Spectacle-cabaret conçu et animé par Martin Dust avec la complicité de Lou Cat et Itzko, avec Maud’Amour, Julie Démont, Jade et Ella O'Brian Carter accompagnés par les musiciens Amstrong Tébé, Laure Sanchez et Xavier Belin.

Ainsi, en 2017, Martin Dust, auteur-compositeur et interprète qui s'est créé le personnage de Monsieur Poussière, avatar du présentateur du cabaret berlinois des années 20 avec maquillage expressionniste, frac et chapeau claque, hybridé pseudo-gothique avec boots à plate-forme a fondé Le Cabaret de Poussière.

Avec le slogan "C'est le meilleur Cabaret de toute la Terre, la crème de la Bohème, la fine fleur du Trottoir, l'Elite des Égouts, les Bâtards des Boulevards" et sa fine équipe constituée de Lou Cat, jongleuse adepte de la Hoop Dance, Itzko, artiste protéiforme, et du jazz band composé de Amstrong Tébé (batterie), Xavier Belin (clavier) et Laure Sanchez (basse), il a fait depuis fait son chemin en fédérant un public de fidèles amateurs.

Si le spectacle reprend donc les codes du cabaret "old school", sa particularité tient à sa forme de "one shot" organisé selon les disponibilités des guests pressentis dont la liste n'est pas connue à l'avance, ce qui entraîne l'unicité de chaque représentation et de surcroît la surprise du spectateur.

Avec le bagout du bateleur de foire, Monsieur Poussière, qui, de surcroît, se met en scène pour dispenser les couplets et les manifestes poétiques de Martin Dust, officie en chauffeur de salle, bouffon et maître de cérémonie pour assurer les intermèdes entre chaque exhibition.

Ce soir-là, l'affiche s'avère uniquement féminine avec deux chanteuses jazzy, Jade et la bien prénommée Ella O'Brian Carter, et deux artistes en tête d'affiche du "Jean-Paul Gaultier Fashion Freak Show".

Julie Demont, sublime acrobate aérienne et contorsionniste, réalise deux numéros époustouflants tant par leur virtuosité technique qu'esthétique majorée par un corps sculptural.

Et Maud’Amour, comédienne, chanteuse et danseuse figure de la scène new burlesque avec son look de star glamour de l'âge d'or hollywoodien et sa pulpeuse silhouette dispense notamment une composition aussi torride qu'humoristique sur un extrait de l'opéra "Madame Butterfly" de Puccini.

A découvrir.