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puce La Lune - Du voyage réel aux voyages imaginaires
Grand Palais  (Paris)  Du 3 avril au 22 juillet 2018

Le premier pas de l'homme sur la Lune en 1969 fait de 2019 une année de commémoration spatiale dont s'empare non seulement les lieux dédiés telle la Cité de l'Espace à Toulouse mais également les musées.

Ainsi, anticipée dès 2018 par le Louisiana, musée d'art moderne de Copenhague avec l'exposition "The Moon", en France, le Centre Pompidou ouvrait le feu en janvier 2019 dans le cadre de son Festival Hors-Piste et la Réunion des Muséees Nationaux-Grand Palais rend le relais avec une monstration intitulée "La Lune - Du voyage réel aux voyages imaginaires".

Conçue comme une "exposition artistique" par Alexia Fabre, directrice du Mac Val, et Philippe Malgouyres, conservateur en chef au département des objets d’art du Musée du Louvre,elle regroupe deux centaines d'objets et d'oeuvres pour une échappée doublement ambitieuse sur le thème de la Lune puisque attachée à la symbolique polysémique afférente à cet astre et embrassant tous les temps depuis l'Antiquité et tous les continents.

Au clair de la Lune, mon ami...

Exposition d'assemblage avec une succession d'oeuvres juxtaposées pour retracer "l’histoire du regard posé par les artistes sur Lune", elle ne comporte, nonobstant son l'articulation formelle en sept sections scénographiées par bGc studio, aucune ligne ni didactique ni réflexive en se déployant selon une approche de libération artistique qui pourrait ressortir à la méthode du pseudo-carambolage.

En effet, elle propose au visiteur une déambulation libre - à lui de s'inventer une histoire - introduite par le rappel de l'événement célébré avec des documents d'archives et d'ironiques oeuvres de circonstance dont "The Second Step" de Mircea Cantor, la fusée girly de Sylvie Fleury ("First spaceship on Vénus"), les combinaisons en wax africain de Yinka Shonibare et la capsule en bois de Stéphane Thidet.

Après la salle dédiée à l'observation astrologique dans laquelle les télescopes du 18ème siècle voisinent avec des oeuvres contemporaines, telles le panneau "Dislocated moon" d'Evariste Richer et la marée de globes lumineux "Lunes" de Ange Leccia conçu pour l'occasion, commence l'invitation à une traversée circonvolutionnaire au niveau chronologique et essentiellement picturale.

Et qui est introduite, exception faisant règle, par une ensemble éclectique de figurines de et objets de toutes origines, des statuettes égyptiennes au masque d'Afrique centrale en passant par des croissants péruviens voués au culte de la Lune réparties sous vitrine autour d'une triade consacrée à la figure mythologique de Diane et ses représentations ressortant à la statuaire académique par les sculpteurs Saint Gaudens, Houdon et Falguière.

Ensuite, la Lune en douce Hécate antique veille sur les amoureux, de Chagall dans "Le Paysage bleu" de Chagall dans lequel son croissant a pris la forme d'un poisson , à Semiha Berksoy ("Love under the moonlight") en passant par William Dyce ("Francesca da Rimini"), et sur le sommeil de son amant Endymion (Girodet "Le sommeil d'Endymion).

Mais,tel Janus, la Lune est également considérée comme l'astre des ténèbres avec ses turpitudes, du satanisme à la folie, qui, associée à la mort, au désespoir et au suicide, devient un motif pour le romantisme et le symbolisme avant d'inspirer les peintre surréalistes.

Elle constitue également un thème qui renouvelle la peinture de paysage (Joseph Wright of Derby "Clair de lune avec un phare", Hyppolite Sebron "Intérieur d'une une abbaye en ruine", Dali "La Perle", Jean Arp "Humaine, lunaire, spectrale", Joseph Vernet "La Nuit : un port au clair de lune").

D'Eugène Boudin à Manet en passant par Paul Delvaux et Rodin pour les noms les plus connus du grand public, le visiteur s'achemine vers la "Lanterne" de Marin Honert qui lui souhaite un belle nuit... au clair de la Lune et en compagnie de la "Baigneuse" de Joan Miró.

 

En savoir plus :

Le site officiel du Grand Palais

Crédits photos : MM
avec l'aimable autorisation de al RMN-Grand Palais


MM         
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# 12 mai 2019 : Une liste de plus

A l'approche des élections européennes et ses innombrables listes qui ne présagent pas d'un bel avenir, on rajoute la nôtre, celle de la sélection culturelle de la semaine histoire de se changer les idées et se donner tout le plaisir que l'on mérite bien avec de la musique, des spectacles, des films, des livres et même des zombies à dégommer.

Du côté de la musique :

"Beatnik or not to be" de Elias Dris
"Dogrel" de Fontaines D.C.
"Dans le lieu du non-où" de L'Etrangleuse
"Leopold Mozart : Missa Solemnis" de Bayerische Kammerphilarmonie & Alessandro de Marchi
"Traversée" de Chrystelle Alour
"L'odysée remix" de Fred Pallem & Le Sacre du Tympan
Interview de Romain Humeau de Eiffel autour de "Stupor Machine" accompagnée d'un premier titre live, "Chasse Spleen"
présentation du Hellfest Open Air Festival #14
"Les cuivres sur le toit" de Paris Brass Quintet
Hublot EP" de Solal Roubine
"Home is everywhere EP" de Nara
et toujours :
"Foreign lines" de Erevan Tusk
"Seeing other people" de Foxygen
"2029" de Gontard!
"Chopin concertos for piano & string" de David Lively, Quatuor Cambini Paris et Thomas de Pierrefeu
"La poison" de La Poison
"Wasalala" de Madalitso Band
"Children of the slump" de Marble Arch
"Cesar Franck : Piano works quintet" de Michel Dalberto & Novus Quartet
"High strung" de Pamplemousse
"Live bullet song" de Tchewsky & Wood

Au théâtre :

les nouveautés de la semaine :
"Un ennemi du peuple" au Théâtre national de l'Odéon
"Vues Lumière" au Théâtre de la Colline
"Fauves" au Théâtre de la Colline
"La Victoire en chantant" au Théâtre 13/Jardin
"Délivrés de famille" au Théâtre Le Funambule
"Deux femmes pour un fantôme" à l'Aktéon Théâtre
"Mon coeur pour un sonnet" au Théâtre Le Lucernaire
"Le Cabaret de Poussière fait le Zèbre" au Zèbre
Festival des Enfants de Molière à Dieppe
les reprises :
"Tout semblait immobile" au Théâtre de la Bastille
"Providence" au Théâtre Les Déchargeurs
"Aux Délices" au Lavoir Moderne Parisien
et la chronique des autres spectacles à l'affiche en mai

Cinéma avec :

"Versus" de François Valla
Oldies but Goodies avec :
la version restaurée de "Les Lois de l'hospitalité" de Buster Keaton et Jack Blysrone
"Drôles de cigognes !" de Hermina Tyrlova
et la chronique des autres sorties de mai

Lecture avec :

"A jeter sans ouvrir" de Viv Albertine
"Carnets clandestins" de Nicolas Giacobone
"Le sauvage" de Guillermo Arriaga
"Les carnets de guerre de Louis Barthas 1914-1918" de Fredman
"Toute une vie et un soir" de Anne Griffin
"War is boring" de David Axe & Matt Bors
et toujours :
"La bombe humaine" de Olivier Barruel
"La nuit ne dure pas" de Jules Gassot
"Le cri des corbeaux" de Matthieu Parcaroli
"Le jour de ma mort" de Jacques Expert
"Les feux" de Shohei Ooka
"Ombres sur la Tamise" de Michael Ondaatje
"Vraie folie" de Linwood Barclay

Froggeek's Delight :

"Day's Gone" sur PS4

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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