Vendredi 2 juin, le festival débute tôt et voit Final Fantasy investir l'Auditorium qui lui conviendra bien mieux que le plein air d'autant plus qu'Owen Pallet n'est désormais plus seul sur scène, rejoint par un batteur et une personne illustrant par des projections cinématographiques ses morceaux.
Un bon concert malgré l'absence des petites friandises de reprises dont il avait pu nous gratifier en tournée.
The Appleseed Cast se révèle aussi "émo" sur scène que ses premières productions, on aurait pu espérer autre chose à l'écoute de leur dernier disque.
Suivent ensuite sur cette meme scène P:ano, Isobel Campbell et Jens Lekman pour des concerts reposants et élégants, Jens étant rejoint sur scène pour un morceau par José Gonzalez après son concert à l'Auditorium pour une participation tant drôle que discrète que seuls les présents peuvent comprendre.
L'atmosphère était toute autre sur la grande scène de l'Estrella Damm enfin ouverte pour accueillir les Yeah Yeah Yeahs et son emblématique Karen O, fardée et endimanchée comme à son habitude.
Wayne Coyne et J Mascis sur le côté de la scène apprécient la performance dont l'intensité ira grandissante au fil des morceaux ponctuée par une destruction de guitare.
Retour sur cette même scène un peu en avance pour se reposer un peu et assister au soundcheck de Dinosaur Junior et de manière fortuite à celui de la batterie.
C'est fort, c'est très fort et ce n'était pas le moment de perdre ses protections auditives, malheureusement pour moi. Quand le concert débute, le public absorbe une partie du volume sonore et cela devient plus supportable, mais il est plus agréable d'assister au show depuis l'arrière et on se demande si J Mascis saura jouer autre chose que ses vieux titres tandis que Lou Barlow, lui, a constamment continué à se renouveler.
On assiste au meilleur de Dinosaur Junior, avec un J aux cheveux maintenant gris et toujours aussi longs, arc bouté sur sa guitare. Cela fait plaisir à voir pour les vieux fans comme moi qui n'avaient jamais eu l'occasion de les voir sur scène, mais on se demande dans le même instant ce que le groupe peut proposer de neuf; rien semble-t-il tant leur musique est d'un autre temps. Débauche d'artifices ensuite pour les Flaming Lips venus présenter leur nouvel album At War With The Mystics. Des confettis, des pères Noël, des projections.
Egaux à eux mêmes, la grande scène leur permettant encore plus de délires visuels. |