Après 15 jours de pause dans leur tournée entamée en octobre 2009, Eiffel jouait ce soir au centre culturel Paul Baillart de Massy.
Une superbe salle qui n'a rien à envier à ses grandes sœurs parisiennes : une partie club (avec bar et scène), une partie salle de concert et un patio pour les fumeurs.
A 21h, les Ladylike Dragons montent sur scène. Je n'ai malheureusement pas pu les voir sur scène mais ce que j'entendais me semblait très énergique.
Les premières notes de "Minouche" résonnent dans la salle, c'est parti pour Eiffel ! Nicolas Courret et sa batterie entame "Le Cœur Australie".
Le son est excellent, le groupe est en grande forme. Petit flashback avec le titre qui servait d'intro aux concerts sur la tournée du ¼ d'heure des ahuris : "Il pleut des cordes". C'est toujours aussi agréable de ré-entendre les anciens titres.
Nicolas Bonnières et Romain Humeau font rugir leurs guitares avec "Saoul", tandis que Romain fait un petit clin d'œil au public, en glissant un extrait de "Le Tango de Massy Palaiseau" de Renaud au milieu du titre. Nous aurons également droit à un petit morceau de "Hexagone" ! Le groupe enchaine ensuite avec "Ma part d'ombre".
"Tu vois loin" vient un peu calmer le rythme puis les lumières se font plus discrètes sur le sublime "Mort J'appelle".
Un sample annonce la venue de "A tout moment la rue" et de son refrain repris par un public acquis "A tout moment la rue peut aussi dire non !".
Estelle approche alors avec une petite boite à musique pour l'intro de "Sous ton aile", dernier single du groupe, avant de reprendre sa basse pour le reste du titre. On continue avec "Je m'obstine" puis "Bigger than the biggest" qui nous apportera son déluge de guitares saturées et de basses. Au milieu du titre, Romain installe son micro au centre de la scène et partira dans ses "impros / délires" dont il a le secret (c'est quelque chose à voir et à entendre !). Nicolas Courret s'y mettra aussi, caché derrière sa batterie.
On reste dans Tandoori avec le magnifique titre "Dispersés". Il sera suivi de "Ma Blonde". Le public se lâchera sur "Sombre" en hurlant le refrain à tue-tête.
Le groupe quitte la scène, très vite rappelé par le public. Pour finir la soirée, Eiffel nous livre "Nous sommes du hasard" (joué seulement 2 ou 3 fois sur scène) et le cultissime "Hype" avec un Romain très en forme dans ses "délires" et le traditionnel jeté de confettis !
Un concert magnifique, l'un des meilleurs que j'ai vu du groupe... Très bonne prestation. Un groupe soudé, qui a vraiment l'air de s'amuser sur scène. Eiffel a réussi à allier parfaitement ses nouveaux titres avec les anciens.
Venez découvrir ce groupe sur scène : ils seront au Zénith de Paris, le 15 octobre 2010. |