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puce Festival Beauregard #8 (édition 2016) - dimanche 3 juillet
Grand Parc - Grand Blanc - Jeanne Added - Jain - Lou Doillon - Beirut - PJ Harvey - Louise Attaque - Jurassic 5  (Hérouville St-Clair, Normandie)  du 30 juin au 3 juillet 2016

Quelques difficultés liées à l'informatique m'obligent à arriver tardivement sur le site. Je reste un peu à l'écart pour assister à la seconde partie du concert de Grand Parc, afin de ne pas sacrifier mon matériel photographique. Car le duo caennais, accompagné de deux autres musiciens, offre son spectacle sous une pluie battante. Leur rock pop psychédélique a réussi à scotcher les premiers festivaliers devant la grande scène. Il est agréable de se laisser porter dans les méandres mélodiques du groupe. Dans des conditions difficiles, ils remercient le public pour leur courage à affronter les éléments.

Grand Blanc est à classer entre Lescop, Bagarre, Crystal Fighters et les groupes réédités par le label Infrastition. Dès le premier morceau, "Degré Zéro", le public se masse sous la pluie, puis devient de plus en plus nombreux. Les basses sont mises en avant. Grosse prestation qui se termine par "Samedi La Nuit".

Jeanne Added a, en festival, un public plus mélangé et moins communautariste qu'à Paris. L'album, plutôt mal équilibré, trouve plus de cohérence en live. Le public découvre et commence à danser. Moins accaparée par ses instruments qu'auparavant depuis que Narumi Hérisson de Tristesse Contemporaine l'accompagne sur scène, Jeanne Added va chercher le public, se rapproche du devant de la scène, saute sur place. La pluie, qui s'est enfin arrêtée, entraîne néanmoins quelques problèmes électriques et des grésillements en son de façade. Professionnel, le résultat ne me fait cependant pas vibrer.

La bonne surprise de ce dimanche vient de Jain. Seule en scène, la jeune femme qui n'a qu'un album au compteur, entre reggae, électro et hip-hop, met le feu au festival. Peu d'effets de manche, juste une présence, des mélodies accrocheuses, de la bonne humeur et beaucoup de professionnalisme. Son style n'est pas ce qui me fait vibrer, mais le talent de la jeune femme est indéniable.

On laisse Lou Doillon miauler sur la grande scène et on revient pour Beirut. On avait aimé Gulag Orkestar sorti en 2006. Zach Condon revient avec un quatrième album, No No No, en 2015. Par contre, sur scène, le projet semble avoir peu évolué. La surprise n'est plus là. On continue à apprécier, à passer un bon moment, mais il manque une touche de nouveauté, peut-être dans les arrangements pour que Beirut nous embarque vraiment.

La vraie déception vient de PJ Harvey. Les critiques sur son récent concert à We Love Green était dithyrambiques. A Beauregard, tout semble sage et attendu. La voix est là, les huit musiciens qui l'accompagnent, dont les indeboulonnables Mick Harvey et John Parish, sont en ordre, l'ensemble est élégant mais la sauce ne prend pas. Est-ce la faute de l'horaire, ou du public, qui pourtant connait le nouvel album ? Deux fans, Laura qui a vu le concert parisien et François qui a assisté à la prestation à Glastonbury, l'expliquent que ce n'est pas le même, qu'elle est peut-être fatiguée ou que l'enjeu n'est pas le même pour elle. Peu importe, au final, PJ Harvey a, malgré la mise en scène et les costumes, donné une prestation qui a fait pschitt.

Louise Attaque a dans son escarcelle des hits et des tubes à n'en plus finir, même si tout le monde s'accorde à dire que l'album de leur retour est clairement dispensable. Le devant de la petite scène est noir de monde et il est difficile d'approcher. Alors que Gaëtan Roussel nous avait agréablement surpris à Beauregard en 2011, il semble moins à l'aise lors de cette huitième édition. D'ailleurs, sa voix est encore plus éraillée qu'à l'habitude. Les interprétations des morceaux sont scolaires. Même si le public est heureux d'entendre les hymnes qu'il connaît, mais, comme auparavant avec PJ Harvey, le concert ne tient pas ses promesses.

Heureusement, Jurassic 5 vient clôturer le festival. Même si, pour des raisons techniques, le concert commence avec une demi-heure de retard, ceux qui sont partis ont eu tort. En milieu de scène, une platine géante sert à faire des scratchs. Les quatre rappeurs et les deux DJ's s'en donnent à coeur joie. Sur un sample de "Another one bites the dust" de Queen, ils esquissent même quelques pas de danse à la manière d'un boys band. Jurassic 5, dinosaures du rap US, a donc offert un des concerts les plus ludiques de cette édition 2016 de Beauregard.

Malgré les conditions difficiles, Beauregard a accueilli sur quatre jours 88.000 spectateurs, établissant ainsi son record d'affluence. On remercie cette année encore l'organisation pour son accueil et les conditions de travail qui nous sont offertes. Et on félicite encore une fois les bénévoles pour leur travail.

 

En savoir plus :
Le site officiel du Festival Beauregard
Le Facebook du Festival Beauregard

Photos crédits : Laurent Coudol


Laurent Coudol         
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# 17 mai 2020 : le joli mois de mai

Après tout ce temps confiné, l'impression d'une liberté quasi retrouvée n'a d'égale que la prudence avec laquelle il faut aborder ses semblables. En attendant des jours meilleurs, voici de quoi se mettre du baume au coeur avec notre petite sélection culturelle hebdomadaire.

Du côté de la musique :

"Chante-nuit" de Facteurs Chevaux
"9 songs" de Pierre
"Sex education" de Ezra Furman
"Cage meet Satie" de Anne de Fornel et Jay Gottlieb
Interview de Batist & the 73' réalisé à l'occasion de son live Twitch dont des extraits accompagnent cette entretien
"Hundred fifty roses" de Dune & Crayon
"F.A. Cult" de Hermetic Delight
"Love is everywhere" de Laurent Bardainne & Tigre d'Eau Douce
"Hum-Ma" de Les Enfants d'Icare
"Spirals" de Sébastien Forrestier
et toujours :
"Soir paien" de Alexis Kossenko, Anna Reinhold & Emmanuel Olivier
Interview de Morgane Imbeaud accompagnée d'une belle session acoustique
"Enrique Granados : Oeuvres pour piano" de Myriam Barbaux-Cohen
"For their love" de Other Lives
"Schubert, sonates pour piano D.845 & D.850" de Philippe Cassard
"Nothing is never over" de The Eternal Youth

Au théâtre dans un fauteuil de salon avec :

des créations :
"Cléopâtre in love"
"Affordable Solution for Better Living"
"Queen Blood"
"One night with Holly Woodlawn"
du des classiques revisistés :
"Antigone"
"La Dame de chez Maxim"
des comédies de moeurs:
"La garçonnière"

"Deux hommes tous nus"
du boulevard :
"Panique au Plaza"

"Grosse chaleur"
"Oscar"
du côté des humoristes :
"Shirley & Dino à Marigny"
"Philippe Lelièvre - Givré !"
Au Théâtre ce soir :
"Trois partout"
"Quand épousez-vous ma femme ?"
"J'y suis, j’y reste"
et une échappée opératique de classiques recontextualisés :
"Madame Butterfly" de Puccini
Pelléas et Mélissande" de Debussy

Expositions :

voir et revoir:
la récente exposition "Le Rêveur de la forêt " du Musée Zadkine en vidéo et avec les images commentées sur le site du musee
et la rétrospective "Christian Dior - Couturier du rêve" qui s'est tenue au Musée des Arts Décoratifs avec une visite-reportage réalisée par Benjamin Wu assortie des commentaires des commissaires
sillonner l'Hexagone en direction de l'exposition"Balenciaga, Magicien de la Dentelle" à la Cité de la Dentelle et de la Mode à Calais et du Musée La Piscine de Roubaix
partir ensuite pour l'Europe :
au Pays-Bas avec le Musée Van Gogh à Amsterdam et la visite virtuelle de chacun des quatre niveaux de monstration
puis au Danemark au Ny Carlsberg Glyptotek de Copenhague
et encore plus loin en Turquie au Pera Museum d'Istanbul
et en Corée du Sud pour explorer en 6 étapes le National Museum of Modern and Contemporary Art
enfin revenir à Paris au Musée du Louvre avec les visites commentées par les commissaires des expositions "Vermeer et les maîtres de la peinture de genre" et "Un rêve d'Italie, la collection Campana"
et finir en musique avec un revival musical avec l'exposition en ligne "Mai 68 - De la révolte à la légende" au Musée de la Sacem

Cinéma at home avec :

voir ou revoir :
de la romance avec "Coup de foudre au Caire"
de la comédie musicale hollywoodienne avec "Mariage royal" de Stanley Donen
de la comédie dramatique avec "Coffee and Cigarettes" de Jim Jarmush
du policier avec "Jeff" de Jean Herman
du thriller avec "Volte face" de John Woo
du western avec "Mon nom est personne" de Tonino Valerii et Sergio Leone
du fantastique avec "La femme aux bottes rouges" de Juan Luis Bunuel
de la comédie avec :
"Absolument Fabuleux" de Gabrieh Aghion
"Cash Express" de Jerry Zucker
au Ciné Club avec des films des années 50 :
"Topaze" de Marcel Pagnol
"Sacré jeunesse" d'André Berthomieu
"Vous n'avez rien à délarer ?" de Clément Duhour
une curiosité avec "Le Père Noël contre les Martiens" de Nicholas Webster
et une rareté avec "L'invincible Kid du Kung Fu" de Eddie Niccart

Lecture avec :

"Là où chantent les écrevisses" de Delia Owens
"Les lumières de Tel Aviv" de Alexandra Schwartzbrod
et toujours :
"Faites moi plaisir" de Mary Gaitskill
"La chaîne" de Adrian McKinty
"Incident au fond de la galaxie" de Etgar Keret

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Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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