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puce Les Wriggles
La Cigale  (Paris)  octobre 2003

Nous avons longtemps hésité avec les Wriggles quant au choix de la rubrique dans laquelle insérer la chronique. Pour tout vous dire, nous hésitions entre 3 possibilités : musique, théâtre ou nulle part. Car en effet, où ces 5 bonhommes rouges vont ils leur place sur Froggy's delight ? d'ailleurs, votre magazine web favori est il l'endroit adhoc pour pareil spectacle ?

Car voilà, le mot est lâché, et ce n'est pas dans musique que nous avons finalement décidé de publier ces quelques lignes. Car de musique il n'en est pas vraiment question ici. La guitare unique et les chants des Wriggles ne sont qu'un moyen parmi d'autres de se faire entendre.

Ce DVD live à la Cigale de plus de 2 heures contient en effet un véritable spectacle. Attention je vous vois venir. Ici pas d'esbrouffe, pas d'effet pyrotechnique, pas d'innombrables figurants et encore moins de ballets en costume. Tout se passe entre les 5 petits gars en rouge plein d'énergie (et leur guitare) et le public.

Débarrassons nous ici de l'inévitable comparaison, dont l'absence pourrait nous mettre à jamais au ban de la profession de chroniqueurs amateurs : la pemière chose que tout un chacun se dit quand il découvre les Wriggles c'est "oh ben ca alors ! on dirait les frères Jacques". Et oui ! en effet, on dirait bien les frères Jacques. Voilà, c'est dit, on peut continuer en paix. Suivez moi.

Les Wriggles, ce sont donc, pour les rétifs de la rétine qui n'auraient pas réussi à lire les lignes ci dessus, 5 garçons, vêtus de rouge (non, sans panier à provision) ayant comme point commun d'avoir tous fait l'école d'acteurs de la rue Blanche et qui sont venus s'échouer, contrairement à nombre d'autres anciens élèves de la dite rue non pas sur nos écrans de cinéma, mais sur les scènes des salles de spectacles du monde entier et même de France ! Rendez vous compte.

Ainsi 2 heures durant, ils livrent des textes chantés sous forme de petits skectches pendant lesquels, alors que le guitariste ... joue de la guitare, les autres courent, rampent, sautent et gesticulent tout en chantant de plus belle bien entendu. Et, ce qui ne gâte rien, chantent souvent en harmonie, exercice souvent douloureux quand il n'y a qu'une guitare acoustique pour masquer les faiblesses des voix. Ici l'exercice est réussi et bon nombre de groupes de musique plus "classiques" pourraient s'en inspirer.

A mi chemin entre le spectacle comique, le music hall et le songwriting (plus d'un se sont essayés à la formule guitare/voix avec succès après tout). Souvent drôles les textes privilégient, outre le contenu, une certaine idée de la chanson française, à savoir des phrases souvent simples faisant la part belle aux assonances de mots. Pour preuve, ce dvd s'ouvre sur une reprise de George Brassens, "La mauvaise réputation", histoire de poser le décor.

Le contenu lui a plutôt tendance à la rebellion, envers et contre tout, mais nous raconte aussi des petites histoires de tout un chacun dans lesquels tout un chacun justement, et c'est bien là la force des Wriggles, pourra se reconnaitre. Mais attention, bien que l'humour soit omniprésent, nous ne sommes pas chez Drucker; l'humour des Wriggles est parfois assez corrosif, voire noir, comme sur "Plouf" qui n'a rien à envier à un certain "C'est arrivé près de chez vous", ou encore "Rébecca" qui met en scène d'horribles enfants (pléonasme) et l'indispensable "PSG" qui vaut son pesant de supporters.

Mais je vous rassure, je ne vais pas passer en revue les 40 chansons de ce DVD car ce serait pénible pour vous et puis il est toujours plus agréable d'en garder la surprise mais sachez que tout le contenu est à l'avenant et même si le côté millitantiste est récurrent (la tolérance, la pollution, la vie des gens tout simplement ...) l'humour fait largement passer la pilule ("Dieubouddallah" en étant le parfait exemple, imaginez un peu Dieu disant à Marie quelque chose comme ceci "va me chercher Jésus il nous manque quelqu'un pour la belote et en revenant oublie pas de rapporter à boire").

Un spectacle très drôle, parfois tendre et touchant ("Planète") et peu commun (... oui oui .. au moins depuis les Frères Jacques puisque vous insistez) très recommandable et qui vous changera agréablement des sempiternels one man show de nos célèbres comiques. Les Wriggles sont de vrais artistes complets et des show men comme il s'en fait de moins en moins (qui a parlé de Michel Leeb ?).

 

David         
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Du côté de la musique :

"Edgar is dead" de Edgar
rencontre avec Johnny Carwash qui était en concert avec TV Sundaze à Saint Etienne
"J'irais ailleurs" de Les Soucoupes Violentes
"Sublimer" de Marine Thibault
"For once" de Mélys
"Tu sauras pas quoi faire de moi" de Olivier Marois
"Boomerang" de The Darts
nouvel épisode du Morceau Caché, consacré à Portishead
et toujours :
"Génération (tome 1)" de Ambre
"Out" de Fishtalk
"Take a look at the sea" de Fontanarosa
"Venus rising" de Trio SR9 & Kyrie Kristmanson
"Perpétuel" de Vesperine
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"The great calm" de Whispering Sons
"Keep it simple" de Yann Jankielewicz , Josh Dion & Jason Lindner
Quelques nouveautés en clips avec Isolation, Resto Basket, Greyborn, Bad Juice, Last Temptation, One Rusty Band, We Hate You Please Die

Au théâtre :

les nouveautés :

"Capharnaüm, poème théâtral" au Théâtre de la Cité Internationale
"Jean Baptiste, Madeleine, Armande et les autres" au Théâtre Gérard Philipe
"Majola" au Théâtre Essaïon
"Mon pote" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Tout l'or du monde" au Théâtre Clavel
"Dans ton coeur" au Théâtre du Rond Point
"Du pain et des jeux" au Théâtre 13 Bibliothèque
"Vernon Subutex" au Théâtre des 2 Rives
"37 heures" au Théâtre la Flèche
"Fantasmes" au Théâtre La Croisée des Chemins

"Sonate d'automne" au Théâtre Studio Hébertot
"Frida" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses

"Preuve d'amour" au Théâtre du Guichet Montparnasse
"Après les ruines" au théâtre La Comète de Chalons En Champagne
"Objets inanimés, avez-vous donc une âme ?" au Théâtre du Guichet Montparnasse
des reprises :
"Rembrant sous l'escalier" au Théâtre Essaion
"Le chef d'oeuvre inconnu" au Théâtre Essaion
"Darius" au Théâtre Le Lucernaire
"Rimbaud cavalcades" au Théâtre Essaion
"La peur" au Théâtre La Scala
et toujours :
"Royan, la professeure de français" au Théâtre de Paris
Notes de départs" au Théâtre Poche Montparnasse
"Les chatouilles" au Théâtre de l'Atelier
"Tant que nos coeurs flamboient" au Théâtre Essaïon
"Come Bach" au Théâtre Le Lucernaire
"Enfance" au Théâtre Poche Montparnasse
"Lîle des esclaves" au Théâtre Le Lucernaire
"La forme des choses" au Théâtre La Flèche

Une exposition à la Halle Saint Pierre : "L'esprit Singulier"

Du cinéma avec :

"Le déserteur" de Dani Rosenberg
"Marilu" de Sandrine Dumas
"Que notre joie demeure" de Cheyenne-Marie Carron
zt toujours :
"Amal" de Jawad Rhalib
"L'île" de Damien Manivel
"Le naméssime" de Xavier Bélony Mussel
"Yurt" de Nehir Tuna
"Le squelette de Madame Morales" de Rogelio A. Gonzalez

Lecture avec :

"C'était mon chef" de Christa Schroeder
"L'embrasement" de Michel Goya
"Nouvelle histoire d'Athènes" de Nicolas Simon

"Hervé le Corre, mélancolie révolutionnaire" de Yvan Robin
"Dans le battant des lames"' de Vincent Constantin
"L'heure du retour" de Christopher M. Wood
"Prendre son souffle" de Geneviève Jannelle
et toujours :
"L'origine des larmes" de Jean-Paul Dubois
"Mort d'un libraire" de Alice Slater
"Mykonos" de Olga Duhamel-Noyer
"Des gens drôles" de Lucile Commeaux, Adrien Dénouette, Quentin Mével, Guillaume Orignac & Théo Ribeton
"L'empire britanique en guerre" de Benoît Rondeau
"La république des imposteurs" de Eric Branca
"L'absence selon Camille" de Benjamin Fogel
"Sub Pop, des losers à la conquête du monde" de Jonathan Lopez
"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
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