Hello lecteur, et oui je suis encore là… Pas de vacances, pas de voyages dans des pays lointains (quoique l’album dont je vais te parler m’a fait voyager), pas de prises de tête sur la plage et encore moins sur la route…
Ah mais ne me plains pas, j’ai bien rigolé pour le moment, il faut dire que nous avons des nouveaux habitants à la maison dont un reptile sympathique et crois-moi Médor n’a pas apprécié du tout, mais c’est une autre histoire que je te narrerais peut-être un jour ! Aujourd’hui, je vais te parler d’une artiste que j’ai découvert il y a peu et qui est tout simplement extraordinaire !
Il faut que tu saches qu’Anita Farmine a vu des pays avant d’arriver en France. Née en Iran, elle a fuit, avec sa famille les ayatollahs, s’est retrouvée en France à l’âge de 7 ans. Le moins que l’on puisse dire, c’est que sa vie a commencé sur les chapeaux de roues et certainement pas dans la joie et la bonne humeur (du moins c’est l’idée que je me fais d’un tel départ dans la vie !).
Pourtant, sa musique si elle est empreinte d’une certaine sérénité n’est pas un assemblage de pièces tristes et déprimantes, loin de là, c’est entrainant, c’est presque même euphorisant parfois…
Toutes ses influences se retrouvent dans sa musique, comme je te l’ai dit c’est oriental, mais c’est aussi pop, c’est rythmé avec les percussions iraniennes traditionnelles que sont le tombak et le dayereh (je fais le malin, mais je me suis renseigné avant, hein !).
Pourtant, Anita Farmine traite des sujets "graves" tels que la place de la femme et la violence dans le monde, que ce soit à travers ses propres compositions avec lesquelles l’album commence, tout en douceur avec un titre en Persan "Kolye Man" aux sonorités très orientales, tout en finesse et en pureté ou avec le titre qui suit plus pop, rythmé et en anglais : "Dirty Land" !
Certains titres, du fait de son expérience scénique au Mali et au Burkina Faso ont des sonorités plus africaines : "From Above" et "I’m curious"…
Anita Farmine reprend même Arno, "Il est tombé du ciel", dans une version surprenante et très belle, on y retrouve aussi des titres traditionnels iraniens ou turcs : "My Gazelle", avec une partie aux claviers qui m’a évoqué les Doors et Sari Galin.
Anita Farmine, en plus de ses musiciens habituels : Régis Savigny, Jean-Christophe Briant, Bruno Ramos et Pierre-Erwan Grenet a fait appel aux percussions de Keyvan Chemirani, au duduk de Sylvain Barou ainsi qu’à la kora de Cherif Soumano…
Tu l’auras compris lecteur, le concept de World Music ici n’est pas galvaudé, loin de là même, parce que s’il y a bien une artiste qui peut se targuer de savoir ce qu’est la multi culturalité, c’est bien Anita Farmine et l’album Next en est une très belle preuve.
Comme tu le sais maintenant, ceci n’est que mon avis et c’est à toi d’aller écouter cette pépite (oui oui, moi le fan de rock’n’roll je te le dis, c’est une pépite cet album !) et de voyager !
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