"La Poison se veut l’antidote aux maux dont souffrent aujourd’hui les humains, car elle vient du futur et sait de quoi il sera fait ! Elle redonne espoir, mais les alerte aussi sur les dangers de l’utilisation à outrance des machines et des nouvelles technologies."
La Poison, c’est la rencontre entre Daniel Jamet ou Fugu Shima (Mano Negra, Mano Solo, Saez) à la guitare, David Menard ou Lars Sonik (Maximum Kouette, Maxi Monster Show) à la batterie et la chanteuse Moon.
Ce sont de vieux briscards de la musique qui connaissent le métier et cela s’entend clairement. C’est un univers original qui ne se prend pas au sérieux, un peu foufou, avec une dominante de vert (en espérant que cela ne leur porte pas malheur...), une énergie au service de mélodies efficaces et d’un électro rock / punk / rockabilly invitant à un même sabbat les Bell Rays, B-52’s, Devo, Blondie ou The Prodigy.
Et pour être franc, comme disent certains : ça poutre grave. Le disque s’avale d’une traite, même si il a tendance à s’essouffler sur la longueur, comme un verre d’un alcool fort grâce à des titres efficaces, qui n’ont rien de nouveaux mais qui sont plutôt bien écrit ("5.62169", "Super Hero", "The Last Train", "Smash You Up", "Black Pulses").
Ce n’est pas le disque le plus fin de l’année, mais ce n’est pas son objectif non plus. En tout cas, il permettra de passer aux amateurs du genre, un bon moment...
A l'approche des élections européennes et ses innombrables listes qui ne présagent pas d'un bel avenir, on rajoute la nôtre, celle de la sélection culturelle de la semaine histoire de se changer les idées et se donner tout le plaisir que l'on mérite bien avec de la musique, des spectacles, des films, des livres et même des zombies à dégommer.