Si le buzz entourant le trio de Kate Boy a vite atteint des proportions impressionnantes, c'est en grande partie dû à trois éléments. Premièrement et c'est évident, leur électro-pop à l'énergie jubilatoire. Ensuite, c'est indéniable, il y a un engouement, une hype, entourant les origines géographiques des membres du groupe, divisés entre la Suède et l'Australie. Et enfin, une ressemblance des mimiques dans les rythmes et les chants qui ne sont pas sans rappeler The Knife.
Trois ingrédients habilement distillés, parfois au compte-gouttes, et qui ont fourni à Kate Boy un terreau largement fertile pour moissonner les oreilles à travers l'Europe. Depuis leur premier titre en 2012, "Northern Lights", l'annonce statufiant sur leur volonté de prendre leur temps et la rumeur prétendant que nul autre qu'Oluf Dreijer squattait les consoles de sons, Kate Boy, on le devine, a suscité un engouement amplement mérité.
Le groupe et ses rythmes électro-sensuels, couplé à des percussions roulantes ont tout simplement fait mouche et ont réussi ce mardi 4 novembre à invoquer une masse d'oreilles conséquentes au Nouveau Casino.
Et si le public ne connaissait que quatre titres de la discographie du groupe, dont il a méticuleusement repris chaque refrain en chœur, les titres live ont tous réussi à motivé la foule. Entre deux roulements de tambours aux rythmiques torrentielles et des lignes de basses gluantes, c'est la performance de Kate Akhurst qui a surtout mobilisé tous les regards. Il faut dire que la chanteuse réussissait à transmettre son énergie sans trop de difficultés, portée par un sourire éblouissant et des mimiques scénographiques envoûtantes.
Kate Boy en live c'est aussi ça, une recette musicale qui n'est pas sans emprunter aux grands frères de The Knife et une énergie surprenante, un vortex, auquel on ne peut décemment résister.
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