"
Au Théâtre ce soir :
"Trois partout"
"Quand épousez-vous ma femme ?"
"J'y suis, j’y reste"
et une échappée opératique de classiques recontextualisés :
"Madame Butterfly" de Puccini
Pelléas et Mélissande" de Debussy

Expositions :

voir et revoir:
la récente exposition "Le Rêveur de la forêt " du Musée Zadkine en vidéo et avec les images commentées sur le site du musee
et la rétrospective "Christian Dior - Couturier du rêve" qui s'est tenue au Musée des Arts Décoratifs avec une visite-reportage réalisée par Benjamin Wu assortie des commentaires des commissaires
sillonner l'Hexagone en direction de l'exposition"Balenciaga, Magicien de la Dentelle" à la Cité de la Dentelle et de la Mode à Calais et du Musée La Piscine de Roubaix
partir ensuite pour l'Europe :
au Pays-Bas avec le Musée Van Gogh à Amsterdam et la visite virtuelle de chacun des quatre niveaux de monstration
puis au Danemark au Ny Carlsberg Glyptotek de Copenhague
et encore plus loin en Turquie au Pera Museum d'Istanbul
et en Corée du Sud pour explorer en 6 étapes le National Museum of Modern and Contemporary Art
enfin revenir à Paris au Musée du Louvre avec les visites commentées par les commissaires des expositions "Vermeer et les maîtres de la peinture de genre" et "Un rêve d'Italie, la collection Campana"
et finir en musique avec un revival musical avec l'exposition en ligne "Mai 68 - De la révolte à la légende" au Musée de la Sacem

Cinéma at home avec :

voir ou revoir :
de la romance avec "Coup de foudre au Caire"
de la comédie musicale hollywoodienne avec "Mariage royal" de Stanley Donen
de la comédie dramatique avec "Coffee and Cigarettes" de Jim Jarmush
du policier avec "Jeff" de Jean Herman
du thriller avec "Volte face" de John Woo
du western avec "Mon nom est personne" de Tonino Valerii et Sergio Leone
du fantastique avec "La femme aux bottes rouges" de Juan Luis Bunuel
de la comédie avec :
"Absolument Fabuleux" de Gabrieh Aghion
"Cash Express" de Jerry Zucker
au Ciné Club avec des films des années 50 :
"Topaze" de Marcel Pagnol
"Sacré jeunesse" d'André Berthomieu
"Vous n'avez rien à délarer ?" de Clément Duhour
une curiosité avec "Le Père Noël contre les Martiens" de Nicholas Webster
et une rareté avec "L'invincible Kid du Kung Fu" de Eddie Niccart

Lecture avec :

"Là où chantent les écrevisses" de Delia Owens
"Les lumières de Tel Aviv" de Alexandra Schwartzbrod
et toujours :
"Faites moi plaisir" de Mary Gaitskill
"La chaîne" de Adrian McKinty
"Incident au fond de la galaxie" de Etgar Keret

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Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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