Avec le même concept évoluant autour des machines, de l’aléatoire, des robots, des algori(y)thmes, le collectif Onze Heures Onze Orchestra : Alexandre Herer (Rhodes), Olivier Laisney (trompette), Julien Pontvianne (saxophone ténor), Sakina Abdou (saxophone alto), David Chevallier (guitare), Amélie Grould (vibraphone), Maïlys Maronne (claviers), Fanny Ménégoz (flûte), Thibault Perriard (batterie) fait avec ce disque un prolongement au volume III.

A même concept, nous pourrions dire même résultat : chaque membre de l’ensemble a été invité à composer ou co-composer les morceaux, toujours ce foisonnement musical, cette explosion des esthétiques (free jazz, musiques modernes, minimaliste, rock, improvisation, etc.), cette abondance sonore, ces contrastes (ce volume étant peut-être plus nébuleux, plus dans le subjectif...), ce jeu d’équilibriste entre inspiration, écriture, concepts et émotions. Le tout faisant clairement sens.

Reste à imaginer, espérer, une sortie en version double-album (les disques sont totalement imbriqués puisque différentes parties d’un même morceau se trouvent dispatchées indépendamment ou presque sur les deux disques), ou triple ou quadruple avec les volumes I et II. Cela ne serait pas insensé et plutôt mérité !