Il y a quelques semaines, j’avais eu le plaisir de présenter (en même temps que je les découvrais) le clip Not A Saint des Helvètes Killing Volts menés de main de maîtresse par Tania Silverssen au chant. Une voix puissante, à l’image de la musique bien évidemment.

C’est du rock et ils se définissent même comme faisant du rock alternatif. Ce que je peux te dire, c’est que la guitare de Al Castro (à l’origine de la naissance du groupe avec Tania) et la batterie de Math Sink font bon ménage pour envoyer des mélodies lourdes, des morceaux puissants et, même si parfois ils choisissent de nous exposer des titres plus posés, ils n’en restent pas moins un groupe de rock ayant choisi la voie de la puissance.

Le groupe est né en 2013 de la rencontre de Tania et Al, jouant alors respectivement au sein de leur propre projet : Tania Silverssen and the Wavehunters et Black Widows’s project (dans lequel officie aussi Math). Ces groupes ont déjà une certaine reconnaissance dans la scène locale genevoise. Se greffe alors à eux Onne à la basse.

Le groupe sort en 2016, après avoir arpenté les scènes de Suisse, France ou encore Espagne, leur premier EP Why I should say Yes avec la puissante reprise du titre "Tainted Love" mais aussi trois compos perso. Ils sont vite repérés et partent en 2018 faire une tournée en Russie.

Le groupe qui prône les valeurs DIY du punk décide de monter son propre label : Electric Maze Records et met 3 ans à composer et enregistrer leur premier album Symptomatic Dilemma (of a post-capitalist Mind). C’est rock, c’est puissant, c’est parfois lyrique et j’adore.

Killing Volts propose du Killing Volts ! Certes, ils ont de nombreuses influences, mais ils nous proposent un album très personnel et que je trouve puissant et mélodique à la fois. C’est clairement le groupe qui va avoir un bel avenir dans la scène metal rock et j’ai hâte de voir ce que cela donne sur scène.

Comme toujours, les liens qui vont bien en dessous afin de trouver leur clip, leur ancien EP et toutes les informations importantes.