Mauvaise foi démarre pied au plancher. Les Lullies, groupe de potes formé à Montpellier en 2016, n’est pas là pour rigoler. Depuis leur début, leur credo, c’est monter dans le camion, faire des bornes et du rock’n’roll. Mais alors leur camion a un sacré paquet de chevaux sous le capot si on en croit la vivacité de leur album !
Ils sortent deux EP vite épuisés en février et novembre 2017 puis un album en 2018, vite épuisé et vite repressé.
Ils nous proposent aujourd’hui, sur le label américain Slovenly Recordings, leur nouvel album. Cette fois, il est chanté en français. Ils ont pris le temps de faire les choses. On pourrait, légitimement, s’attendre à un album beaucoup plus posé. C’est mal connaître Les Lullies. Les titres sont toujours dans cette veine qui n’est pas sans évoquer les Sheriffs, autre figure rock’n’roll de Montpellier, mais aussi le Starshooter ou Téléphone du début. C’est rapide, nerveux et plein de bonnes vibrations. Ils revendiquent aussi Dogs, Sub Kids, mais aussi le glam rock ou Phil Spector. Finalement est-ce si important ? Non.
Les histoires racontées peuvent être très sérieuses, mais aussi laisser la part à une franche déconnade parce que, même si chacune est inspirée de personnes et de faits vécus, c’est toujours raconté avec une certaine mauvaise foi inhérente à tout aventurier qui se respecte, clament-ils haut et fort !
Ils s'apprêtent à prendre la route, alors guette bien les salles de concerts près de chez toi, parce que quelque chose me dit qu’une fois sur scène ils doivent vraiment lâcher les chevaux !
Alors que la France est virtuellement sans gouvernement, il y a de quoi, entre autres problèmes, s'inquiéter pour la culture. Quoi qu'il en soit on sera toujours là pour la rendre la plus accessible possible.
Pensez aussi à nous suivre sur nos réseaux sociaux.