One man show écrit et interprété par Christophe Guybet dans une mise en scène de Isabelle Legueurlier.

Christophe Guybet, fils d’Henri Guybet (disons-le puisqu’il assume cette filiation, et sa notoriété, avec humour et spontanéité et n’hésite pas à en parler sans arrière pensée) est ce que l’on appelle une nature dont le talent a littéralement explosé cette saison avec un one man show percutant.

Doué, à l’aise, expressif, pratiquant l’autodérision à haute dose, il épingle en 75 minutes les travers de notre époque à partir de quelques mésaventures, qu’on devine un peu autobiographiques, qui font l’unanimité des spectateurs des deux sexes.

Grand brun viril (1m93 avec cheveux et poils, ceux qui ont vu le spectacle comprendront), imitant avec sensualité les Chippendales, il a tout pour plaire aux femmes.

Soumis aux aléas de la vie quotidienne et amoureux de la Femme, piètre cavalier, effrayé par les sports extrêmes, réfutant la dictature des carreaux de chocolat, il a tout du bon copain qui plaît aux hommes.

Ça va vite, c’est roboratif, pas de temps mort, pas de remplissage. Le texte est travaillé au cordeau et dès l’attention du spectateur captée, il ne lui laisse pas un instant de répit.

Indéniable talent comique, il ponctue son spectacle de quelques apartés avec le public, pour lui donner le temps de reprendre souffle entre deux hoquets de rire et de petites phrases d’accroche des sketches précédents, donnant ainsi au one man show une coloration petites tranches de vie.

Les épisodes du saut à l’élastique, des Chippendales, du déodorant masculin et des voluptés de la lingerie féminine sont de vrais morceaux d’anthologie.

Les représentations parisiennes se sont achevées le 1er mai. Dommage…vous auriez dû venir !

…mais ne désespérez pas car il part en tournée et puis il a repris ce spectacle à plusieurs reprises - succès oblige - donc tout espoir n’est pas perdu.