Fantaisie lyrico-pseudo-psychanalytique pour chanteuse et percussionniste écrite par Hélène Delavault, collaboration à la mise en scène de Jean-Claude Durand, avec Hélène Delavault et Jean-Pierre Drouet.
Chanteuse lyrique amatrice de chansons de cabaret et de chansons de variétés, Hélène Delavault est une cantatrice-comédienne qui propose souvent des récitals-spectacles.
Avec "Yvette et Sigmund ou les gants noirs de la psychanalyse", elle fait ses débuts d'auteur dramatique en créant ce qu’elle appelle "une fantaisie lyrico-pseudo-psychanalytique pour chanteuse et percussionniste" qui lui permet de présenter le répertoire allègre et coquin d'Yvette Guilbert dans le cadre de relations amicales et "pyschanalytiques" avec Sigmund Freud.
Ce rapprochement qui semble hardi et farfelu est cependant basé sur une réalité historique.
Elle a ainsi construit un spectacle drôle et cocasse par le contraste entre les éminentes théories du pape de la psychanalyse qui a glosé sur "le refoulement psychique sublimé dans l’expression artistique", déclinées par un pianiste accompagnateur qui, au cours d’une répétition, se pique d’érudition et jubile de taquiner la diva et le pragmatisme d’Yvette Guilbert dans la conception de son art qu’elle avait commenté dans un ouvrage intitulé "L’art de bien chanter une chanson".
Hélène Delavault, qui joue autant de sa voix, de son charme que de son espièglerie naturelle, forme avec Jean-Pierre Drouet, compositeur et percussionniste, qui a le sens du théâtre et s’amuse comme un petit fou un duo jubilatoire.
Un seul regret : l’utilisation, qui ne semblait pas s’imposer, de micros HF inadaptés qui donnaient une résonance incongrue notamment au chant très coloré et charnel d'Hélène Delavault. |