J’étais tombé sous le charme du précédent album de Fredda, Bisolaire, et j’attendais avec impatience la suite. Soyons direct, je ne suis pas du tout déçu, c’est même le contraire.
Fredda nous propose toujours des titres tout en douceur, accompagnés de guitares. C’est l’album du renouveau. Fredda parle de nouvelle vie affective, d’un nouveau cap artistique. Elle s’expose peut-être plus, comme par exemple sur la pochette toute en poésie.
Fredda s’aventure sur de nouveaux chemins et fait appel à Matt Low (The Delano Orchestra) et complice de Jean-Louis Murat pour l’épauler dans cette mutation.
Elle s’entoure avec lui, de musiciens maîtrisant à merveille les chemins entre folk et pop. Une pop lumineuse.
Cela donne des titres comme "Vent diable" tout en rythme par exemple. "Vent Diable" qui est d’ailleurs le premier titre de l’album à être mis en image dans un superbe clip tourné sur l'île de Saint-Martin. Elle rend hommage à de grandes figures féminines tel Mata Hari au travers du titre "Aube", à l’indienne Mirabaï ("Refuge") ou encore à Marylin Monroe en adaptant en français le titre "One Silver Dollar" du film La rivière sans retour et devient "Argent".
Elle a enregistré dans le mythique studio Black Box d’Angers après avoir travaillé en répétitions à Clermont-Ferrand. Elle a souhaité capter en live les émotions qu’elle souhaite transmettre.
"Nordique Ophélique" nous raconte Ophélie, l’héroïne de Shakespeare, se noyant à cause de la fonte des glaces. Fredda n’en oublie pas l’écologie, sans perdre sa poésie.
Ce sont donc 10 titres qui alternent pop légère, mais pas insipide et folk plus mélancolique. Une fois de plus, Fredda nous offre toute la poésie dont elle sait si bien nous charmer.
Nous pourrons la retrouver sur les routes très bientôt, en groupe ou en solo, notamment le 23 juin au Zèbre de Belleville pour la release party de Phosphène.
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