Ils sont 8, ils viennent de Metz et ils font de la folk, une folk franche, joyeuse, et ils se nomment The Yokel. C’est plein de bonne énergie, et c’est leur deuxième album, après Brain Dead Storming et l’EP Here comes the wild. Le groupe avait laissé ses angoisses au placard à ce moment-là.
Avec Y (prononcez Why), le groupe ne cache plus ses doutes et ses questionnements. Pourtant, l’album de ces 8 vagabonds commence joyeusement avec le titre "Sublime" qui mérite bien son nom, et continue ainsi avec cette folk sautillante, où violons et banjo échangent joyeusement, où guitares, trompette, contrebasse et batterie s’associent, s’enroulent les unes aux autres pour nous offrir un album magnifique.
On peut passer dans un même morceau d’une saine euphorie et à une mélancolie tout aussi prenante. On comprend qu’après leur premier album ils aient parcouru un sacré paquet de scène, ils ont été capables d’enflammer de grandes scènes et des salles plus intimes, semant autour d’eux leur joie de vivre, leur générosité.
L’album est de l’aveu même du groupe "plus profond et plus personnel sans être moins vif ni moins jovial". Ils l’avouent eux-mêmes cet album dévoile une facette du groupe qui a évolué au fil des ans et qui s’est affirmé, un album plus mature enrichi par l’amitié, les voyages, les concerts et les petites choses de la vie. Et Y est l’avant-dernière lettre de l’alphabet, comme pour préciser qu’il y aura toujours quelque chose après.
J’ai découvert un très univers, folk et sautillant comme je l’aime !