Attention, je crois lecteur que sous couvert d’un Guinch’n’roll, nous avons affaire à une dangereuse secte sataniste !

Vois par toi-même : les 6 compères de Faut qu’ça guinche reviennent avec un 6ème album, nommé Sixième sens… Oui 666 !

Bon, j’avoue, mon raisonnement est assez bancal, mais reconnaissez que c’est troublant, non ?

Pourtant, pour les avoir croisés au détour d’un petit concert bien sympa dans ma charmante bourgade un jeudi soir d’été, sous un kiosque à musique et une petite discussion avec les fameux, rien ne me laissait imaginer cela. Parce qu’ils sont forts.

On pourrait croire qu’après des années de musique, de Guinch’n’roll, des kilomètres de route, des heures de scènes, des discussions enflammées avec les spectateurs, le groupe se serait assagi, pour une musique plus consensuelle. Que nenni !

Ils ont repris leur grimoire et remis à bouillir dans le chaudron leur recette magique : 3 cuillères à soupe de chanson, une pincée de punk et un soupçon de musette et c’est voilà Sixième sens qui arrive.

Comme pour le précédent album (et les autres), Faut qu’ça guinche nous propose de se poser et de regarder le monde qui nous entoure. C’est profond, parfois plus léger et toujours entraînant.

J’aime ces groupes qui oscille entre nostalgie ("Le passé") et problèmes plus actuels ("C’est pas des manières") et oui, quelques fois leur regard est sévère, voire désabusé.

J’aime cette vision qu’ils ont de notre société sur le très rock "Un peu plus loin" et l’amour qu’ils ont pour leur public : "La bohème".

Je te l’avais déjà dit à leur sujet (mais au sujet d’autres groupes), j’adore ce mélange de rock, de musette. J’aime cette chanson vivante, qui cherche à tout prix à se rapprocher de son public et qui en plus de nous faire réfléchir peut nous faire danser. Et pourquoi pas ?

Les 6 Grenoblois ont lancé une campagne Ulule pour financer cet album et le résultat est aussi bon à entendre que beau à regarder ! C’est un bel album, plein d’espoir malgré tout. A écouter et surtout, à aller voir !