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Conférence de presse  (Printemps de Bourges 2005)  21 avril 2005

Interview de Tokyo Overtones, groupe découverte rock 2005 (Normandie) Laurent, William, Virgile et Sébastien

Tout d'abord, vu que nous n'avons pas pu assister au concert tout à l'heure, que retenez-vous de ce fameux concert Berruyer ?

Laurent : L'impression, c'est que le public était loin et l'impression de passer une étape parce qu'on s'est senti plutôt bien sur scène, on avait préparé ça assez sérieusement. On a fait notre job, enfin voilà ça s'est très bien passé. Le public était bien mais assis... Et la salle était bien mais très grande (NDLR à La Hune).

William : On a eu la chance de faire deux jours de filage au Havre dans une salle qui a à peu près la même configuration que La Hune, donc on était quand même assez préparé à ce genre de salle.

Laurent : C'est vraiment l'impression d'avoir évolué parce que je pense qu'il y a encore un an ou deux, on se serait collé une pression inutile comme on dit. Et là, voilà, c'était un bon moment, on y est allé pour faire de la musique, en oubliant, en faisant abstraction de pas mal de choses. C'était un très bon moment pour nous. Pour le public, je ne sais pas, on a eu des bonnes répercussions... Mais voilà, on était là quoi !

Pouvez-vous m'expliquer votre parcours, quand, comment vous vous êtes rencontrés, tout ça ?

Laurent : Alors moi je suis né... Tout petit déjà...(rires)

William : Non, en fait le groupe existe depuis cinq ans, depuis 1999 et à la base, on est issu de groupes régionaux qui tournaient déjà en Haute Normandie et en fait c'est un split de ces trois groupes là qui a permis la formation de Tokyo Overtones. En fait c'est des gens qui avaient un peu plus de motivation et qui voulaient aller un petit peu plus loin.

Et en 2002, on a sorti un premier maxi 6 titres sous un label indé de Caen, qui était distribué par UMC. On a splité depuis avec ce distributeur et cette maison de disque là. Et là on avait sorti en octobre l'album qui ressort le 2 mai de manière autoproduite dans un premier temps. Nous venons de signer une licence donc le disque sera distribué le 2 mai en France et pays francophones, Suisse, Belgique et Canada. Donc il va y avoir une bonne distribution normalement, dans toutes les Fnac et les Virgin, centres commerciaux etc... Plus de la promo derrière. Et un clip aussi pour monter au créneau pour les passages télé. De la pub un peu plus visuelle...

Laurent :Tu sais la nuit, quand t'es rincé et que tu mets la 6 à trois heures du mat', il se peut que tu nous aperçoives... Après "Chasse et Pêche" ...

Votre nom vient-il d'une histoire spéciale ou est-ce que c'est juste comme ça ?

Laurent :En fait, c'est juste qu'à l'époque, comme ça se faisait, enfin, pas beaucoup mais c'était un concept qui nous intéressait ; on cherchait un nom un peu à rallonge, qui fasse un peu projet ou concept. Et en cherchant, en mélangeant plusieurs mots, on est tombé là-dessus. Et ça nous a plu parce que ça donnait un peu une idée d'évasion et de planant. C'est ce qu'on cherchait dans ce nom-là. C'était vraiment du hasard et puis on s'y est fait et d'autres gens aussi et puis c'est resté...

William : Et donc "Tokyo", ben comme Tokyo, et "Overtones" c'est aussi un terme de jazz utilisé par Cold Train , qui veut dire les harmonies, les nuances... C'est moi qui l'ai trouvé mais j'étais pas au courant !

Toutes les chansons de l'album sont en anglais, pourquoi et envisagez-vous un jour d'écrire en français ?

Laurent : Pourquoi... Ben, en fait, donc c'est moi qui écrit les textes, et ça a toujours été comme ça. J'écris pas mal de choses en français mais en fait je me pose pas la question, parce que c'est un exercice qui me semble assez naturel. Et je réfléchis aussi en anglais, enfin à chaque fois que je suis dans l'esprit chanson, compo... C'est quelque chose qui est complètement naturel pour nous nous, et c'est peut-être aussi une manière de voiler un peu des choses et d'y mettre un peu de poésie dissimulée... De cacher un peu de sentiments... Et en fait, ça fait genre une petite dizaine d'années que je me suis remis à la musique en français à travers des gens comme Dominique A ou Katerine , et c'est des gens qui ont une telle patte que je m'y frotterais pas, voilà.

Dans le groupe, qui compose, qui écrit, comment tout ça est réparti ?

Laurent : On compose à quatre et on écrit à un.

Comment s'est passée la préparation de l'album, est-ce que ça a été difficile, long ?

Laurent : On avait les morceaux depuis pas mal de temps et en même temps ça a pris du temps parce qu'on a eu quelques soucis avec notre ancien label, on savait pas si on continuait avec eux ou si on allait sur une autre structure. Donc au bout du compte on a décidé de le faire en autoproduit, de faire le disque de toute façon parce qu'on en avait besoin parce que ça commençait à être un peu long.

Puis le temps de trouver une structure derrière, ce qui s'est fait puisque apparemment ça a intéressé le distributeur Productions Spéciales. Et ça ressort le 2 mai, donc on verra le 3 mai si ça se passe bien. Mais ça a été long parce qu'on a bossé pas mal avec des ordinateurs pour essayer de faire un mélange assez efficace d'acoustique et d'électro, un peu comme un groupe qu'on adore, Notwist et donc voilà, ça a été assez fastidieux oui...

Quelles sont vos influences musicales ?

Laurent : Ben moi, j'en ai déjà parlé mais je suis très influencé par quelqu'un qui s'appelle Dominique A, après je sais pas si ça se ressent beaucoup. Je pense que ça se ressent au niveau du chant, dans la musique. J 'adore Divine Comedy , on adore tous Radiohead, Notwist, Lali Puna, Björk, Beck, Archive, Girls in Hawaii, Deus, Sonic Youth, Chokebore …

Virgile : Et pis c'est tout moi j'écoute jamais de disque... (rires)

Est-ce que vous attendez des retombées particulières de ce concert Découvertes à Bourges ?

Laurent : Elles ont déjà commencé puisque après le concert, il y a déjà deux trois dates qui se sont calées. Ca a intéressé des gens, des directeurs artistiques, des professionnels de la musique... Ca a été un bon concert, donc autant au niveau média que salle, y'a de l'espoir ! On s'est pas planté quoi ! Donc on verra mais après on sait que c'est le genre de plan où on peut faire un concert dans deux ans par exemple et se rendre compte que les gens nous ont vus deux ans avant au Printemps de Bourges. Ca peut mettre du temps parfois, ça se passe pas comme ça...

Quelles sont vos prochaines dates ?

Laurent : On fait le Rock Dans Tous Ses Etats le 24 juin, avec Sonic Youth... Et sinon on joue au Big Bang Café à Caen et pour la sortie de l'album, on va se faire quelques shows cases acoustiques en duo dans les Fnac. Et voilà pour l'instant on en est là...

Et vous avez déjà fait beaucoup de dates ?

Laurent : Pas mal, pas mal, ouais... On a fait beaucoup de salles Fedurock en France puis on est allé de Toulon à Montpellier, on a fait une petite escapade à Londres, puis Rennes, Tours, Orléans, Paris... On est jamais allé à Lyon par contre et ça devrait se faire d'ailleurs. Et après le but, bon là on attend que l'album sorte et comme il sort en Belgique, Suisse, Canada etc, le but, c'est d'aller jouer ailleurs qu'en France aussi. Aller voir si on peut avoir une place à l'extérieur...

Votre musique est souvent évoquée comme sensible, élégante, avez-vous recherché cela ou est-ce venu tout seul ?

William : Ben on est assez élégant et sensible en fait... (rires)

Laurent : Je sais pas, moi je suis pas du tout élégant...

William : Elégant, élégant... de toilette (rires)

Virgile : Vas-y William, réponds-toi, tu le sais ça, c'est à cause de toi qu'on dit élégant...

Laurent :Non mais c'est un truc qui se passe entre nous quatre, tu vois on se dit pas "Tiens, on va faire un morceau élégant"... Après, c'est un avis extérieur, nous pendant qu'on est en train de faire cette musique là, on reste quatre gars dans notre local ou devant un ordi ou une console et on réfléchit pas à ces termes là. C'est ce qui ressort de nous quatre et voilà.

Sébastien : C'est aussi dû au timbre de voix de Laurent, un timbre de voix qui est assez classieux, au sens propre du terme et qui est souvent comparé à Divine Comedy ou Morissey, Perry Blake...

William : Et musicalement, ça vient aussi du fait qu'on est assez méticuleux et assez perfectionnistes, c'est-à-dire que ça va être touché, retouché et retouché jusque ça atteigne vraiment ce qu'on veut. Donc on est assez méticuleux sur les sons, la manière dont les morceaux sont tournés etc. Et c'est peut-être aussi à ce niveau là que ça joue. On est pas franchement un groupe direct et si spontané que ça en fait. Il faut quand même du temps pour que les morceaux mûrissent. Il y a plein de morceaux qui sortent sur cet album là et qui ont déjà deux ans, et qui ont été mixés, remixés, maquettés, remaquettés ... Chantés et rechantés... On doute beaucoup...

Mais une fois sur scène, est-ce que ce perfectionnisme ne vous gêne pas trop ?

Laurent : Ca prend aussi du temps à adapter, parce que justement on a passé beaucoup de temps en studio. Il y a aussi les boucles et l'électro qui prennent de plus en plus de place... On prend beaucoup de temps à essayer de faire sonner ça. Et en même temps, même si c'est pas à moi de dire ça, ce que je trouve intéressant, c'est qu'on est très méticuleux mais on garde quand même une certaine fragilité. On est loin d'être un groupe professionnel, on sonne pas comme Muse ou des groupes comme ça...

On est pas trop grandiloquent, on fait pas une musique héroïque ou quoi. Mais justement on essaye de garder, comme dans des groupes genre Chokebore qu'on adore, ce côté fragile. C'est assez troublant en fait de passer autant de temps sur des morceaux et que ça continue à être fragile.

William : Par contre sur scène, c'est assez fidèle à ce qu'on peut retrouver sur disque. On essaye d'avoir de plus en plus d'énergie et de rester très fidèles aux versions.

Et justement, est-ce que ce n'est pas dur d'être à la fois méticuleux et de vouloir quand même se lâcher sur scène ?

William : Là justement, on apprend avec des concerts comme ça. On apprend à se lâcher, à vraiment exploser. Parce que se lâcher dans des clubs, c'est bien, mais se lâcher devant des gens qui sont un peu froids au premier abord, ça peut rebuter. Et nous on commence seulement maintenant, là, depuis quelques mois, à faire l'impasse sur tout ça, et puis à y aller.

Laurent :Mais un concert comme aujourd'hui, ça montre ça. C'est l'effet que ça m'a fait, de me rendre compte qu'on était à l'aise et c'est important parce que ça a pas toujours été le cas. On prend confiance.

Et enfin, comment définiriez-vous votre musique en trois mots ?

Laurent : Euh trois ?

Sébstien : Il

William : Elle et lui

Laurent :Chaud

William : Pop

Laurent : Mélancolique.

 

Credit photos : Rickeu


Céline et Rickeu         
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