Fin d’année tout en douceur avec les dernières chroniques d’ouvrages publiés par les éditions de l’Observatoire. L’un beaucoup plus frivole, de Frédéric Beigbeider, au titre savoureux, La frivolité est une affaire sérieuse.
Frédéric Beigbeder a souvent fait le choix de tourner en dérision le monde qui l’entoure. Pour lui, aujourd’hui la frivolité est devenue une forme de militantisme.
Sur tous les sujets, des plus frivoles aux plus graves, il continue de garder le même ton, mélange de sarcasme et de tendresse, d’humour noir et de nuits blanches. Son livre, constitué de 99 essais, références à l’un de ses livres, en est le parfait exemple.
Les sujets sont variés, chaque essai fait autour de deux pages. Le lecteur peut aller piocher les sujets qui l’interpellent ou l’intéressent. C’est évidemment très impertinent, à l’image de l’auteur que l’on ne présente plus. Beigbeder nous parle de tout et de rien, sans langue de bois et souvent avec beaucoup d’humour et de détachement.
Avec lui, le politiquement correct n’est pas de mise. Néanmoins, les essais restent assez inégaux, certains sont brillants d’intelligence quand d’autres laissent l’impression de remplir l’ouvrage sans réel intérêt.
Au final, l’ouvrage de Frédéric Beigbeder demeure un livre sympathique, sans prétention si ce n’est celle de nous faire rire sur des sujets variés. Il agacera autant qu’il plaira, en fonction de l’avis que l’on a sur le personnage médiatique qui l’a écrit.
Beigbeder ne changera pas. Il sera toujours là pour s’amuser même si le monde s’écroule. |