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Interview  (Paris)  8 février 2010

Rendez-vous est pris avec Mell dans un très chouette petit appart pour une session acoustique, interview, et photos. Je me lance le premier, confortablement installé dans le canapé du salon, pour une interview fleuve, qui va s'avérer très agréable, juste perturbé au départ par un enregistreur à cours de batterie.

Tu as participé récemment à un concert hommage de Mano Solo. J'imagine que c'est un artiste que tu appréciais particulièrement. T'a-t-il donné envie de faire de la musique ?

Ah tu commences fort, on se connait à peine.

C'était quand le 21, le 26 ?

C'était le 25. Mano, c'était un copain déjà, bien touchée par sa disparition, bon c'est dur de commencer par ça

Bon, je suis désolé. On va peut-être passer à la suivante ?

Ouais, je veux bien, quitte à revenir plus tard sur Mano.

Ton album C'est quand qu'on rigole mêlait à la fois du punk déconne à la Wampas, du jazz manouche, du ska, rockabilly. Tu as voulu sortir le London Calling français ou c'est plus un désir de ne pas t'enfermer dans un style ?

En fait, je n'arrive pas à me cantonner à un seul style musical. Je me suis rendue compte que c'était le cas sur mes trois albums : c'est diversifié.  C'est une qualité, mais pas seulement à mon avis. Ceci dit, moi j'aime bien, c'est ce qui me fait marrer mais en réalité ce n'est même pas un choix. Les chansons viennent, il y a des arrangements qui s'imposent et comme j'écoute énormément de trucs très différents, ça peut donner la sensation de partir un peu dans tous les sens. 
Quand j'étais ado, je n'ai jamais  été dans une bande où il fallait écouter tel genre musical genre monomaniaque ou intégriste d'un style, c'était plus comme ça venait. C'est toujours le cas. Je n'ai pas l'impression de me censurer quand je compose. Par exemple, j'aime bien le punk pour l'énergie, j'aime le blues pour l'efficacité harmonique mais aussi les belles voix jazz féminines pour leur beauté mélodique.
 

Toujours sur cet album, "Porcherie" est un clin d'oeil aux Bérurier Noir ?

En fait j'ai un peu honte mais non, parce que je ne connais pas bien les Bérurier Noir. J'étais juste un peu trop jeune pour avoir connu les Béru dans leur période phare. Du coup, je l'ai appris après – on m'a déjà posé cette question dans une interview– qu'il y avait un morceau qui s'appelait "Porcherie". Après je suis allée chercher sur le net en me disant c'est quoi ce truc ? Il y a plein de gens qui me disent quand ils regardent l'album : "tiens, c'est une reprise des Béru ?" Eh bien non !

Donc les Bérurier Noir ne t'ont pas influencée alors ?

Non. Il est possible que l'on ait des influences communes, eux et moi. Mais je n'ai pas trop écouté la première vague alternative française. J'ai commencé à écouter sérieusement de la musique au lycée,  c'était l'époque du premier Tryo, Louise Attaque etc... Mais moi, à cette période, j'étais très Mano Solo, pour les textes qui me parlaient particulièrement et j'écoutais beaucoup de métal en fait, le premier Slipknot et le premier System of a Down et bien sûr du grunge (j'avoue j'étais fan de Courtney Love et de Hole). System of a down, je sais pas si tu en as entendu parler, mais ce n'est pas du metal avec que du cri et du bruit, c'est vraiment mortel, la voix du mec est vraiment impressionnante et Slipknot, les mecs complètement masqués, c'est complètement fou. Et aussi bien sûr Rage Against The Machine.

Toujours sur cet album, il y a un morceau qui s'appelle "K.O. Social", qui est un appel à descendre dans la rue. Tu te sens engagée par rapport à tout ce que l'on voit, les inégalités sociales, les exclusions ?

Engagée, cela dépend. Je n'héberge pas de sans-abris ni d'immigrés, je ne suis pas engagée dans le sens où je m'implique plus que ça parce que je manque vraiment de temps et que je n'ai pas l'âme militante au départ, à m'investir dans un parti. Et j'ai du mal avec les bandes ... Cela n'a jamais été mon truc et pourtant, j'ai toujours été fascinée par les gens qui le faisaient. J'avais des copains qui s'investissaient à fond, moi je suis plus une suiveuse là-dedans. J'aime bien les discours qui m'excitent et me donnent envie de tout casser dans la rue. Après, est-ce que ça sert à quelque chose une chanson comme "K.O. Social" ? Je ne suis pas sûre, c'est prêcher des convaincus. Je crois que le public qui vient à mes concerts est déjà au courant que c'est la merde.
D'ailleurs à ce propos, c'est marrant, une fois je me suis retrouvée en photo sur un site d'un mec fan de l'UMP, entre une photo de Nadine Morano et Sarkozy, j'exagère à peine. C'était un concert avec Sanseverino, il nous a pris en photo tous les deux. Le mec était à fond mais je doute qu'il écoutait vraiment ce que l'on disait, il y a un truc qui n'allait pas. Tu vois, je ne sais pas s'il a écouté "K.O. Social" et  je ne sais pas si cette chanson l'emmène dans la rue.

Au départ, c'est une sorte d'hymne que j'ai écrit pour une compilation qui s'appelait K.O Social, pour le mouvement du même nom qui avait été lancé dans plusieurs villes en France. La compilation n'est  d'ailleurs jamais sortie – c'est toujours un vrai bordel pour sortir une compil – le temps de récupérer les morceaux, d'avoir le financement, toujours des projets qui ont une inertie assez lente. Du coup, j'ai gardé le morceau.

Et la compilation ne sortira jamais ?

Non je ne pense pas. C'était il y a longtemps, mon album est sorti en 2007 et j'ai dû l'écrire bien avant... Ah mais non, ça y est ! Je m'en rappelle ! Je l'ai écrit au moment des émeutes en 2005, donc le projet de compil a quand même presque 5 ans...

Tu prépares un nouvel album depuis l'an dernier. On va retrouver le même état d'esprit que celui d'avant, où l'on sentait que tu t'étais éclatée ?

Exactement, je n'ai pas changé (rires). C'est vraiment marrant parce que je n'ai vraiment pas trop changé, alors oui bien sûr j'ai évolué, progressé sûrement, mais pas changé intrinsèquement. Ce qui a changé, c'est mon entourage et ma manière d'aborder la musique, processus qui a commencé avec mon trompettiste, Edouard Romano. On a fait les chose ensemble du premier album jusqu'à C'est quand qu'on rigole, même la tournée de cet album. On s'est séparé à la toute fin de la tournée. Il m'a vraiment sensibilisé à une approche plus musicale de mes chansons. Au départ la musique n'était qu'une excuse pour des textes. Maintenant les deux s'équilibrent. 
Pour cet album, "Western Spaghetti"  j'avais des envies de sons différents, j'en avais un peu marre du son français, de la chanson française actuelle. Il y a des trucs super mais ce n'est pas ce que j'écoute dans la vie de tous les jours. J'avais envie d'aller voir un peu ailleurs, du coup j'ai vraiment changé d'entourage : aucun français quasiment ne bosse sur l'album, enfin si, il y en a un, et un franco-algérien, Hakim Hamadouche, qui joue du mandoluth avec Rachid Taha, qui a joué avec des tonnes de musiciens. Le deuxième français, c'est le tromboniste des Têtes Raides qui a fait un bout de riff sur une chanson. Enregistrer à l'étranger était aussi une volonté, pour se couper de la langue aussi. 
Pour répondre à ta question – je m'égare là – je n'ai pas changé d'état d'esprit : j'écris toujours les textes, je pense que j'ai progressé, les sujets et centres d'interêt se sont un peu déplacés mais il y a toujours de l'ironie et l'envie de ne pas se prendre vraiment au sérieux, parce que bon, c'est relatif tout ça.

Tu es beaucoup allée à l'étranger, au Québec ?

Oui, je suis allée beaucoup au Québec pour l'album "C'est quand qu'on rigole". Il a ouvert des portes à l'étranger, d'ailleurs pas qu'au Québec. J'ai tourné dans l'ouest canadien, en Ontario aussi et puis au Etats-Unis. De ce côté là de l'Atlantique, la Tunisie et la Suisse. J'adore voyager de toute façon et je trouve que la musique est le meilleur ticket de transport qui soit. T'arrives quelque part et tu n'es pas un touriste lambda. Tu proposes quelque chose et tout ce que tu veux c'est de l'échange avec la population locale. J'suis restée un moment à la Nouvelle Orléans et j'étais avec des tas de musiciens tout le temps à faire des conneries dans la rue. Les Etats -Unis m'ont vraiment chamboulée musicalement. Je rêve d'y retourner. Le Québec m'a chamboulée émotionnellement, j'ai rencontré des gens géniaux. C'est super de parler français avec des gens à l'autre bout du monde qui ont une autre culture.

Le fait de voyager transcende ta musique, t'ouvre des portes. Si mon prochain album s'appelle Western Spaghetti, mon voyage aux Etats-Unis n'y est pas pour rien, pareil pour le choix des gens avec qui je l'ai fait ou dans mon son de guitare. Je suis ressortie des Etats-Unis avec une bonne pêche, ça motive dans le bon sens, ça donne envie de jouer et de bien jouer, d'avoir un bon son. Et j'ai pris confiance en mon jeu de guitare.
J'ai commencé à faire mon album après mon retour de là-bas, c'était bien. Et puis comme je ne parlais pas anglais, il fallait bien que j'aille là-bas pour m'y confronter, toute seule. Ça tombait bien que je puisse baragouiner quelques mots ensuite, j'ai pu renconter des personnes pour la plupart américaines avec qui je bosse sur le nouvel album.

Sur ce nouvel album, il va y avoir un ex-batteur d'Iggy Pop et un guitariste du Gun Club et des Cramps. Cela va être vachement rock'n'roll alors ?

Pas forcément en fait, j'avais envie de les amener vers des choses qu'ils n'ont peut-être pas l'habitude de jouer, mais je voulais leur esprit, leur manière d'aborder le truc et leur son surtout ! ... Ce que je trouve dommage, ce sont les intégristes de la musique et là, justement l'idée était de prendre des gens qui sont dans une niche, un truc bien précis – mais qui sont eux-mêmes très ouverts personnellement – et de transformer leur son. Tu vois, je ne veux pas faire du Cramps, ce n'est pas la musique que je fais. Et puis ça ne servirait à rien. C'est déjà fait. 
C'est sur le batteur d'Iggy Pop, Toby Dammit, que j'ai craqué en premier. Je l'ai vu jouer à Nancy et j'entendais déjà son son sur mes chansons. Je suis allée à Berlin pour le rencontrer ensuite, je suis arrivée avec mon projet et avec mes trois mots d'anglais, je l'ai convaincu, ça n'a pas pris longtemps, c'était assez marrant. Je lui ai fait écouter douze titres que j'avais fait chez moi avec des bouts de batterie, de contrebasse, piano, guitare. Il avait tout de suite plein d'idées sur les morceaux. Je voulais que ce soit mon batteur et en même temps qu'il réalise l'album. De là, il est devenu le personnage central, clé de tout ce qui se passe ensuite.
Sur chacun de mes morceaux, il avait plein d'idées qui jaillisaient de partout, il voyait tel et tel musicien et c'est là qu'il m'a dit d'un coup : "ah ! Pour ce morceau, il faudrait appeler Kid Congo, tu sais, le guitariste des Cramps". Evidemment, je suis tombée de ma chaise. Il m'a donné les contacts, j'ai appelé ce mec là, qui était à Washington. Avec mes trois mots d'anglais, je lui ai expliqué le projet, qu'il faudrait passer en gros un mois et demi en France entre l'enregistrement et les tournées et il m'a dit OK direct. 
Quand j'étais à Berlin, on a rencontré aussi la bassiste Randy Twigg qui fait deux morceaux sur l'album, et trois membres du groupe Calexico (leur bassiste joue le reste des basses). On a aussi rencontré un ingénieur du son qui a bossé avec Einstürzende Neubauten et avec Nick Cave. Bref, j'étais entourée de gens qui proposaient un son dont moi j'avais envie. Là, j'étais aux anges, super bien entourée. Restait plus qu'à bien jouer finalement...

Et la sortie de l'album est prévue pour quand ?

Il est retardé sans arrêt car on est parti d'un projet assez simple, basse-guitare-batterie assez rock au départ, qui s'est transformé au fur et à mesure. Toby a pris le temps de travailler les arrangements, de rajouter des instruments, et c'est devenu un album assez produit. Il a vraiment aimé faire ça et il n'arrête pas de répéter qu' il est très fier de cet album. L'album a été retardé pour toutes ces raisons et sort finalement en septembre.
J'ai vraiment hâte, je suis sur la fin de la tournée du précédent album – il me reste encore quelques dates –, je suis à mi-chemin entre C'est quand qu'on rigole et Western Spaghetti. Je me sens prête à défendre les compos de Western Spaghetti qui datent déjà de presque 2 ans. Les maquettes sont terminées depuis juillet, novembre 2008.

Est-ce que tu vas chanter en anglais sur cet album ?

Oui, je vais en faire deux, j'aurais pu en faire plus mais là, c'est déjà bien.

Le nom de ton album, Western spaghettti, c'est parce que tu es fan de Sergio Leone ?

Je suis plutôt fan de Clint Eatswood. Je pense que j'ai dû regarder tous les westerns dans lesquels il a joué. Mais oui, j'aime beaucoup les films de Sergio Leone, l'ambiance de ses films est absolument géniale. Bon après, je ne vais pas faire du Ennio Morricone, j'espère que le titre du disque ne va pas induire les gens en erreur. Cela fait référence aux films et en même temps, c'est aussi deux mondes séparés. Je suis allée à Nashville, j'adore le blues old school et la vieille country, il y a un peu de ça dans les westerns et pour ce qui est des spaghettis, j'adore les pâtes, j'ai une branche de ma famille italienne. D'où le mélange des deux. En plus, c'est un titre qui ne se prend pas au sérieux et plutôt optimiste à mon sens.

En visionnant des vidéos, on sent que tu as un réel plaisir à te donner, à communiquer avec le public. La scène est plus importante pour toi que l'élaboration d'un album ?

Oui, enfin je sais pas, c'est presque deux métiers différents. Je commence à prendre plaisir en studio mais ça n'a pas été évident tout de suite mais là, je tripe vraiment bien. A la rigueur, je délire plus sur les maquettes de mes chansons quand je suis chez moi toute seule, qu'avec des gens en studio parce qu'après tout c'est de la reproduction .. même s'il y a des moments très spéciaux et super intéressants. D'ailleurs, être derrière la console à tripoter des boutons comme les ingénieurs du son, j'adorerais aussi. Mais je laisse cela aux gens qui savent le faire.

La scène reste un endroit magique de la vie, un endroit où il ne se passe rien comme tu l'avais prévu, où il y a des situations que tu ne vis que là tous. La scène, c'est un endroit où tu n'as plus mal nulle part. Il y a aussi des concerts où cela se passe mal mais c'est plutôt rare. C'est un moment de plaisir et d'échange, tu reçois énormément du public, tu donnes aussi. Bon, c'est bidon ce que je dis mais c'est la vérité. 

Il y a des artistes qui ont peur de la scène.

Ah, je n'ai pas dit que je n'en avais pas peur, j'ai le trac même, c'est flippant quand tu y penses. Surtout quand tu réfléchis à ce que tu es en train de faire : tu es en train de monter sur scène devant tant de personnnes, avec du recul tu te dis : "je suis tarée là, qu'est-ce que je fais ?". Pour moi, en même temps c'est hyper naturel, c'est mon terrain de jeu.

Est-ce que l'inspiration de l'écriture des textes te vient facilement ? C'est en fonction des sujets, de l'actualité ou pas ?

C'est très rare que je choisisse un sujet avant de l'écrire. Gainsbourg disait : "les mots appelent le sens". Il y a des histoires qui me fascinent, c'est sûr, où le thème t'est cher, tu as envie de faire partager l'histoire, et puis cela ne vient pas. J'avais une chanson sur quelqu'un qui est a priori enfermé dans un hôpital psychiatre, histoire vécue de quelqu'un de proche, mais je ne m'en suis pas rendue compte en l'écrivant, et au bout d'une ou deux strophes. Tu te dis "ah ouais ça va vers là, le sens se dessine". L'inspiration vient vite à un moment donné et moins vite à d'autres moments.

Je sais que j'écris quand je m'ennuie, dans des moments où je ne fais rien et je me rends compte que c'est génial d'avoir du temps pour écrire, être enfermée pendant une semaine et ne faire que cela. J'adore ne penser à rien d'autre que créer. 

Cela veut dire que pendant les 4 mois qui vont venir, entre la fin de la tournée et la sortie de l'album, tu vas être amenée à écrire ?

Je suis ouverte à toute proposition pendant cette période, enfin pas exactement... Je vais par exemple en profiter pendant deux mois pour faire des concerts où je ne suis pas payée, des trucs militants, comme la semaine sans télé à Agen et écrire peut-être mais surtout il va falloir monter le groupe pour la sortie du nouvel album. Il y a quand même du travail même si je ne suis pas sur la route, d'ailleurs je ne sais pas quelle formule je vais monter... Y'a du boulot quoi.

Quelles sont tes influences majeures, françaises, anglaises, américaines ?

Hou là, il y en a pour deux heures ! Ma première grosse influence, en fait le mec qui m'a donnée envie d'écrire à la base c'est  Mano Solo et en même temps, j'ai toujours été très sensible aux guitares, j'aime bien le rock'n'roll, le son des vieilles guitares blues...  En gros, s'il y a un bon son de guitare, j'aime bien, je ne suis pas très compliquée, il peut même y avoir un texte de merde je m'en fous... non je rigole.
En artiste français, j'ai eu ma période Bashung, Barbara, et je suis très fan de Thiefaine, surtout les premiers disques en fait. Mes influences ne sont pas que musicales : je lis beaucoup, pas mal de poésie. Surtout des trucs du début XXème ou des femmes comme Sylvia Plath, Virginia Woolf et Sarah Kane. En musique, j'ai des émotions particulières. Tiens, d'ailleurs, c'est Camille qu'on entend derrière, elle assure...

Pour revenir encore à C'est quand qu'on rigole, tu y fais pas mal de ska, rockabilly. On sent que ce sont des styles que tu aimes, que tu connais bien.

Ah oui, comme j'suis vraiment curieuse de tout et que je suis entière j'ai écouté beaucoup de ska à une période et le rockab' reste une musique qui me fait vraiment du bien.

C'est tout de même assez rare pour un artiste français de mêler des styles de musique anglaise dans un même album...

C'est marrant parce qu'on a fait des interviews avec Toby, et c'était drôle de l'entendre parler de qu'il entendait comme style chez moi. Toby disait qu'il y avait un peu de blues de Chicago, du jazz de La Nouvelle-Orléans, du punk californien (j'ai trouvé ça bizarre d'ailleurs...) du garage de Détroit...  Enfin dans l'ensemble j'étais flattée.On dit pas ça en France, on ne se réfère qu'aux textes.

Quel a été le premier album que tu as acheté ?

Avec ou sans mes parents ? En fait je ne m'en rappelle plus, je devais avoir des goûts de chiottes.

Bon. Le dernier alors ?

Ben, je n'achète plus moi de Cds, je télécharge... légalement bien sûr. J'écoute principalement du vinyle, en fait. J'ai acheté quelques vinyles à un pote qui en vendait 400 de sa collection dont un vieux James Brown, un John Lennon live, un Emmylou Harris, Cocteau Twins. Mais dans les albums récents, j'ai acheté le dernier Heavy Trash et aussi Reverent Beat Man, un suisse qui fait du garage.

Pour finir, question rock'n'folk à la con, tu es plutôt Beatles ou Stones ?

Je suis plutôt Beatles, mais je pense que j'aurais aimé les deux pareil s'ils avaient arrêté en même temps.

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L'interview de Mell (janvier 2008)

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Crédits photos : Diane Hion (Toute la série sur Taste of Indie)


Yannick Maquenhen         
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