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Mian Mian  (Au Diable Vauvert)  janvier 2009

Panda Sex est le second roman de la chinoise Mian Mian. Après Les Bonbons Chinois, elle a donc rédigé ce livre relatant la vie des artistes shanghaïens.

Au départ, j’ai accepté ce jeu de dialogues avec nombreuses répétitions, retours en arrière, y trouvant une originalité qui dépassait, selon moi, la lourdeur de la vision des riches américains par Bret Easton Ellis dans American Psycho. Puis, je me suis aperçu que la dénonciation des artistes demeurait aussi superficielle que le style de l’auteur incapable de décrire avec justesse une société que Mian Mian semblait cependant connaître.

Elle n’est point parvenue à s’en extraire de par des jugements adressés à ceux que l’on peut considérer comme ses collègues de l’esthétique underground. Une vague intrigue policière et une mise en abîme (le personnage de l’acteur n’arrête pas de filmer les protagonistes de cette histoire avec son caméscope, mais, en vérité, l’on apprend que tout a été inventé par Hong et Saining, jeune couple dont les frasques sont devenues la nourriture régulière des journalistes) se greffent à Panda Sex qui demeure, en fin de compte, un parfait divertissement pour esprits futiles et admirateurs de livres tels que Serpents et piercings de la japonaise Hitomi Kanehara, Baise-moi de Virginie Despentes, ou encore Alice au pays des femelles de Karin Bernfeld.

Au moins, Ellis tentait de faire preuve de construction dans American Psycho, alors que Mian Mian sombre, encore une fois, dans la facilité la plus vulgaire.

D’autant qu’elle a trouvé le sujet qui plaît à tous les naïfs qui n’ont que le mot sentiment à la bouche. Le discours sur l’amour est si omniprésent dans Panda Sex que je finis par trouver gênant un tel manque de sincérité.

Bref, aucun regard digne du Thomas Mann de La montagne magique (comme l’avait remarqué Arthur Koestler, Mann observe ses personnages avec hauteur ; ce qui veut dire qu’il sait prendre les distances nécessaires par rapport au monde qu’il crée) : le roman Panda Sex est ce qu’il condamne finalement, c’est-à-dire le cynisme et la médiocrité.

 

Thomas Dreneau         
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