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puce La Russie romantique à l'époque de Gogol et Pouchkine - Chefs-d'œuvre de la galerie Tretiakov
Musée de la vie romantique  (Paris)  Du 28 septembre 2010 au 16 janvier 2011

A l'occasion de l'année France-Russie 2010, le Musée de la Vie romantique accueille les trésors de la Galerie Tretakiov de Moscou, le plus grand musée de l'art national russe, qui entrent dans son champ de compétence temporelle, ceux de "La Russie romantique à l'époque de Gogol et Pouchkine".

Les co-comissaires, Loudmila Markina, directrice du Département des Peintures des 18ème et 19ème siècle de la Galerie Tretiakov et Daniel Marchesseau, directeur du Musée de la Vie romantique, ont réuni une importante sélection d’oeuvres, peintures, sculptures, oeuvres sur papier et objets d’art, pour définir l’identité iconographique et chromatique de la Russie de la fin du 18ème siècle aux années 1850.

L'intérêt de l'exposition réside non seulement dans la présentation exceptionnelle, pour la première fois à Paris, de ces oeuvres mais également dans l'approche d'une période méconnue de l'histoire de l'art russe.

Le romantisme à l'aune de l'âme russe

L'exposition permet donc d'aborder la genèse et l'épanouissement de l'art romantique russe qui a surgi du néant.

Car il faut attendre le 18ème siècle et l'avènement de Pierre le Grand qui fait venir, comme sa fille ensuite, des artistes étrangers, et notamment français parmi les plus réputés tel Le Lorrain, pour que la Russie émerge d'un Moyen Age prolongé dans lequel seul l'art sacré, celui des icônes, avait droit de cité.

Et le 19ème siècle pour qu'une littérature surgisse de la plume de Pouchkine puis de Gogol.

Bénéficiant de cet apprentissage et s'ouvrant au monde en effectuant le voyage en Italie, la pratique éclairée reposant sur les liens entre les élites qui y aspiraient, les artistes russes précurseurs sous double influence, française et italienne, s'illustrent dans tous les genres pour s'en affranchir selon un vocabulaire identitaire fort qui tient notamment à sa grande force émotionnelle.

Si la statuaire russe, constituée dans le dernier tiers du 18ème siècle et formée au classicisme européen se consacre essentiellement aux thèmes historiques destinés à honorer l'héroïsme et à promouvoir le patriotisme, la peinture et le dessin connaissent un extraordinaire épanouissement dans tous les domaines.

Le dessin russe investit tous les genres avec le registre privilégié des émotions et de l'intime et connaît un tel développement que naissent les premières collections graphiques et les albums d'artistes.

Ainsi la salle basse sous le grand atelier présente le fleuron de la collection d'oeuvres papier la Galerie Tretakiov avec, entre autres, les portraits des frères Krioullov, fougueux pour Karl, éclatants pour Alexandre, les portraits au crayon de Oreste Kiprenski et les dessins et médaillons néo-classiques en bas-relief de Fedor Tolstoï.

Une autre salle regroupe de séduisants ensembles d'intérieur avec les aquarelles de Nikolaï Tikhobrazov et Antonov Slavianski.

En peinture, le génie russe s'est illustré dans la peinture d'histoire (est présentée une esquisse libre du glorieux tableau "Le dernier jour de Pompéi" de Karl Brioullov qui marque la naissance de la peinture russe) mais également dans le portrait avec les peintres majeurs que sont Oreste Kiprenski et Petr Sokolov.

Pour les paysagistes, après les paysages italiens du précurseur Silvestr Chtchedrine ("Clair de lune à Naples", "Le Château Saint-Ange à Rome"),

Ensuite, ce sont les paysages russes nimbés d'une lumière argentée et les ciels nocturnes des nuits blanches qui inspirent Anton Ivanov ("La traversée du Dniepr par Nikolaï Gogol") et surtout Maxime Vorobiev dont le magnifique tableau "La tempête" à la Turner, exposée dans l'atelier, contraste avec les grandes effigies emblématiques de l'empereur et de la famille royale.

A découvrir donc le romantisme russe que Daniel Marchesseau synthétise ainsi, d'une sublime phrase : "D'un timbre d'opéra, l'âme russe clame ainsi son irréductible philosophie romantique, fusionnelle dans ses tropismes, incandescente dans ses passions".

 
En savoir plus :

Le site officiel du Musée de la Vie Romantique

Crédits photos : MM (Plus de photos sur La Galerie)
avec l'aimable autorisation du Musée de la Vie Romantique


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