Je me prosterne devant toi lecteur, pétri de honte et de remords. Je pourrais inventer une histoire abracadabranteste d’enlèvement par des martiens, de courant d’air ayant emporté ma feuille ou je ne sais quoi encore, alors que la réalité est bien plus simple.
En effet, avant j’étais un parasite et je vivais sur le dos de la société, un feignant de chômeur (ne déconne pas, c’est ce que pense mon géniteur et là, je ne blague pas). Du coup, comme je ne travaillais pas, j’avais le temps d’écouter des albums en fumant et en buvant de la bière (sauf que je ne fume pas et que j’ai trois enfants à m’occuper), enfin tu vois le topo.
Sauf que voilà, les "vacances" sont finies et j’ai retrouvé un travail, perdu mon ordinateur portable avec toutes mes notes que j’avais sauvegardées heureusement, mais que dans la valse de la vie je n’avais pas relues et je suis passé à côté de cette pépite qu’est l’album de Stracrawler.
Le groupe est mené de main de maîtresse par Arrow de Wilde, fille de la photographe et réalisatrice Autumn de Wilde et de Aaron de Beachwood Sparks, batteur de Father John Misty, Ariel Pink entre autres.
Arrow a fondé le groupe en 2015 avec Henri Cash, au lycée et recrute sa section rythmique, à savoir Austin Smith à la batterie et Tim Franco à la basse dans les rues de Los Angeles.
Le quatuor offre alors un rock brut, des riffs tapageurs et une rythmique tonitruante. On retrouve du Cramps, du Yeah Yeah Yeahs, du Donnas dans cette musique.
L’album est enregistré par Ryan Adams dons son studio Pax-Am et les dix titres qui en ressortent sont absolument déments.
Il n’est pas trop tard, tu peux vite filer chez ton disquaire préféré et acheter cet album, il va te filer une bonne petite claque, un petit coup de fouet assez frais le matin et comme moi, tu iras au boulot avec un chouette sourire aux lèvres.
De la musique, des spectacles, des livres. Aucune raison de s'ennuyer cette semaine encore. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.