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Bercy  (Paris)  14 juin 2004

Ce lundi 14 juin est un jour heureux pour moi à plus d'un titre, je vous explique :c'est mon dernier jour de partiel synonyme de vacances, la veille de la sortie du dernier album des Beastie Boys, et le jour du passage de Korn à Bercy.

Autant être clair dès le début, depuis quelques années Korn me déçoit. Après Issues en 1999, les "papas" du néo-métal n'ont rien sorti de convaincant. Untounchables, censé remettre tous les suiveurs à leur place, était trop, tout simplement trop. Trop produit, trop travaillé, trop surfait, à vouloir pousser les choses à leur maximum on pert la spontanéité, la fraîcheur et la rage des débuts.

Pour faire face à ce succés mi figue-mi raisin, ils sortent en 2004 Take a look in the mirror pour renouer avec cette rage justement. Or, là ou beaucoup de gens (magazines comme fans) crient au génie et je crie au scandale. Un album fait pour l'argent et qui laisse vraiment à désirer. Une chose est sûre, le Korn qui révolutionna tout dans le milieu des 90's est mort et les restes sont maigres.

Toutefois en live, Korn reste une machine de guerre imparable, écrasant tout sur son passage. Etant donné le prix du billet ( 38 euros!!!!!), je me résigne à ne pas contribuer à cette arnaque caractérisée en ne versant pas une partie de mon maigre pécule étudiant. Mais le hasard faisant bien les choses, je me retrouve en ce lundi soir devant Bercy, un billet en main pour 25 euros (je vous passe les détails).

Je pénètre donc dans l'enceinte du Palais Omnisport de Paris Bercy, et comme à chaque fois ma première pensée est "p..... que c'est grand". Première surprise, pour éviter les dangereux mouvements de foule, une deuxième barrière de sécurité est installée 20 mètres après la première séparant la fosse en deux. Commençant par vociférer de ne pas pouvoir être plus près, je me rendrais vite compte plus tard que ce stratagème m'évitera d'être écrabouillé pendant le premier 1/4 d'heure (remember Manson, Incubus...).

Mais trêve de bavardage, place au show. Première des deux 1ères parties à entrer en lice, les français de Silmarils. Sans vouloir être méchant leur rap-métal a 10 ans de retard et sonne un peu mou du genou malgré quelques bonnes choses. Même le fameux "Cours vite" est mollasson. Le public, d'abord très chaleureux, finira par être assez virulent et nos frenchies sortiront sous les sifflets sans même nous gratifier de leur tube "Va y'avoir du sport".

Arrive ensuite Static-x et son métal-indus technoïde burné, gonflé aux hormones de croissance. Rien que pour la coupe du chanteur, le show vaut le coup: imaginez Desireless (mais si vous savez "Voyage voyage...") en brun et en mec, avec un petit bouc joliment tressé. Leur musique est à l'image du look de Wayne Static (le chanteur) : bourrine. Toujours est il qu'il faut bien reconnaître que leur musique est bâtie pour le live et envoie sévère. Autant sur album je peine à accrocher, autant sur scène je secoue la tête en rythme. Un show assez monstrueux, puissant, servi par un bon jeu de lumières et un public acquis à sa cause, il en a fallut de peu pour que Static-x vole la vedette à Korn.

Mais vers 21h30 c'est bien Korn qui arrive en vainqueur sur la scène du POPB. David Silveria (batteur) s'assoie derrière ses fûts et commence par un petit break avant que la guitare de Munky n'ouvre les hostilités sur "right now". Le premier single issu de Take a look in the mirror est lâché en pature à un Bercy en folie.

La fosse, ou plutôt les fosses, commencent à s'exciter et la sécu commence à avoir du mal à contenir les slammeurs. La suite est un déroulage de classique toutes périodes confondues: "A.D.I.D.A.S", "Got the life", "Falling away from me", le fameux et irremplaçable "Blind", j'en passe et des meilleurs.

A noter "Clown", issu du premier album éponyme de Korn qui enchantera les fans des débuts (moi), "Faget" souvent de la partie mais toujours énorme, et "Ya'll want a single" en dernière chanson du rappel qui finira d'achever 15 000 personnes transpirant et aux anges.

Un bon gros concert de Korn comme on les aime, sans aucune communication verbale avec le public (ça a toujours été le cas), mais avec une patate énorme. Un concert meilleur que celui d'il y a 2 ans dans ce même Bercy, avis partagé par les 3 belges éméchés venant de Bruxelles rencontrés après le show.

 

 

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Romain         
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