Deux ans après Ghost Days, et deux collaborations fructueuses (The Fitzcarraldo Sessions et Yann Tiersen), Syd Matters revient sur le devant de la scène avec le sublime Brotherocean. L'EP "High Life" nous avait offert un avant-goût de cette nouvelle livraison discographique qui s'annonçait prometteuse. Promesse tenue !
Découvert à l'occasion de la première édition du concours CQFD, Jonathan Morali a tracé sa route dans le paysage musical hexagonal. Du projet personnel initial, Syd Matters s'est étoffé, devenant un groupe à part entière avec l'arrivée de nouveaux musiciens.
Trois albums et une bande originale plus tard (La Question humaine), Syd Matters nous livre une nouvelle galette des plus exquises. Se détournant du sillon de Pink Floyd pour lorgner davantage du côté d'une pop-folk éclatante, les Frenchies éclaboussent nos oreilles de leur sens inné pour les mélodies accrocheuses et les harmonies délicates.
Brotherocean est un disque aérien et planant, emprunt de spleen et de mélancolie. Parfaitement taillé pour la saison automnale, la nouvelle livraison de Syd Matters trouvera sa place dans nos platines. Les "ballades sonores" (dixit le groupe) composant le disque sont de jolies perles musicales. Véritables pièces d'orfèvrerie, les titres s'enchaînent avec cohérence et subtilité composant une œuvre délicate. On peut citer sans exhaustivité les somptueux "High life", "A Robbery", "River Sister" et autre "Hadrian’s Hall".
Avec Brotherocean, Syd Matters nous livre un disque sensible où se mêlent poésie rêveuse et mélodies célestes. Une cure salvatrice de douceur et de délicatesse en ces temps moroses ! |